La guerre contre les SJW n’aura pas lieu

Comme j’aimerais ne pas avoir à revenir sur ce sujet. Je pourrais me concentrer sur des choses plus constructives. Ce dimanche, je voulais travailler à la relecture du tome 2 des Enigmes de l’aube (achetez donc le tome 1 !). Mais cela n’a pas été possible. Lundi je devais intégrer les derniers retours critiques sur mon livre sur la pyramidologie. Impossible également, puisque je devais m’occuper de sortir de ma tête le problème d’une vidéo déjà vue quinze mille fois et qui me taille un costume mal fagoté.

Depuis 6 ans, je traite des sujets en lien avec l’émancipation intellectuelle vis-à-vis des présupposés, des préjugés, des intuitions et des codes sociaux… Celles et ceux qui suivent la TeB constatent la proportion importante de chercheurs et chercheuses en sciences humaines et sociales parmi nos invités. Il y a bien des progressistes qui trouvent l’art du doute et sa promotion des plus utiles. Mais il y a aussi des cons.

Ma définition du « con »

Il fut un temps, aux débuts de mon travail avec la TeB (2015) où je me suis retrouvé en butte à des critiques, des agressions, des accusations de la part de personnes s’estimant les seuls authentiques véhicules de la lutte sociale sur Twitter, un réseau que je découvrais sans grand plaisir. J’ai tenté d’établir un dialogue, de débattre, de comprendre, en questionnant les présupposés des attaques généralement collectives que je subissais régulièrement (avec parfois des pilonnages de plus de 6000 tweets en un weekend). En pure perte. J’ai parfois manqué de patience, mais j’ai surtout dû faire face à des gens dont le logiciel de lutte était, c’est toujours ma conviction, vérolé. Très las de tout cela, j’ai rédigé un article qui dénonçait cette dérive si envahissante dans mon univers numérique.

C’est cet article : Le Social Justice Warrior.

Le texte n’est clairement pas celui d’un expert du militantisme, il n’est pas exempt d’exagérations et de comparaisons qu’on pourra trouver excessives. Ce n’est pas un chef d’œuvre, je vous dirai plus bas pourquoi je ne l’écrirais pas aujourd’hui si c’était à refaire. Cinq ans plus tard, voici qu’on utilise ce texte dans un exercice de débunkage dont je vais montrer l’inanité. Le billet que vous êtes en train de lire est suscité par le même sentiment qui a accouché du billet décrié, comme si je tombais à nouveau dans le même piège. J’espère que tel n’est pas le cas.

NB : le terme SJW n’a pas été inventé par la droite, mais était initialement employé dans un sens positif (source).

Le bouseux, c’est le nom de l’individu qui passe mon texte à sa moulinette, est un homme non identifié aux compétences et qualifications inconnues qui s’est fait connaître en faisant de l’humour pas forcément safe, et qui fait maintenant de la politique, un peu comme Greg Tabibian. Il pratique la satire, le clash, la caricature et gratte l’attention du public des vidéastes plus connus que lui. Il me laissait assez indifférent, il pouvait bien militer comme il le souhaite et s’attaquer aux sujets qui lui semblent importants pour faire avancer les causes qui lui tiennent à cœur. Mais il s’avère que le bouseux est un con*. Ne vous méprenez pas, mon jugement est mesuré, j’ai la charité de penser que le bouseux n’est pas une ordure qui ment éhontément pour manipuler ses spectateurs. Je pense juste qu’il surestime sa capacité à comprendre autrui et n’envisage pas d’avoir besoin de se documenter avant de tomber sur le râble de celui dont la prose ne lui revient pas.

Je ne vais pas faire semblant d’être bienveillant dans ma réaction, conformément au principe qu’on ne doit rien à celui qui nous agresse. La manière dont le bouseux décide d’utiliser ce texte pour faire un procès par contumace en s’évertuant à interpréter à charge toutes les phrases qu’il relève pour dresser le portrait d’un individu qui me dégoûterait moi-même est une agression. Je vais donc mettre des choses au point. Mais, s’il vous plait, ne confondez pas un billet rédigé pour défendre mon honneur et mon travail avec un exercice de débat d’idées. Le bouseux manque à tous les devoirs de celui qui voudrait avoir un tel débat. Dans le paysage des bullshits qui méritent mon attention, le bouseux est un microphénomène auquel j’accorde déjà bien trop de temps, comme j’ai pu par le passé donner trop d’importance aux nuisibles justiciers clavicoles.

Lien vers la vidéo du bouseux.

L’objet du délit

L’article « Le social Justice Warrior » (de mars 2016) parlait de l’attitude de gens agressifs dont le dogmatisme justifie une brutalité qui va jusqu’au harcèlement en meute. Et de rien d’autre ! Comprendre cela aurait permis au bouseux de s’épargner toute cette peine, d’éliminer 80% de ses remarques et d’éviter de me situer politiquement là où je n’ai rien à faire. Le texte était un billet d’humeur, une tentative d’expliquer la conflictualité des réseaux sociaux de la part d’un utilisateur de ces réseaux qui a constaté de fréquents abus. Il ne visait pas LES militants, mais les comportements toxiques de certains militants, que trop souvent je voyais considérés avec de la complaisance par les gens du même camp, un camp dont je pensais que les valeurs méritent d’être bien défendues. Position de base du Sceptique/Zététicien, rien de renversant.

Aujourd’hui, en 2021 je n’écrirais pas cet article, ou pas comme ça.

  1. D’abord parce qu’on m’emmerde moins sur les réseaux pour ces sujets. Le blocage des inquisiteurs et acharnés a aidé. L’effet de meute conduisant à surestimer leur représentativité, ma véritable erreur a peut-être été de leur consacrer un article. Mais, d’un autre côté, ce coup de gueule de ma part a pu contribuer à assainir les milieux militants (Je doute d’avoir ce pouvoir… mais qui pourrait le dire ?). J’avais depuis 2016, et jusqu’à aujourd’hui l’esprit plus disponible pour traiter d’autres sujets, et c’est tant mieux.
  2. Ensuite parce que les pratiques ont évolué et que je connais aujourd’hui quelques critiques internes que je ne connaissais pas à l’époque (Cf plus bas), ce qui réduit d’autant le besoin que j’aurais pu éprouver d’en parler.
  3. Enfin parce que ces sujets ne sont pas ceux auxquels je veux consacrer mon temps et où j’ai le plus de chance d’être irréprochable, pertinent et utile. Ce n’est clairement pas pour mes réflexions sur le militantisme que les gens s’abonnent à mes publications. Mes compétences sont ailleurs, je crois que ce point fera consensus.

D’aucuns exigent alors que je supprime le texte, cela leur paraîtrait logique. Parfois la demande est assortie de l’affirmation que ce texte servirait de « caution rationnelle » à des fachos (sans jamais qu’on se donne la peine de le montrer). Je m’y refuse puisque, malgré tout, je ne renie pas ce billet ; j’y livrais mon point de vue sur des comportements dont j’ai été témoin et victime. Curieusement, certains ont du mal à respecter cela.

« la justice sociale, on s’en bat les couilles, ça ne veut rien dire »

le Bouseux, à 34 min.

On trouvait peu de source dans ce billet, car ce n‘était pas un travail de vulgarisation de contenus scientifiques sur la militance toxique (existe-t-il des études là-dessus ?). Il n’y avait pas d’exemple, car il n’était pas question de régler des comptes (on me l’aurait reproché). Mais le bouseux ne l’a pas compris ou ne veut pas le savoir. Ce texte a bien moins d’importance que la plupart de ceux qu’on trouve sur ce blog, lisez plutôt ceux-ci :

Pour trouver de l’importance à ce vieux texte, il faut vouloir nier le problème qu’il évoque ou désirer faire payer son auteur pour crime idéologique. La réponse se trouve à la minute 34 chez Le Bouseux « Si tu es un militant de gauche, tu vois tout de suite comme c’est de la merde libérale de modéré par principe, par dogme, qui ne comprend rien aux enjeux tels que décrits par la gauche radicale ». C’est donc cela. À la minute 46 «  La débâcle intellectuelle commence quand on invente un personnage qui n’existe pas pour l’assimiler à ses adversaires politiques par le relativisme du « tout se vaut » et ceci sans la moindre preuve » (Notez que pour le bouseux, je serais l’adversaire politique de la gauche)

C’est sans doute pourquoi on ne trouve nulle part en 1h54 une mention à ce que la littérature militante (la vraie, pas ma prose ou la sienne) propose de critique contre les comportements toxiques. Comme par exemple :

Dans ma réaction, ci-après, je m’arrêterai sur quelques détails seulement, je ne peux pas raisonnablement tout relever, mon dimanche et mon lundi n’y suffiraient pas. Et je gage que votre temps à vous aussi vaut mieux que ça. Vous connaissez sans doute l’asymétrie de Brandolini…

Le procès

« c’est un discours réactionnaire. Et je mâche mes mots  »

le bouseux, à 1h27

Tout au long de sa critique (où je suis comparé à un facho à quelques reprises), le bouseux fait semblant (mais peut-être est-il simplement con) de croire que mon propos englobe tous les militants progressistes alors qu’il n’en est rien ; j’ai clairement précisé cette distinction fondamentale.

Pour le bouseux, il est légitime de critiquer la « pureté militante » et il dit le faire, mais il affirme aussi que « SJW » serait essentialiste puisque le terme désigne un individu dans son entièreté et pas un comportement. C’est non seulement complètement faux, puisqu’un terme ne définit JAMAIS un individu (par exemple un zététicien n’est pas toujours dans la pratique de la zététique, je suis le premier à le dire, et vous l’aurez constaté vous-même) mais en plus j’ai pris soin d’écrire noir sur blanc de manière explicite que je rejette cette vision essentialiste… La distinction des idées et des individus est au cœur de mon travail depuis le début.

Distinguer les individus et leurs croyances !

