La Science des Balivernes

Présentation en vidéo des « 4 principes de la Baliverne »

Un extrait du 1er chapitre

« Nous sommes une espèce extraordinairement sociale. On peut l’oublier facilement dans le charivari des imprécations politicardes, des revendications tumultueuses, des répressions brutales et sous le grommellement quotidien auquel nous participons tous, mais dans le paysage animal de notre planète, Homo sapiens s’avère particulièrement doué pour porter secours à ses semblables, pour accorder son aide et sa confiance. On peut faire mieux, c’est une évidence, mais n’oblitérons pas cette spécificité, car elle est le terreau de la baliverne : vous ne ferez pas croire grand-chose aux membres d’une espèce où personne n’accorde sa confiance.

La confiance est une stratégie darwinienne. Nous manifestons cette compétence parce que ses déterminants héréditaires ont été favorables à la survie et à la reproduction de nos ancêtres. Faire confiance a priori à nos semblables améliore notre sort, à condition d’avoir de la mémoire et de ne pas oublier quand un mensonge est proféré afin de ne pas être trompé deux fois. Celui qui ne fait confiance à personne et ne croit rien de ce qu’on lui dit qu’il ne puisse vérifier lui-même se prive des avantages qu’il y a à faire confiance (à ceux qui en sont dignes). Surtout, il se prive de la possibilité d’apprendre à distinguer les sources fiables. Cette stratégie de la méfiance totale est étrangère à la nature humaine : les enfants croient tout ce que leurs parents leur disent et c’est une bonne disposition, car ainsi ils évitent de se mettre en danger. Nous écoutons les conseils de nos amis, ce qui nous prémunit contre nombre d’erreurs. Nous acceptons pour vrai ce que nous disent nos professeurs, ce qui nous permet d’apprendre plus d’une chose utile (pourvu qu’on se garde de penser détenir une vérité absolue). Nous reconnaissons à des professionnels une expertise sur ce que nous ignorons et nous nous fions à leurs diagnostics ainsi qu’aux solutions qu’ils préconisent. En accordant notre confiance, nous apprenons à doser notre usage du doute. Nous ne savons pas fonctionner autrement et il serait étonnant qu’une société humaine puisse se passer de ce processus.

Or, si notre vie sociale nous oblige à faire confiance, souvent, à nos semblables, nous voyons bien que rien ne saurait nous éviter d’être, de temps à autre, les victimes de tricheurs, de menteurs, d’escrocs et de baratineurs. Nous ne saurons jamais nous débarrasser des balivernes, pas plus que des illusions d’optique ou des jugements hâtifs. Notre vulnérabilité à la baliverne est un produit dérivé de notre évolution. Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à en atténuer les effets néfastes ! »

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1 réponse
  1. Charmarke Mahamoud
    Charmarke Mahamoud dit :

    Tes inepties sont basés sur un faux prémisse.

    ‘La théorie de l’évolution de Darwin est un fait.’

    L’image d’une ligne de créatures ressemblant à des singes évoluant progressivement vers un être humain est l’une des images les plus emblématiques au monde. Cette image est universellement reconnue et ne nécessite aucune légende. Même si vous ne saviez rien de l’évolution, vous avez peut-être vu cette image dans une publicité ou autre, et c’est probablement la façon dont vous croyez que l’évolution fonctionne.

    Aussi populaire que soit cette image, elle est fausse ! La représentation que donne cette image ne correspond pas au fonctionnement de l’évolution et constitue une déformation grossière de la théorie de l’évolution. Les biologistes se plaignent depuis longtemps de ce que cette vision populaire du progrès de l’évolution est tout simplement fausse. Henry Gee – paléontologue, biologiste évolutionniste et rédacteur en chef de Nature (la revue scientifique la plus prestigieuse au monde) – a déclaré à propos de cette image iconique:

    “The idea of human evolution as a tale of inevitable progress is, however, a travesty, and has nothing much to do with Darwin. The bastardized view of evolution that’s become so much a part of the general consciousness—so much so that it’s so much low-hanging fruit for admen—owes much to Ernst Haeckel, Darwin’s number one fan in Germany.”