Cachez ce SJW que je ne saurais voir

À plusieurs reprises, le Bouseux exige que je prouve les intentions des gens quand je donne des clefs d’explications de certains « comportements » toxiques, comme le virtue signalling. Si je n’obtempère pas, me voici accusé de procès d’intention. Alors disons-le, oui je faisais le procès des intentions de ceux dont le comportement n’est pas explicable par la seule défense de leurs idéaux. Le Bouseux n’a aucun problème à se justifier de la manière suivante (à 1h40) « Thomas Durand prétend avoir une intention mais l’ensemble de son discours et ses conséquences logiques ne sont pas cohérentes avec son intention », preuve qu’il comprend le concept de lien logique entre l’intention et le comportement. En tout cas quand ça l’arrange.

Tout en reconnaissant l’existence de cas qui correspondent à ma description du SJW (au début de sa vidéo), il affirme tranquillement, minute 32, que les SJW n’existent pas. Vers 25 minute il dit « s’il reconnait finalement que le terme [SJW] ne veut rien dire par son usage, pourquoi le légitimer ? » Le Bouseux veut parler pour moi et me fait reconnaître, c’est audacieux, une chose que je ne reconnais nullement. Je pense que « SJW » a un sens, et ce sens je l’ai défini. Longuement. De même j’emploie le terme conspirationniste au grand dam de la plupart de ceux qui correspondent à la définition et y voient une injure, parce que ce terme est utile pour désigner un comportement (et par pour marquer au fer rouge un humain jusqu’à sa mort). Je ne compte pas renoncer aux termes qui décrivent des situations réelles : conspirationniste, raciste, antivax, etc.

NB : Aujourd’hui je parle plus volontiers de justicier clavicole que de SJW pour éviter les incidents de lecture hémiplégique qu’on croise ici et là. L’avantage est que les brutes nuisibles du camp d’en face peuvent recevoir la même épithète. Je m’accorde le droit d’évoluer dans ma manière de parler des choses ; j’espère que vous aussi.

« J’ai vraiment envie de le traiter de faux cul »

Le Bouseux, (1h22)

Petit détail sémantique : quand à 27 min le Bouseux dit « le SJW n’existe pas », une telle assertion a besoin d’admettre la validité d’une définition. Le Bouseux ne peut pas dire cela sans penser qu’il a compris la définition que j’en donne, et donc admettre que cette définition existe.

Comme je l’ai dit, le Bouseux voudrait des preuves de l’existence des SJW. Eh bien le SJW, c’est quelqu’un comme lui. Ou plus exactement son comportement instancie le problème que je soulevais (mais cette nuance-là, on ne la lui fera pas admettre, il la rejette à plusieurs reprises). Dans un sens, il est un peu normal qu’il se soit senti visé par le texte qu’il veut esquinter aujourd’hui. Il n’est pas le pire exemple de SJW, car il a le mérite, pour ce que j’en peux juger, de maitriser les concepts de la militance (ce qui n’est pas toujours le cas : je ne confonds pas l’intégrisme et la littératie). Sous une forme cordiale, avec un ton policé, il me reproche ce que je ne dis pas parce qu’il me prend pour un ennemi idéologique et me traite comme tel.

Le Bouseux m’accuse de présenter le monde comme un combat entre des gentils et des méchants parce qu’il n’a pas compris le préambule ou j’expose justement le principe inverse et où je parle des conséquences des comportements qui causent le bien ou le mal autour des individus (raccourci conséquentialiste) sans jamais inférer quoi que ce soit sur les intentions ; c’est même tout l’objet de ce préambule : dire que les facteurs qui président à nos actes dépassent les dimensions individuelles juxtaposées. Le Bouseux comprend l’inverse de ce qui est pourtant écrit avec des précautions formulatoires prévues pour aider les malcomprenants. L’analyse s’en trouve empêchée d’être intelligente.

Quelques personnes le lui ont fait remarquer, sans réponse de sa part :

(Je ne connais pas Sanglier Sympa. Nul doute que sa polarisation politique, que je devine aux antipodes du Bouseux, suffise à certains pour se fermer à son propos et y voir la confirmation que Mendax est un facho. Je vous suggère de résister à ce genre de jouissance psychique.)

Voici un commentaire sous  sa vidéo qui souligne un autre exemple de mal-compréhension.

« Juju Cari »  à 19:27 : vous dites : « ce commentaire précise que la considération du racisme serait subjective, au moins toujours un peu … » (jusque là, d’accord). Puis « ainsi c’est de l’ordre de l’opinion, comme si on ne pouvait pas définir objectivement le racisme. […] Bref du relativisme qui chie à la gueule des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales qui depuis des décennies analysent le racisme comme domination sociale. » Euh … où est passé le « un peu » je vous prie ? « il y a une part de subjectivité » et « on peut définir objectivement le racisme » ne sont pas deux propositions contradictoires … sauf si vous enlevez le « une part de ». Que la flagrance de ce premier homme de paille vous saute à la gueule.

Intentions ou comportements ?

A la 27ème minute, à propos de ma phrase « Le SJW fait profession de l’indignation et du procès d’intention. Il est toujours offensé, et garde un jugement lapidaire sur le bout de la langue à dégainer à la moindre occasion. », il m’accuse de procès d’intention, de penser ceci : « il est malveillant et calculateur le SJW ». Le bouseux n’a pas compris que je décris un comportement ostentatoire et non un état mental auquel je n’ai pas accès, mais les intentions, j’en a parlé plus haut…

À 29 min on voit les motivations du Bouseux : « On note ainsi que le SJW, il est de gauche, progressiste donc si une personne de droite conservatrice correspond aux critères au SJW c’est-à-dire d’être un sale con arrogant hypocrite agressif et opportuniste ben là ça va, là c‘est pas un SJW ! (une autre personne en voix off conclut : « c’est un zététicien »* la même voix off, au sujet d’une pensée que le Bouseux me prête gratuitement, précise « y a que les fachos pour dire ça »). En somme, il s’offusque d’une critique qui est tournée explicitement vers les mauvais comportements qu’on trouve à gauche… en oblitérant que cette critique est motivée par la conviction que les idées de gauche méritent d’être mieux défendues parce que je les estime mieux défendables. La méprise ici est colossale, le contresens est total, l’intelligence nulle part.

[Je récapitule pour ceux qui s’offusquent que j’ai employé le mot con : dans cet extrait les zététiciens sont qualifiés de « sales cons arrogants hypocrites agressifs et opportunistes »]

Me singeant, le Bouseux pense traduire ma pensée : « C’est pas possible qu’il y en ait partout du racisme. Le racisme c’est les nazis, mais pas nous les gentils » Il aurait pu faire l’économie de cet homme de paille en lisant par exemple : « Raciste n’est pas une insulte » cet article où je développe les nuances qui font défaut à son analyse. Là comme ailleurs l’inversion est totale.

J’ai dû faire une pause. Je vous jure que c’est vertigineux d’écouter un type qui comprend si mal ce qu’il est en train de lire. Le bouseux ne comprend rien. Mais au lieu de poser des questions, (nous n’avons jamais interagi) il juge.

Erratum : en fait nous avions « échangé » en 2018, quand il a protesté contre ma critique des pseudo-médecines et de leurs conséquences (j’ignorais qu’il s’estimait compétent sur ce sujet, lui qui est si prompt à préserver son territoire contre les incartades). Et un second échange a eu lieu en mai 2020 quand il m’a accusé d’avoir un passif anti-féministe, qui ne s’est pas bien passé. À cette occasion, je n’ai pas été celui qui a manié l’insulte. J’avais oublié ces contacts parce que globalement, je me contrefous de ce monsieur et de ses tentatives de créer du clash.


 » Tous ceux qui ne pensent pas comme lui sont très très méchants »

Le bouseux, singeant Acermendax (1h19)

Ailleurs il affirme que je « refuse la pertinence dans l’absolu du concept d’oppression internalisée ». Je suis sidéré. L’extrait à voir est situé entre 1h15 et 1h18. Je ne peux que vous inviter à lire mon texte où vous constaterez que je signalais que ce concept est instrumentalisé par les SJW (et pas par les militants respectables !) pour imposer leur vue lorsque par malheur ils sont en désaccord avec une personne opprimée. Je ne refuse donc pas la pertinence de ce concept. Je peux même vous dire en toutes lettres que ce concept est UTILE et que je le pensais déjà en 2016. Et je vous laisse juge de l’honnêteté de la démarche du bouseux. Cette manœuvre qui emprunte au chiffon rouge et à l’homme de paille : me prêter des propos dégueulasses qui ne sont pas les miens, est la colonne invertébrale de sa longue intervention diffamante.

A 1h17 le Bouseux évoque un outil utile, le rasoir de Hanlon qui invite à ne pas attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer. Il y a plus de cons que de méchants, c’est justement ce que je me répète en boucle depuis le début.

Les déterminismes sociaux.

J’évoquais l’importance de ces déterminismes dans le billet de 2016, mais la cécité sélective a perdu l’information… À 1h35 le Bouseux : « Thomas Durand refuse de considérer que son vécu d’homme blanc puisse avoir une influence sur son point de vue et son discours car Thomas Durand est un être de raison pure. » Cette remarque du Bouseux vise ce passage du texte : « J’accepte d’avoir tort dans le regard que je porte sur les luttes sociales, mais je ne serai pas convaincu par un argumentaire centré autour de mon incapacité congénitale à être une femme ou un homme de couleur, ou (pour le moment du moins) un handicapé. » où mon propos est de dire que cet argument de la situation du locuteur n’est pas suffisant pour rejeter une parole. C’est pourtant ce qu’il se passait régulièrement sur mon Twitter au moment où j’ai écrit ces mots. Et encore une fois, comme dans tout le reste de cette vidéo, ce contexte est nié par le Bouseux. Réaction de privilégié qui n’a jamais eu à subir ce genre de comportement ?

On ne règle pas un problème en niant son existence.

C’est le type de comportement dénoncé dans mon texte -et en partie incarné par le Bouseux- qui a abouti à l’outing sauvage de la sexualité de Vled Tapas. C’est encore ce comportement qui a poussé ce même Vled a faire son outing de neuroatypique. J’ai vu mon collègue, mon complice, mon compagnon d’aventure souffrir de la grandiloquence morale twittosphérique que je veux pouvoir dénoncer sans qu’on me force à en apporter une description selon les normes de la littérature scientifique. La toxicité existe aussi dans votre camp, cher lecteur, quel qu’il soit, et vous avez le choix de laisser faire ou d’être vigilant.

Le Bouseux a choisi le confort en déclarant : « Personne ne prétend qu’un hétéro n’a rien à dire sur l’homophobie. Et si c’est le cas, ben prouve-le ! »

Hélas j’ai vu des gens tenir des propos de ce genre. Ils n’étaient pas rares à venir me le lancer à la figure sur Twitter en 2015 ou 2016.

Des exemples

A 1h06, le Bouseux nie une situation qui correspond pourtant à mon vécu « Si quelqu’un te dit « t’as pas à t’exprimer sur le sujet vu que t’es un homme », tu peux répondre « je t’emmerde, je vais parler quand même  » et il t’arrivera rien. » À moi, qui me suis montré bien plus poli que ça, et qui ai voulu questionner cette injonction au silence, il m’est arrivé un cyberharcèlement que sa vidéo trompeuse risque de réactiver. Je vais considérer que le Bouseux n’a aucunement conscience de cela. Ce faisant, je mise sur la connerie de celui qui parle sans se renseigner un minimum sur le contexte d’énonciation de ce qu’il veut démolir plutôt que sur la malveillance de celui qui voudrait inciter au harcèlement. Mais la charité a ses limites.

Je vois ici et là des gens abonder dans le sens du Bouseux et affirmer qu’il faudrait des exemples pour croire à ce comportement de justicier clavicole. Certains osent même jouer à l’apprenti zététicien en lançant « ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve », principe qui ne s’applique pas aux récits du vécu des individus, aux témoignages de victimes de violences et d’oppression. Oseraient-il imiter les fachos qui font cette réponse au mouvement #MeToo ? Eh bien j’invite les lecteurs qui ont été victimes de ces agressions militantes à partager leur expériences avec des captures dans leur contexte, comme je l’ai fait ici par exemple.

Il y a de la violence partout, il y des idéologies intolérantes et xénophobes qui nous pourrissent la vie, et j’estime que c’est plutôt une bonne raison pour vouloir être soi-même moins toxique plutôt que davantage. Vous êtes bien sûr autorisé à penser l’inverse et aller dans le même mouvement vous faire cuire le cul (traduction : je ne transige pas sur ce principe).

Conclusion

Si vous avez deux heures devant vous, écoutez donc la critique du Bouseux. Vous pourrez constater l’écart monumental entre ce que dit mon texte (avec tous ses défauts) et ce que ce monsieur veut ou peut comprendre. Je ne connais pas le reste de son travail, mais celui-ci est l’œuvre d’un Raptor Dissident d’extrême gauche, adepte du clash-rigolard à la mauvaise foi assumée, pas d’un analyste critique. M’accuser d’être plus laxiste envers les conservateurs ne tient pas deux secondes devant un public au fait de ma production.

En résumé, j’ai subi une agressivité continuelle, j’ai voulu en faire une analyse, ce texte est plein de défauts, il est daté, mais je ne permets pas qu’on le transforme en autre chose qu’un appel à de meilleurs comportements. Le Bouseux remet une pièce dans la machine à shitstorm 5 ans plus tard avec une vidéo qui va convaincre des ignorants (ce n’est pas une insulte) que mon travail promeut des idées qui ne sont pas les miennes… Sans dire un traitre mot de ce travail riche de plus de 200 vidéos et de 5 livres. Cela ne semble pas l’intéresser, il est là pour clasher dans le but d’exister (Ceci est un procès d’intention. kestuvafaire ?)

Si vous connaissez le milieu sceptique ou mon travail, je ne suis pas très inquiet, vous devriez pouvoir repérer la caricature et les manœuvres manipulatoires (il y en a bien plus que celles que j’ai relevées). Mais voici le fond du problème : ceux qui découvriront mon travail à travers la lecture que le bouseux fait de ce vieux texte n’ont aucune chance de comprendre ma démarche. Si le but est de nuire à mon travail ou à ma personne, j’imagine qu’on peut dire que c’est une réussite. Si le but est d’apporter un peu d’intelligibilité aux disputes sur les postures et stratégies militantes, c’est plutôt un naufrage.

Je ne commettrai plus l’erreur d’accorder à ce genre d’extrémiste malhonnête le pouvoir de représenter autre chose que l’obsession personnelle de sa grandiloquence morale. Le bouseux ne représente rien, les justiciers clavicoles sont devenus plus rares en 2021. Ils sont, je crois, moins tolérés par les mouvements militants. Je subis moins leurs outrances, et je compte bien bloquer tous ceux qui s’amuseront à adopter un tel comportement avant qu’ils réussissent à me donner l’impression que le monde est rempli de leurs semblables. Je vous propose de faire de même : les ignorer, les bloquer, plutôt que leur accorder de l’attention et alimenter les escalades éristiques qui poussent comme des champignons.

Les militants progressistes ont toute ma sympathie, je leur souhaite d’avoir des débats utiles, d’argumenter avec justesse et d’avoir l’intelligence de ne pas perdre leur temps en s’attaquant à des gens qui font plus pour le progrès des mentalités que les excités rédhibitoires qui hurlent au facho comme d’autres amoindris scandent du « sale gauchiasse » par arc-réflexe. J’envoie mes pensées amicales aux militants qui sont atterrés qu’un Bouseux passe pour un représentant de ce qu’ils sont.

Non, le bouseux est juste un con. Bienheureux d’être écouté, enjoué de se glisser dans le rôle de l’analyste qui remet les points sur les I, encouragé par un public qui ne connait pas le travail de ceux qu’il critique, le con n’est pas forcément méchant. Le Bouseux, toutefois, n’est pas un con à cause de la nature ou de la société mais parce qu’il a choisi d’adopter une posture de justicier clavicole option vidéogramme, le genre de con qui a besoin de travestir la parole des autres pour se donner une chance de ne pas rater sa cible.

Le Bouseux est un Terriculum ridicula.

Acermendax
62 réponses
  1. WARZAZATH
    WARZAZATH dit :

    C’est une blague ou c’est fait exprès que tous les liens fonctionnent sauf ceux censés diriger vers des exemples directs de post « SJW »? XD

    Répondre
  2. al.
    al. dit :

    Vous une lecture erronée et malhonnête d’une vidéo que vous accusez de faire une lecture erronée et malhonnête.

    Vous n’êtes même pas le sujet de sa série de vidéo, mais une illustration parmi d’autres du fourre-tout qu’est le termes SJW.

    Répondre
    • hahahaha
      hahahaha dit :

      Et bah non, il voyait juste très clair dans le
      jeu d’un narcissique paranoïaque pas foutu de pratiquer les idéaux qu’il prêche et incapable de s’excuser une fois pris en flag…

      Répondre
  3. A.J.
    A.J. dit :

    Je plussoie à 99%. Un seul truc me dérange vraiment, un néologisme qui me chagrine… il ne faudrait pas plutôt écrire « arch-réflexe » ?

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      L’arc-réflexe désigne une réponse stéréotypée du corps où intervient la moelle épinière, sans intervention du cerveau.

      Répondre
  4. Samuel
    Samuel dit :

    Texte très éclairant, et qui met définitivement les points sur les i concernant cet imbécile de Bouseux !
    Vous avez tout mon soutien

    Répondre
  5. alain bourrelly
    alain bourrelly dit :

    Merci Acermendax !
    Déjà tu m’évites d’avoir à me taper 2 heures de vidéos indigestes en bondissant sur mon siège tous les deux mots. Et ensuite tu me rassure sur ta posture envers les justiciers clavicoles.
    Tu m’a bloqué sur FB suite à un commentaire ironique où je défendais la même idée générale et depuis je suis obligé de te suivre avec des fakes : Débloque moi ! Je n’ai jamais fait partie des hordes de harceleur.

    Répondre
  6. w.
    w. dit :

    Le bouseux prétend faire de la satire, mais si tel est le cas c’est de la mauvaise satire.

    dans Charlie Hebdo, les contenus satiriques vs d’opinion vs journalisme sont clairement différentiés

    chez le bouseux impossible de clairement différentier les trois, tout est dit sur le même ton.
    c’est flagrant dans sa vidéo FAQ où le chat essaye lui fait remarquer en direct qu’il dit de la m*** et il y répond de manière invective en mode « vous être trop c** pour comprend la satire ». alors que, apparement, tout porte à croire qu’il exprimait ses idées.

    Répondre
  7. Olivier
    Olivier dit :

    Cher Thomas,
    Je suis et admire votre travail depuis de longues années. Vous faites parti des personnes qui – concrètement – grâce à l’apprentissage de la pensée critique change ma vie et mon regard sur les choses. Et c’est pour cela que je vous suis et vous admire.
    Partant de là, vous pouvez avoir le positionnement politique et sociétal qu’il vous plaira. Vous pouvez même avoir envie de tuer quelqu’un. Tant que vous ne passez pas à l’acte… ça me va ! Franchement, qu’est-ce que j’en ai à fou***re de votre opinion sur Macron, Poutine, les femmes à barbe ou le Général Alcazar.
    Je vous aime parce que vous traitez la question de la pensée critique comme peu de personnes en ce bas monde. Point.
    J’ai même la faiblesse de croire que nous sommes nombreux à penser la même chose. Voilà, c’est dit. Et merci.

    Répondre
    • RR
      RR dit :

      Perso, si il assassinait quelqu’un, ça ne remettrait pas en cause les choses justes qu’il a dit.

      Et s’il avait sauvé 1 000 000 de personnes, ça ne remettrait pas en cause sa culpabilité et le châtiment qu’il mériterait pour un assassinat.

      Répondre
      • Dunaedine
        Dunaedine dit :

        Pour l’assassinat, ça dépend. Si c’était la condition à sauver le million de personnes? Utilitarisme, toussa :p.

        Répondre
  8. mathlma
    mathlma dit :

    Assez déçu de ce texte. Je comprends que vous réagissiez de manière assez agressive (toute la partie sur le con est-elle vraiment nécessaire?). Il y a beaucoup de sophisme et d’hommes de pailles dans la vidéo du bouseux. Il est clair que le bouseux est dans la caricature et l’exagération. Mais d’après moi, vous étiez aussi dans le procès d’intention permanent dans le premier texte. Beaucoup de vos arguments n’étaient pas sourcés (vous le reconnaissez vous -même) ou ils relevaient de la posture morale (le bon et le mauvais militant). Quand j’ai lu votre texte, j’ai pris ça plus comme un coup de gueule maladroit qu’autre chose.

    Je pense que le plus gros problème du texte initial c’est que le terme SJW est très connoté. Peut-être plus maintenant qu’à l’époque.
    L’origine du terme « SJW » est flou (semble-t-il) mais difficile de nier qu’aujourd’hui c’est un terme fourre-tout utilisé principalement dans la propagande réactionnaire. Est ce que votre texte aujourd’hui sur le SJW sert plus à légitimer le lexique réactionnaire ou à dénoncer un comportement toxique?

    Si je fais partie des cons à vos yeux, j’en suis désolé.

    Répondre
    • Aem
      Aem dit :

      perso il me semble que dans le texte d’origine Mendax définissait plutot bien à quoi il renvoyait en utilisant le terme de SJW (les harceleurs « woke » et les canceleurs entre autre) le problème est que le terme SJW est utilisé par d’autre personnes pour décrire des groupes différents que celui que Mendax définissait, c’est là qu’est le problème, il a donné son avis sur un concept qu’il a nommé, et on lui reproche que d’autres utilise le même nom, c’est con
      le ccomportement toxique doit etre dénoncé, et en même temps il ne faut pas agglomérer tous le monde avec ces « SJW » toxiques, c’est là je pense qu’est la nuance que le Bouseux n’a pas voulu faire (et vous non plus il me semble, sans vouloir etre agressif)

      Répondre
      • Clapiot
        Clapiot dit :

        SJW, woke, islamo-gauchiste etc. c’est juste des termes inventés pour invalider/dénigrer tout ce qui est connoté au progressisme. C’est tout. Pas besoin d’articles pseudo-intellectuels pour comprendre un truc aussi basique. Comme cuck, simp ou white knight chez les masculinistes/anti-féministes.

        Répondre
  9. mathlma
    mathlma dit :

    Assez déçu de ce texte. Je comprends que vous réagissiez de manière assez agressive (toute la partie sur le con est-elle vraiment nécessaire?). Il y a beaucoup de sophisme et d’hommes de pailles dans la vidéo du bouseux. Il est clair que le bouseux est dans la caricature et l’exagération. Mais d’après moi, vous étiez aussi dans le procès d’intention permanent dans le premier texte. Beaucoup de vos arguments n’étaient pas sourcés (vous le reconnaissez vous -même) ou ils relevaient de la posture morale (le bon et le mauvais militant). Quand j’ai lu votre texte, j’ai pris ça plus comme un coup de gueule maladroit qu’autre chose.

    Je pense que le plus gros problème du texte initial c’est que le terme SJW est très connoté. Peut-être plus maintenant qu’à l’époque.
    L’origine du terme « SJW » est flou (semble-t-il) mais difficile de nier qu’aujourd’hui c’est un terme fourre-tout utilisé principalement dans la propagande réactionnaire. Est ce que votre texte aujourd’hui sur le SJW sert plus à légitimer le lexique réactionnaire ou à dénoncer un comportement toxique?
    D’ailleurs aujourd’hui, vous n’utilisez plus le terme SJW.

    Si je fais partie des cons à vos yeux, j’en suis désolé.

    Répondre
  10. Orion_le_preux
    Orion_le_preux dit :

    J’ai pas encore eu le temps de voir la vidéo du Bouseux mais même sans ça je peux voir sans problème que ce billet ne tiens pas la route.

    Commençons par cette phrase: « Il pratique la satire, le clash, la caricature et gratte l’attention du public des vidéastes plus connus que lui. »

    Outre que tout le paragraphe d’où cette phrase est issu est un empoisonnement du puits, je ne peux y voir qu’une forme assez gigantesque d’hypocrisie. Lorsque vous vous en prenez aux délires de Jacques Grimault ou aux propos de Squeezie sur les pyramides, vous cherchez bien, vous aussi, à gratter l’attention de leur publics car vous pensez que certains de leur propos sont préoccupants et dangereux. Soit exactement la même démarche que les « Oeils du Bouseux ».

    Ensuite, il y a ceci: « Il ne visait pas LES militants, mais les comportements toxiques de certains militants, que trop souvent je voyais considérés avec de la complaisance par les gens du même camp, un camp dont je pensais que les valeurs méritent d’être bien défendues. »

    Le problème, c’est que presque tout les gens anti-progressistes déguisent leur propos en disant qu’ils ne visent que « certains militants » (les autres opposant en général le militantisme actuel avec le militantisme d’avant). Ce faisant il n’existe pas de manière de distinguer votre propos de celui d’un anti-progressiste qui n’assumerait pas son opposition au progressisme, puisque vous vous êtes refusé à donner des exemples.

    Pour vous justifier de ne pas le faire, vous dites « Il n’y avait pas d’exemple, car il n’était pas question de régler des comptes (on me l’aurait reproché). »

    Ils vous suffisaient de prendre d’autres exemples que votre propre cas. Quoique je doute même de la pertinence de cette précaution. Contrapoints dans ça vidéo où elle revient sur son cancelling n’arrête pas de parler de son vécu exemple à l’appui et personne ne le lui a reproché

    On passe à ça: « Ce texte a bien moins d’importance que la plupart de ceux qu’on trouve sur ce blog, lisez plutôt ceux-ci  »

    Ce qui décide de l’importance d’un texte est moins celui que son auteur lui accorde et plus l’écho qu’il reçoit. Or en voyant que votre billet sur les SJW a plus de 200 commentaires quand celui sur le travail collectif dans la science n’en a même pas 10, on peut facilement en conclure que si, ce billet sur les SJW a plus d’importance que vous le voudriez.

    Ah et au passage, je note que vous avez mis en exemple de « critique issu des milieux militants », un billet du site libertarien et climato-sceptique Contrepoints. On sent la vérification des sources.

    On passe à « NB : Aujourd’hui je parle plus volontiers de justicier clavicole que de SJW pour éviter les incidents de lecture hémiplégique qu’on croise ici et là.  »

    Donc il y a bien un problème avec le terme de SJW, ce qui est le but de la série de vidéos qu’a décidé de faire le Bouseux. En fait si vous n’utilisiez pas ce mot il ne vous aurait probablement pas cité.

    Je skip un peu pour passez à  » Je ne peux que vous inviter à lire mon texte où vous constaterez que je signalais que ce concept est instrumentalisé par les SJW (et pas par les militants respectables !) pour imposer leur vue lorsque par malheur ils sont en désaccord avec une personne opprimée. »

    Encore une fois, impossible de distinguer votre propos de celui d’un anti-progressiste. Il faudrait des exemples pour cela.

    Petite remarque sur le passage: « Réaction de privilégié qui n’a jamais eu à subir ce genre de comportement ? ». Ben… Le Bouseux a failli se faire cancel lorsque des gens ont déterré des exemples de son humour pas safe par le passé. Donc je pense qu’on peut exclure votre hypothèse.

    Pour conclure, cette phrase: « En résumé, j’ai subi une agressivité continuelle, j’ai voulu en faire une analyse, ce texte est plein de défauts, il est daté, mais je ne permets pas qu’on le transforme en autre chose qu’un appel à de meilleurs comportements. »

    J’avoue que passer tout son article a dire que la critique dit n’importe quoi avant de reconnaître que l’objet de la critique est effectivement plein de défauts (que vous n’aurez bien sûr pas pris le temps d’expliciter) c’est un niveau d’hypocrisie qui est assez rarement atteint. C’est en fait une constante chez vous: lorsque quelqu’un vous fait une critique, vous rétorquez en disant qu’il n’a strictement rien compris avant d’admettre à demi-mot qu’il y a soit un problème soit que vous n’avez pas pris le temps de voir s’il y avait un problème. Ce n’est pas vraiment une démarche digne de la zététique

    Sinon j’aime bien la phrase: « Je ne commettrai plus l’erreur d’accorder à ce genre d’extrémiste malhonnête le pouvoir de représenter autre chose que l’obsession personnelle de sa grandiloquence morale. » Donc tout en pensant que vous ne devriez pas lui répondre, vous l’avez quand même fait ?

    Répondre
  11. Nicolas Krebs
    Nicolas Krebs dit :

    Acermendax, reconnaissez vous que l’expression dépréciative « Social Justice Warrior » (SJW) fut créée par l’extrême droite ?

    Répondre
      • Nicolas Krebs
        Nicolas Krebs dit :

        « Sources ? »

        Les introductions de fr.wikipedia.org/wiki/Social_justice_warrior en.wikipedia.org/wiki/Social_justice_warrior en.wikipedia.org/wiki/Gamergate_controversy en.wikipedia.org/wiki/Milo_Yiannopoulos actuellement

        « Social justice warrior (couramment abrégé SJW, litt. « guerrier de la justice sociale ») est un néologisme anglais qui désigne, de façon généralement péjorative et le plus souvent sur les réseaux sociaux1, une personne qui défend des causes sociales majoritairement considérées comme progressistes (comme le féminisme, la lutte pour les droits civiques, le multiculturalisme, etc.2,3,4), de manière jugée extrémiste, fallacieuse ou outrancière ou dont le militantisme en faveur de ces causes est perçu comme davantage motivé par une recherche d’approbation sociale et de popularité ou par la satisfaction d’un sentiment de supériorité morale, que par une réelle quête de justice sociale »

        « Social justice warrior (SJW) is a pejorative term for an individual who promotes socially progressive views, including feminism, civil rights, and multiculturalism. The accusation that somebody is an SJW carries implications that they are pursuing personal validation rather than any deep-seated conviction, and engaging in disingenuous arguments.

        The phrase originated in the late 20th century as a neutral or positive term for people engaged in social justice activism. In 2011, when the term first appeared on Twitter, it changed from a primarily positive term to an overwhelmingly negative one. During the Gamergate controversy these negative connotations had increased usage which overshadowed its origins. »

        « The Gamergate controversy concerned an online harassment campaign, primarily conducted through the use of the hashtag #GamerGate, that centered on issues of sexism and anti-progressivism in video game culture. Gamergate is used as a blanket term for the controversy as well as for the harassment campaign and actions of those participating in it.

        Beginning in August 2014, a harassment campaign targeted several women in the video game industry; notably game developers Zoë Quinn and Brianna Wu, as well as feminist media critic Anita Sarkeesian. After Eron Gjoni, Quinn’s former boyfriend, wrote a disparaging blog post about Quinn, #GamerGate hashtag users falsely accused Quinn of an unethical relationship with journalist Nathan Grayson. Harassment campaigns against Quinn and others included doxing, threats of rape, and death threats.

        Gamergate proponents (« Gamergaters ») have stated that they were a movement, but had no official leaders or manifesto. Gamergate supporters organized anonymously or pseudonymously on online platforms such as 4chan, Internet Relay Chat chatrooms, Twitter, and Reddit. Statements claiming to represent Gamergate have been inconsistent, making it difficult for commentators to identify goals and motives. Gamergate supporters said there was unethical collusion between the press and feminists, progressives, and social critics. These concerns have been dismissed by commentators as trivial, conspiracy theories, groundless, or unrelated to actual issues of ethics. As a result, Gamergate has often been defined by the harassment its supporters engaged in. Gamergate supporters have frequently responded to this by denying that the harassment took place or by falsely claiming that it was manufactured by the victims.

        The controversy has been described as a manifestation of a culture war over cultural diversification, artistic recognition, and social criticism in video games, and over the social identity of gamers. Many supporters of Gamergate oppose what they view as the increasing influence of feminism on video game culture; as a result, Gamergate is often viewed as a right-wing backlash against progressivism. Industry responses to the harassment campaign have focused on ways to minimize harm and prevent similar events. Gamergate has led figures both inside and outside the industry to focus on methods of addressing online harassment. »

        « Milo Yiannopoulos born Milo Hanrahan, 18 October 1984), or pen name Milo Andreas Wagner, is a British far-right political commentator, polemicist, public speaker and writer. His speeches and writings often ridicule Islam, feminism, social justice, and political correctness. Yiannopoulos is a former editor for Breitbart News, a far-right media organisation. Leaked emails have shown that his book Dangerous and many of his Breitbart articles were ghost-written by a Breitbart colleague.

        Yiannopoulos worked for Breitbart from 2014 until 2017. During his time at Breitbart, Yiannopoulos rose to prominence as a significant voice in the Gamergate controversy. In July 2016, he was permanently banned from Twitter for online harassment of actress Leslie Jones. He was permanently banned from Facebook in 2019.

        According to hundreds of emails by Yiannopoulos leaked by BuzzFeed in late 2017, Yiannopoulos repeatedly solicited white nationalists, such as American Renaissance editor Devin Saucier, for story ideas and editing suggestions during his tenure at Breitbart. »

        Répondre
        • Metal3d
          Metal3d dit :

          Ouais, donc pas une mention du fait que ce soit un terme qui vient de l’extrême droite (et copier coller la page Wikipedia c’est pas « citer une source »)

          Répondre
    • Yacou
      Yacou dit :

      Sourcer en se basant sur Wikipedia, moui.
      Mais sélectionner les passages (introductions) qui t’arrangent en ignorant ceux qui te donnent ouvertement tort (historiques), c’est triste pour toi de devoir en arriver là.

      en.wikipedia.org/wiki/Social_justice_warrior :
      « Dating back to 1824, the term social justice refers to justice on a societal level. From the early 1990s to the early 2000s, social-justice warrior was used as a neutral or complimentary phrase, as when a 1991 Montreal Gazette article describes union activist Michel Chartrand as a « Quebec nationalist and social-justice warrior ».

      Katherine Martin, the head of U.S. dictionaries at Oxford University Press, said in 2015 that « [a]ll of the examples I’ve seen until quite recently are lionizing the person ». »

      Répondre
  12. Brad Odeth
    Brad Odeth dit :

    Je vous suis depuis un long moment et trouve votre travail remarquable sur bien des points!

    Cependant je suis obligé de vous dire là que vous vous méprenez. La critique du Bouseux était portée sur votre texte toujours en ligne depuis 2016, pas sur vous. Ce dernier est toujours consultable et n’a pas fait l’objet de relecture de votre part depuis. Vous devez comprendre que ce dernier n’est pas magiquement décontextualisé sous prétexte que c’est le VOTRE. Il rejoint un ensemble de critiques mal posées à l’encontre des « SJW » et se roule dans les même erreurs. La critique du bouseux est recevable en ce sens et votre réponse tombe à plat… Vous reconnaissez vous même que ce texte est bancal, pourquoi alors est-il encore en ligne ? Vous le jugez mineur dans votre ligne éditoriale en plus. Une réponse moins directe mais plus intelligente aurait été de supprimer ce qui à l’évidence n’est pas clair, puis de mettre en avant vos articles sur les sciences sociales que vous estimez beaucoup plus et reflètent davantage ce que vous défendez. C’est raté…

    En plus de cela vous rapprochez le travail du Bouseux au Raptor, c’est malhonnête en vu des différences de qualités et d’analyses flagrantes qui les séparent. Le Bouseux est par ailleurs le seul à faire ce qu’il fait à ma connaissance… La tonalité satyrique et pince-sans-rire de son émission ne retire rien à la pertinence de sa critique.

    Bref cette réponse est décevante, vous êtes capable de bien mieux et vous nous l’avez déjà prouvé ! Continuez à faire ce en quoi vous êtes compétant, ce que vous faites est important, ne vous vautrez pas dans la réaction.

    Clin d’oeil, clin d’oeil : Méfiez vous de l’effet Streisand…

    Répondre
  13. Metal3d
    Metal3d dit :

    Je sais d’où vient cette fausse information. Le fait est que Michel Chartrand a été désigné en 1991 comme « Quebec nationalist and social-justice warrior ». Sauf que ce n’est pas son parti qui l’a désigné comme ça, mais la Gazette de de Montréal.
    Le terme existe en fait depuis pas mal de temps, mais il était, à la base « positif ».
    Enfin bref… ce n’est apparemment pas un terme inventé par l’extrême droite.

    Répondre
  14. Metal3d
    Metal3d dit :

    Heu… alors copier coller un pâté complet pour trouver l’infor (que je ne trouve pas…) c’est pas comme ça que ça marche de donner une source. Tu peux nous pointer la phrase exacte où ce que tu affirmes est explicité clairement ?

    Répondre
  15. Metal3d
    Metal3d dit :

    OK, donc le captcha foire, je retourne sur la page et je revalide le commentaire, et il n’apparaît pas en réponse à un commentaire… du coup, merci à l’admin du site de déplacer mes commentaires en réponse à Nicolas Krebs… ou supprimer mes commentaires qui, hors discussion, n’ont pas de sens 🙂

    Répondre
  16. Brad Odeth
    Brad Odeth dit :

    Acermendax,

    Je vous suis depuis un long moment et trouve votre travail remarquable !

    Cependant je suis obligé de vous dire là que vous vous méprenez. La critique du Bouseux était portée sur votre texte toujours en ligne depuis 2016, pas sur vous. Ce dernier est toujours consultable et n’a pas fait l’objet de relecture de votre part depuis. Vous devez comprendre que ce dernier n’est pas magiquement décontextualisé sous prétexte que c’est le VOTRE. Il rejoint un ensemble de critiques mal posées à l’encontre des « SJW » et se roule dans les même erreurs. La critique du bouseux est recevable en ce sens et votre réponse tombe à plat… Vous reconnaissez vous même que ce texte est bancal, pourquoi alors est-il encore en ligne ? Vous le jugez mineur dans votre ligne éditoriale en plus. Une réponse moins directe mais plus intelligente aurait été de supprimer ce qui à l’évidence n’est pas clair, puis de mettre en avant vos articles sur les sciences sociales que vous estimez beaucoup plus et reflètent davantage ce que vous défendez. C’est raté…

    En plus de cela vous rapprochez le travail du Bouseux au Raptor, c’est malhonnête en vu des différences de qualités et d’analyses flagrantes qui les séparent. Le Bouseux est par ailleurs le seul à faire ce qu’il fait à ma connaissance… La tonalité satyrique et pince-sans-rire de son émission ne retire rien à la pertinence de sa critique.

    Bref cette réponse est décevante, vous êtes capable de bien mieux et vous nous l’avez déjà prouvé ! Continuez à faire ce en quoi vous êtes compétant, ce que vous faites est important, ne vous vautrez pas dans la réaction.

    Clin d’œil, clin d’œil : Méfiez vous de l’effet Streisand…

    Répondre
  17. Shanfuyu
    Shanfuyu dit :

    Très bon texte Mendax,
    Je suis moi même abonné aux vidéos du Bouseux et à celles de la TeB depuis longtemps,
    Je vois les vidéos du Bouseux comme des gueulantes sans profondeur d’un petit Youtubers sur des sujets liés au « progressisme ». Il est tres souvent de mauvaise foi et se contredit régulièrement, il ne faut pas lui accorder une trop grande importance.
    Il ne convainc pas, il « gueule » avec de l’assurance certes, mais je ne vois pas comment les vidéos pourraient êtres gênantes.

    Enfin, malgré toute la rigueur de ton texte, il me semble dans une vidéo que le Bouseux disait qu’il ne débattrai pas avec un zététicien car ils sont experts dans l’art de gagner avec des mensonges. Bref tu peux lui expliquer avec un argumentaire digne de Broch et il te rétorquera un « ta gueule t’y comprend rien aux sciences humaines »

    Répondre
  18. ElizjahM.
    ElizjahM. dit :

    Eh beh c’est bizarre, je connaissais ton travail avant de connaître le Bouseux, et je t’ai toujours trouvé antipathique, condescendant et fort peu ouvert à la discussion et à la remise en question. J’ai découvert le Bouseux dans les 12 derniers mois, et dans sa dernière vidéo sur ton article, je retrouve énormément de choses qui ont résonné en moi en regardant tes vidéos et en lisant tes articles.
    Donc, bon, même sans découvrir la zététique et ton travail à travers le Bouseux, on peut être d’accord avec lui. J’attendais ta réponse, et j’dois dire que je suis déçu·e.
    ça m’enpêchera pas de te regarder à l’avenir, mais je sais à quoi m’attendre…

    Répondre
  19. Brad Odeth
    Brad Odeth dit :

    Acermendax,

    Je vous suis depuis un long moment et trouve votre travail remarquable sur bien des points!

    Cependant je suis obligé de vous dire là que vous vous méprenez. La critique du Bouseux était portée sur votre texte toujours en ligne depuis 2016, pas sur vous. Ce dernier est toujours consultable et n’a pas fait l’objet de relecture de votre part depuis. Vous devez comprendre que ce dernier n’est pas magiquement décontextualisé sous prétexte que c’est le VOTRE. Il rejoint un ensemble de critiques mal posées à l’encontre des « SJW » et se roule dans les même erreurs. La critique du bouseux est recevable en ce sens et votre réponse tombe à plat… Vous reconnaissez vous même que ce texte est bancal, pourquoi alors est-il encore en ligne ? Vous le jugez mineur dans votre ligne éditoriale en plus. Une réponse moins directe mais plus intelligente aurait été de supprimer ce qui à l’évidence n’est pas clair, puis de mettre en avant vos articles sur les sciences sociales que vous estimez beaucoup plus et reflètent davantage ce que vous défendez. C’est raté…

    En plus de cela vous rapprochez le travail du Bouseux au Raptor, c’est malhonnête en vu des différences de qualités et d’analyses flagrantes qui les séparent. Le Bouseux est par ailleurs le seul à faire ce qu’il fait à ma connaissance… La tonalité satyrique et pince-sans-rire de son émission ne retire rien à la pertinence de sa critique.

    Bref cette réponse est décevante, vous êtes capable de bien mieux et vous nous l’avez déjà prouvé ! Continuez à faire ce en quoi vous êtes compétant, ce que vous faites est important, ne vous vautrez pas dans la réaction.

    Répondre
  20. Bunker D
    Bunker D dit :

    Je ne suis vraiment pas fan de la vidéo du Bouseux et son lot de procès d’intentions. Néanmoins, cette réponse passe vraiment à côté du sujet, en plus déformer certains propos.

    Quand je parle de déformation, je parle par exemple de l’idée que le Bouseux considérerait que ton article sur les SJW engloberait tous les militants progressistes. Je n’avais pas un tel souvenir, et après vérification rapide (en fouillant les sous-titres), je n’ai rien trouvé de cet ordre. En revanche, on retrouve typiquement explicitement l’idée que tu parles au contraire de « franges » des milieux militants (vers 15:39 et 34:52 par exemple).

    Je trouve aussi assez discutable de souligner qu’il ne partage aucune critique des dérives militantes par les militants, quand il renvoie explicitement à quatre de ses vidéos en ce sens (26:03). L’une d’elles d’ailleurs (LBM94) mentionne la vidéo de Contrapoints, et sa description renvoie en plus vers une vidéo de Vivre Avec.
    De fait, lorsque tu écris « on ne règle pas un problème en niant son existence », il faut noter que le Bouseux ne propose absolument pas de nier ces sujets, qu’il reconnaît explicitement. Son propos est que déclarer l’existence de « SJW » et leur attribuer diverses pensées, cela n’explique en fait pas grand chose.

    Certes, parler de « SJW » n’est effectivement pas nécessairement essentialisant, et je ne pense pas que l’article de départ soit ainsi coupable d’essentialisme. En revanche, ça tend à attribuer les problèmes dont il est question à des individus et aux modes de pensée que l’article leur attribue, ce qui limite furieusement son analyse. (Et oui, l’article attribue bien des modes pensées : « … il/elle nie en grande partie … iel a raison par définition … iel sait mieux que vous … de son point de vue … toujours offensé … garde un jugement lapidaire sur le bout de la langue à dégainer à la moindre occasion … ». Et accessoirement, la recherche sur le vertue signaling fait état de processus subtils et insidieux, et l’invoquer dans ce genre de situation relève souvent plus de la psychologie de comptoir que de quoi que ce soit de pertinent.)

    Ce que propose explicitement le Bouseux (26:03), au contraire, est de traiter différents problèmes indépendamment, afin de pouvoir aborder les dynamiques et les discours qui les produisent. À l’intersection des dynamiques et des discours, il évoque d’ailleurs, en parlant de “primo-militants”, le problème de discours mal compris et alors appliqués n’importe comment (10:09), problème qu’on retrouve notamment lorsque la notion de parole aux concernés est appliquée avec un absolutisme absurde.
    Et il a bien raison de parler de traiter les différents sujets plutôt qu’appliquer une telle notion de « SJW » pleine de postulats sur les raisons d’actions. Prenons par exemple la prétendue « cancel culture », puisque cet l’invoque. Il serait erroné traiter les personnes engagées dans de tels phénomènes d’indignation virale comme des « SJW » visant activement à avoir ces effets. La violence de tels phénomènes relève d’une émergence de l’accumulation de jugements individuels exprimés par des personnes qui peuvent y participer tout en déplorant l’ampleur que cela prend (cf par ex. Sawoka & Monin, 2018 et 2020). Par ailleurs, Natalie Wynn (Contrapoints), revenant sur le sujet avec Vaush, souligne elle-même des réalités bien plus complexes (par exemple espérer des contenus trans-friendly ne ravivant pas des traumas, et la difficulté de pleinement concilier ça et militantismes). Même les militants recherchant un aspect “punitif” replacent ça dans des contextes stratégiques plus généraux (comme l’illustrent par exemple des interviews menées par Jon Ronson pour « So you’ve been publicly shamed »), regards compatibles d’ailleurs avec le rôle social des indignations morales (cf par exemple Crockett 2017, et Sawoka & Monin 2020), etc.

    Pour adresser des dérives du militantisme (ou ce que l’on juge comme tel), faire reposer le problème sur des individus auxquels on attribue des idées peu enviables (supériorité etc) ne fait pas avancer grand chose : ça produit une description ultra-douteuse voire carrément erronée du problème plutôt que de permettre d’en adresser les causes.
    En plus, et c’est une autre critique récurrente envers l’article, ça invite à coller cette étiquette un peu facilement à autrui, avec toutes les hypothèses que ça implique quant aux motivations de ces militants, permettant alors de les disqualifier et ne pas interroger les vraies motivations.

    Enfin, il faudrait reconnaître la responsabilité de l’auteur dans les manières dont un texte peut être interprété malgré ses intentions initiales, plutôt que de juste reprocher aux gens de mal comprendre. Surtout qu’il y a des endroits ici où cette critique est difficilement justifiable : « toujours offensé, et garder un jugement […] à dégainer », ça relève bien d’une affirmation sur l’état mental, ressenti ou pensé, plus que sur de l’action.

    Répondre
    • Irlok
      Irlok dit :

      Très bien résumé, bravo. C’est exactement le fond de la vidéo du Bouseux. Acermendax, passe à côté dans sa réponse. Il ne s’attarde que sur ce qui lui a déplut, et qu’il qualifie d’attaque personnel. La vidéo n’a pas pour vocation de « dresser un portrait » de lui, mais bien de se servir de son propos pour en faire sortir un discours, qui n’est pas celui de TeB, mais celui de ceux qui utilise et promeuvent le terme de SJW. Et si le Bouseux reprend un vieux texte « dépassé » d’Acermendax, c’est effectivement pas un hasard, c’est parce que son publique CONNAIT la TeB. Donc il n’est pas question de le pourrir face à des inconnus pour « clasher ».

      Répondre
  21. SebastienL
    SebastienL dit :

    Bonjour, j’espère que vous ne vous êtes pas mis martel en tête à cause de cet individu. Il a attaqué des youtubeurs, comme Frédéric Molas du JDG ou Tatiana Ventose. Vous pourriez même tirer une certaine fierté d’être sur la même liste.
    J’ai regardé sa vidéo. C’est uniquement à charge.
    Ah oui, il y a un fameux lapsus à 20:32, il vous cite et au lieu de dire « antiraciste », il dit « raciste » sans se reprendre, sans faire attention à ce qu’il dit (ça passe comme une lettre à la poste). Est-ce révélateur ? De quoi ? J’en sais rien, j’suis pas psy.
    Pour faire un lien, l’année dernière, vous avez fait une collab avec Manon Bril. Manon Bril a fait son dernier épisode animé sur la bière (très bon) avec Usul. Usul a interviewé cet individu, il y a un ou deux an, de façon très complaisante. Si les amis de mes amis sont mes amis, qui sont les amis des amis de mes amis ?
    Portez-vous bien.

    Répondre
  22. KitKat
    KitKat dit :

    Wow t’es condescendant, c’est chaud.
    Dire que je t’aimais bien, mais bon au final c’est dans les dramas que se révèlent les gens.

    Répondre
  23. Sergeileduc
    Sergeileduc dit :

    ouais, fin du coup, aucune preuve non plus que le terme ait été créé par les militants progressistes, eux même… Donc bon. Et quand on regarde sur google trends, la fréquence des mots, ça a quand même l’air corrélé avec le gamergate. C’est factuel. Je dis pas que corrélation = preuve, mais au moins, on part d’un truc… Mendax, quand il dit « oui c’est utilisé par les militants » il a quelle preuve ?

    Répondre
  24. terminator dupont
    terminator dupont dit :

    Toi-même tu sais que ce texte sert de joker zet aux anti-progressistes.
    Tu admets qu’il est biaisé et qu’il n’est plus d’actualité.
    Franchement… révise ton texte original. Et hop, problème réglé.

    Sinon tu ne peux pas accuser de bullshit quelqu’un qui te mets ton nez dans ton caca. Parce que dans l’état actuel ce texte est 1/ dangereux et 2/ un boulet qui dessert ta démarche zet.

    Répondre
  25. Chemin Gras
    Chemin Gras dit :

    Aïe aïe, ça me fait mal de lire une réponse de cette teneur. Je trouve votre travail, et plus largement celui de votre association tout à fait intéressant et pertinent. Celui du Bouseux, bien que d’un tout autre genre et certainement plus polémologique, l’est tout autant. En l’occurrence, cette vidéo, bien que satirique, me semble taper juste. Vous semblez d’ailleurs concéder que votre texte n’est plus vraiment en adéquation avec vos idées. Toujours est-il qu’en visionnant la vidéo, si je conçois que vos oreilles aient pu chauffer et qu’il doit être fort désagréable de ce voir mis en avant de cette manière, je n’ai pas eu l’impression qu’on vous trainait « personnellement » dans la boue.: pour le dire vite, je ne me suis pas dit « Quel con ce Mendax » – En revanche je me suis demandé « pourquoi avoir écrit ça ? ».
    …Et si peux comprendre dans une certaine mesure une réaction épidermique, je me repose la même question en lisant cette réponse fleurie…
    Un seul exemple : vous postulez que Le bouseux fait ce qu’il fait pour « gratter » l’attention à de gros Youtuber et des vues. Bon. Je doute fortement que ça soit le cas, mais admettons. En quoi cela rendrait-il la critique moins légitime ? Si je suis ce raisonnement, ça veut dire que des vidéos de la TeB traitant de Raoult, d’Hold Up, de Jacques Grimault, ou de Mahève Guibert ne sont qu’appeau à buzz et que ça délégitime tout votre travail d’analyse effectué à ce sujet ? Heureusement non…

    Répondre
  26. François
    François dit :

    Techniquement, ce n’est pas une bonne source en l’occurrence mais si on me copiait-collait une page Wikipedia qui correspond au propos, je considérerais que c’est valable comme citation. #Chipotage^^

    Répondre
  27. Sergio
    Sergio dit :

    Perso, je suis fait bloquer sur la chaîne YouTube du bouseux.
    Pourtant je n’ai proféré aucune insulte.
    J’ai du le toucher en plein cœur.
    Il me fait de la peine et ça j’aime pas.
    Salutations

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  28. King Ju
    King Ju dit :

    Bonjour Acermendax,

    Je vais tenter de faire cours. Je suis votre travail depuis maintenant quelque année, il m’as ouvert à la penser critique. C’est cette même pensé critique qui m’as fais découvrir le bouseux, à la suite des déboires D’astronogeek avec ses expériences sur Tweeter. A l’époque j’étais de l’avis D’astronogeek que les accusations à son encontre étais surtout des SJW qui n’ont rien compris à comment défendre leur cause, et s’attaque à des youtubeur pour la fame ou x autres raisons peux valorisantes. Mais j’ai été forcé de constater que certains youtubeurs de la penser critique ( Vled tapas et hygiène mental pour ne cité qu’eux ) lui on reprocher ses dires, critique qui à fais l’objet d’un live sur la chaîne de Tzitzimitl- esprit critique. C’est lorsque de se live que j’ai entendue le bouseux pour la première fois. Ce live m’as ainsi forcé à me remettre en question et à allez voir les arguments de ses sois disant SJW, pour moi ça a été le bouseux. Je dois dire que j’ai été conquis par ses arguments, j’ai été en capacité de comprendre en quoi Astronogeek avais été problématique, mais ça m’as surtout permis d’entamer une remise en question sur moi même, si j’avais été aveugles au fait qu’Astronogeek était dans l’erreur, à quoi d’autre j’avais été aveugle ? Bref je ne veux pas faire passer la parole du bouseux pour parole d’évangil, mais il a le mérite de proposé une critique à certains discours problématique pour les luttes progressiste. Quand je vois votre article vous faite passer sont travail comme une attaque à votre en contre alors que c’est clairement votre article qui est visé par la critique. La question que je me pose alors, c’est à quoi voulez vous restez aveugle Acermendax ? Sachez que tout ceci n’entame en rien l’affection que j’ai pour votre chaîne et le travail de votre associations. En espérant que tout ce drama vous amène as repenser votre position sur ses sujets. Bien à vous !

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  29. TruiteAgitee
    TruiteAgitee dit :

    Comme beaucoup ici, j’ai trouvé cette réponse navrante.
    J’admets bien volontiers ne pas avoir les capacités de retranscription nécessaires a un commentaire exhaustif a l’instar d’autres, mais voici quelques points qui m’ont marqués.
    « Non identifié aux compétences et qualifications inconnues » : et alors ? C’est un argument du niveau du gris maux, et si à l’époque j’avais ressenti bien de la joie de vous voir lui rétorquer que cela n’était en rien pertinent, vous voilà de l’autre côté du miroir ?? Affligeant pour le moins…
    Tout le laïus sur le « con » : l’utilisation de périphrases peut effectivement se révéler un peu plus demandeuse en temps, mais permet d’éviter toute confusion. Après ce passage, aucun doute ne subsiste sur le fait que vous en ayez après lui et non son discours/ses arguments (dont vous reconnaissez vous même a demi mots la pertinence dans votre conclusion, sans toutefois l’assumer trop non plus). Et n’essayez pas non plus de le justifier par le « mais c’est lui qui l’a fait d’abord » ça n’est ni le cas, ni un bon argument.
    « Gratter » de l’attention : un ton réducteur et hautain, comme dans tout le reste du billet d’ailleurs, pour designer faussement une pratique que vous même exercez, a savoir analyser le discours autres personnes ayant des opinions différentes des vôtres et qui présentent un intérêt argumentatif.
    Pour résumer, comme d’autres je vous ai connu bien avant de découvrir le bouseux. Et je trouvais votre travail très intéressant. Si l’intérêt principal restera là, un arrière goût désagréable viendra maintenant s’y superposer, sachant que vous appliquez vous même les méthodes que vous fustigez tant (homme de paille, citations hors contexte,…).
    Bref, pas de soutien cette fois-ci

    Répondre
    • Esteban
      Esteban dit :

      J’ai regardé la vidéo du bouseux…et il se votre dès le départ avec sa grille de lecture ( comme si le matérialisme était la seule disponible et que le conséquentialisme n’en était pas une).
      Ou quand il prend l’intitulé « je refuse qu’on me colle des étiquettes » pour dire plus que ce que ça ne dit pas( comprendre qu’acermendax refuse d’être traité de facho et préfère une critique constructive … Pas qu’il refuse d’être critiqué).

      On passe sur le « le raciste ne pose pas de soucis, c’est celui qui défend mal » qui indique avec une incroyable mauvaise foi que Acermandax ne s’attaque qu’au mauvais militants. Alors qu’un recul sur son travail montre justement que ce n’est pas le cas.

      Et je ne me base que sur le début. Je pourrais le faire sur chaque saillie d’après….mais ça serait aussi perdre trop de temps sur le sujet.
      Désolé mais on pouvait critiquer le texte sans pour aller autant dans la mauvaise foi et pire…. attaquer quelqu’un sur ses convictions en lui donnant une étiquette de facho.

      En ce sens, j’ai retrouvé le premier billet très pertinent. La critique peut-être très contre-productive quand elle est dans l’outrance.

      Ce billet, je ne l’ai pris que pour un billet d’humeur. C’est tout. J’ai pas de soutiens à lui donner mais c’est compréhensible.

      Répondre
  30. Rohani
    Rohani dit :

    Réponse pitoyable qui vient défendre un propos pitoyable. Je tombe de haut à vrai dire.
    Je pense que vous êtes déjà d’accord : n’utilisez plus jamais votre audience zet pour diffuser des propos politiques.
    Ça n’est pas dans votre domaine de compétences, ça n’est pas ce que votre public attend de vous, et vous n’avez même pas l’humilité nécessaire pour concevoir que vos propos soient réfutables.
    Je pense que des années à combattre des hommes de paille vous ont disqualifié pour vous attaquer à de vrais gens qui vous contredisent parce qu’il savent simplement mieux que vous.
    Ça n’est pas un débat en live, vous aviez le temps de vous remettre en question et appliquer vos propres préceptes. Et au lieu de ça…

    Bref j’ai mal à ma zététique.

    Répondre
    • Esteban
      Esteban dit :

      Peut-être qu’il faut prendre les gens pour ce qu’ils sont. Les gens ne sont pas des robots…et pour citer le bouseux dans sa vidéo sur astronogeek « si tu t’amuses à aller dans la rue et cracher à la gueule de personnes…ne t’étonnes pas de t’en prendre une ».

      Peut être que le billet d’humeur n’était pas nécessaire. Et qu’il aurait été préférable un billet d’analyse et de réponse. Mais il n’est pas présenté comme tel.

      Et pour être aller voir la vidéo du bouseux ( enfin, parce que je suis ses vidéos depuis peu), je l’ai trouvé d’incroyables mauvaises foi sur ce coup. Beaucoup d’arguments sont pertinents. Mais il n’était pas obligé de passer par de l’argumentaire homme de paille à outrance ( le fait de dépeindre chaque propos dans l’exagération ne permet pas une critique saine. Non le billet ne s’attaquait pas à tout les militantisme mais à un comportement. Et il aurait été préférable de questionner la pertinence de l’utilisation de swj pour cela sachant l’utilisation qui en est faite Aujourd’hui plutôt que de prétendre que c’est de la rhetorique politique)

      D’ailleurs ses attaques sont aussi très personnel, des le début « il met un intitulé pour dire qu’il n’accepte pas la critique » > ce qui est évidemment faux, il veut éviter juste les étiquettes faciles. « Il est culotté quand même…blablabla.. c’est ce qu’il fait en permanence, il a toujours raison quand tu lui apportes des arguments  » > j’ai déjà suivi des conversations ou il changeait d’avis. La critique pertinente peut être bonne.

      En tout cas , ce cas de figure montre exactement la teneur du problème. Les gens ne sont pas bêtes et peuvent comprendre. Surtout quand il s’agit de gens qui ont des valeurs similaires. Mais si tu les braques en les traitant de facho réactionnaires en contorsionnant ce qu’il disent pour dire ce qu’ils ne disent pas ( ce qu’a fait le bouseux) , t’obtiens l’inverse et un billet d’humeur.

      C’est presque un cas d’école de ce qu’a dénoncé mandax

      Répondre
  31. Zed
    Zed dit :

    « Les militants progressistes ont toute ma sympathie »

    C’est chaud quand même de lire des trucs pareils…

    Répondre
    • Fachovilain
      Fachovilain dit :

      Tu découvre aujourd’hui que tout ces gens sont d’extrême-gauche ?
      C’est un petit monde et ils sont tous liés les uns aux autres, acermendax ne fait pas de la zététique, mais de la politique. Comme linguisticae ne fait pas de la linguistique, nota bene ne fait pas de l’histoire etc..
      Ils font tous de la métapolitique de gauche, du gramcisme, pour gauchiser les esprits.
      Cet article est juste une querelle de clocher entre deux gauchistes. Ils sont d’accord sur le fond : nous ethnocider.
      Pour eux, le marxisme est une science, leur religion c’est l’égalité, ils se disent progressistes pour faire bien, en y réfléchissant ca veut rien dire « progressiste », n’importe qui pourrait se réclamer du progrès. Tout dépend ce qu’on met derrière.. à notre époque, en occident, on y met que des thèmes d’extrême-gauche

      Répondre
  32. Gilles
    Gilles dit :

    J’aurais aimé que vous laissiez tomber. La critique du terme SJW me semble très juste, et beaucoup de sophismes relevés sont tout à fait pertinents. Là on a un texte revanchard qui n’apporte pas grand chose. J’aime beaucoup votre travail. Mais là c’était dispensable. Le style agressif du bouseux peut être déplaisant, c’est vrai. Mais dommage de tomber dans le panneau. Surtout avec des arguments très décevants tels que « un homme non identifié aux compétences et qualifications inconnues » quand vous expliquez d’habitude (exemple dans votre dernière vidéo) et à juste titre que c’est un fallacieux.

    Répondre
  33. Aem
    Aem dit :

    il est pas le sujet de la série de vidéo, mais il est tout de même le sujet principal d’une vidéo de 1h30 qui le descend en se basant sur une incompréhension (volontaire ou non, ça dépend de si on considère le Bouseux comme con ou mal intentionné) complète de l’article, je pense que répondre est tout a fait dans ses droits, SJW comme définit par le Bouseux est un terme fourre tout, mais si on utilise la définition qu’en propose Mendax (ce qui devrait etre le cas pour comprendre un article dont c’est le sujet) ce terme décrit une réalité observable.

    Répondre
  34. Aem
    Aem dit :

    pourriez vous m’expliquez en quoi Astronogeek a été problématique en dénonçant la cancel culture ? parce que la vidéo du Bouseux m’a laissé sur ma faim, peut etre que quelqu’un qui l’a comprise pourrait m’éclairer, et puis il faut dire que devoir réécouter 3 fois chaque phrase pour être sûr d’avoir bien entendu c’est pas pratique.

    Répondre
  35. Di Martino Isabelle
    Di Martino Isabelle dit :

    Un bref témoignage (mais sans captures car cela remonte à plus d’une dizaine années) où, si j’ai bien compris « l’affaire », je vois une similitude avec la réaction d’Acermedax : M’étant aventurée sur FB à discuter avec des « Végans », j’avais pointé l’impact négatif de leur virulence pour leur lutte et conseillé la pédagogie plutôt que l’agressivité, je n’y parlais pas du fond et je suggérais simplement, sans polémique, d’autres outils pour sensibiliser à ces questions. J’ai été très surprise alors de l’avalanche d’agressions et hostilités me visant directement. Après avoir tenté d’expliciter en vain ma démarche, j’ai abandonné toute discussion (stérile) et conclu que, d’une part je n’avais décidément pas « l’âme militante »(!), et que leur attitude relevait d’un sectarisme à fuir. Soit comment des idées méritant d’être émises et discutées se retrouvent en définitive oblitérées à cause d’une posture radicale, fermée et violente.

    Répondre
  36. Clapiot
    Clapiot dit :

    Acermendax en roue libre. L’exemple typique de l’homme imbu de sa personne qui ne supporte aucune contradiction. Redescends de tes grand chevaux, mecton.

    Répondre
  37. erkum
    erkum dit :

    A la sortie de cet article je me pose une question. Pourquoi « terriculum ridicula », peut-être que je n’ai pas compris quelque chose mais pourquoi « terriculum » neutre avec un « ridicula » féminin ? Quelqu’un aurait-il une explication ?

    Répondre
      • erkum
        erkum dit :

        Ah c’est clair maintenant, eh bien cela aura donné l’occasion à un latiniste de découvrir ce format audiovisuel très sympathique ! Et cela me fait encore regretter que nous n’ayons pas de formation dans les domaines où s’appliquent les langues anciennes comme la médecine et la biologie, mais j’imagine que l’inverse est aussi vrai. Chacun sa spécialité! (mais je reste admiratif sur l’attention portée par la TeB sur les sciences humaines, et la volonté de décloisonnement des spécialités qui découle de votre travail). Macte laboribus !

        Répondre
        • Acermendax
          Acermendax dit :

          J’ai regretté bien tard de n’avoir pas eu envie de faire du latin au collège. Je n’étais pas très scolaire, j’ai manqué bien des occasions de m’instruire. 🙂

          Répondre
  38. xiao pignouf
    xiao pignouf dit :

    Je vous suis depuis pas mal de temps, avec beaucoup d’estime pour votre travail, sans pour autant être d’accord avec tous vos points de vue. Je dois dire qu’avec l’affaire du Bouseux (dont j’apprécie également les analyses), vous m’avez grandement déçu, comme souvent lorsque vous sortez de votre domaine de compétence. Bien que vous vous en défendiez de manière tout à fait mensongère, vous avez très clairement accusé un homme en surfant sur une vague de « drama » qui ne vous concernait en rien (mis à part peut-être ce doux sentiment de revanche vis-à-vis de quelqu’un qui avait critiqué une de vos prises de position), sans respecter la plus fondamentale règle de la présomption d’innocence. La justice a finalement tranché en sa faveur : Bouseux, ainsi que j’en avais le sentiment dès les commencements de cette affaire, n’est pas le monstre que vous avez décrit. Ce n’est pas un violeur, ni un agresseur sexuel. Vous vous honoreriez d’un mea culpa, même si je doute que vous ayez ce courage. Dans le cas où vous regarderiez ailleurs, honte à vous.

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      Savez-vous qu’il y a toujours deux plaintes contre ce monsieur en cours d’instruction ? Savez-vous que dans la première affaire, il n’a pas été « jugé innocent » mais simplement que les charges ne sont pas suffisantes pour un procès et que la justice ne dit pas qu’il ne s’est rien passé, que c’est un chic type, ni ne valide rien de son propos ? Savez-vous que dans notre vidéo nous nous contentons de lui imputer ce qu’il avait alors librement ADMIS avoir fait et rien d’autre ? Savez-vous ce qu’est la culture du viol qu’il illustre dans ses vidéos de l’époque, ce qui avait à la réaction que nous avons eu en vidéo ? Je vous conseille de vous pencher sur ces questions. Cordialement.

      Répondre
      • xiao pignouf
        xiao pignouf dit :

        Conneries ! Il n’a jamais rien admis. Ce sont vos interprétations. Votre vidéo, que je n’avais pas vue au moment où vous l’avez faite, est accusatrice et votre comportement indigne. Ne venez pas me donner des leçons sur la culture du viol. Il n’y a pas eu viol. Ni agression sexuelle comme vous l’avez prétendu à maintes reprises dans votre vidéo. Juste une possible incompréhension entre deux personnes en train de faire l’amour, en un lieu et un moment où vous n’étiez pas présent. Ce qui est drôle, c’est que vous vous êtes comportés comme les plus crassement idiots des SJW que vous avez pourtant critiqués…

        Répondre
      • xiao pignouf
        xiao pignouf dit :

        En outre, j’aimerais vraiment savoir d’où vient votre expertise sur la culture du viol… Vous êtes biologiste… Vous avez suffisamment critiqué les non-experts pour s’être stupidement exprimés sur le covid…

        Répondre

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