    Source: Henry Gee, The Accidental Species, 2013, University of Chicago Press; Reprint edition, p14

    Que ressent-tu en apprenant que ce que la plupart des gens croient à propos de l’évolution est faux selon les biologistes évolutionnistes ? Tu es peut-être un peu curieux de savoir d’autre chose à propos de l’évolution. C’est l’objectif de mon commentaire: te faire changer de paradigme dans ta réflexion sur les choses que tu tenais pour acquises à ce sujet. Tu apprendras la différence significative entre la perception de l’évolution darwinienne par le public et la façon dont elle est réellement comprise par les universitaires, scientifiques, etc.

    Au niveau public, l’évolution darwinienne est acceptée comme étant aussi vraie que le fait que la Terre tourne autour du Soleil. Pourtant, aucun biologiste ou philosophe des sciences n’affirmerait cela au niveau académique, car il n’existe pas de vérité absolue en science. Au contraire, le concept est considéré comme une théorie scientifique valide qui s’inscrit dans un cadre probabiliste. Il repose sur de multiples hypothèses et ses idées fondamentales font encore l’objet de controverses. Ce n’est pas l’avis de quelques biologistes marginaux – aucun biologiste ou philosophe des sciences ne le nierait.

    Il est important de noter à ce stade que des arguments tels que « 97% des scientifiques croient en l’évolution, elle doit donc être vraie » sont tout simplement trompeurs.

    Il est peut-être vrai que les scientifiques le croient, mais nous devons préciser l’essence de cette croyance et son fondement. Cela ne signifie pas que les scientifiques le croient absolument vrai ; cela signifie qu’ils l’acceptent comme une théorie scientifique valide – c’est tout. Même le plus célèbre partisan actuel de l’évolution darwinienne, le professeur Richard Dawkins, ne la croit pas absolument vraie:

    “Darwin may be triumphant at the end of the twentieth century, but we must acknowledge the possibility that new facts may come to light which will force our successors of the twenty-first century to abandon Darwinism or modify it beyond recognition.”

    Source: Richard Dawkins, A Devil’s Chaplain, Mariner Books, 2003, p81

    Les savants mentionnés ci-dessous sont des biologistes et des philosophes des sciences laïques de premier plan. Aucun d’entre eux ne croit au créationnisme, au dessein intelligent ou à quoi que ce soit de ce genre. Il est important de le souligner, car l’impression que beaucoup de gens ont est que seules les personnes religieuses critiquent la théorie de l’évolution.

    La première chose à faire est de faire la distinction entre l’évolution et la théorie de l’évolution de Darwin (également connue sous le nom de darwinisme ou néo-darwinisme). Au niveau public, ces termes sont considérés comme identiques, mais ils ne le sont pas au niveau académique.

    Quelle est donc la différence ? L’évolution, en tant que concept général, signifie un changement biologique au fil du temps. En revanche, l’évolution darwinienne comporte deux parties : premièrement, l’histoire de la vie est représentée par un arbre où tous les organismes qui ont jamais vécu remontent à une origine commune, et deuxièmement, la sélection naturelle est le principal mécanisme moteur de tous ces changements biologiques.

    L’évolution est une observation de base dans la nature, que nous pouvons voir sous nos yeux. Ce type d’évolution de base est vrai et se produit tout autour de nous : les populations de papillons changent biologiquement au fil du temps, les bactéries deviennent résistantes aux médicaments, les poissons perdent des traits qui leur sont nuisibles au fil du temps, et ainsi de suite. Personne ne conteste le fait que ce type d’évolution biologique est omniprésent, et cela était bien connu avant Darwin. Même l’être humain le plus primitif, qui n’a eu aucune interaction avec le monde civilisé, conviendrait que cette évolution est une observation indéniable.

    L’évolution darwinienne, en revanche, prétend être plus que cette évolution observable de base. Selon l’évolution darwinienne, toute la vie a évolué à partir d’une seule cellule, et tous les changements biologiques se sont produits principalement en raison de la sélection naturelle.

    Bien qu’il soit absolument clair qu’il existe une différence entre l’évolution et le darwinisme, une grande partie du grand public pense qu’il s’agit d’une seule et même chose. Cette confusion n’est pas sans conséquence. En effet, les gens confondent cette apparente évolution observable avec l’évolution darwinienne. Ils pensent que les preuves de la première sont des preuves de la seconde. Ce n’est tout simplement pas vrai. L’évolution darwinienne repose sur les thèses jumelles de l’arbre de vie (the tree of life) et de la sélection naturelle (natural selection), qui nécessitent toutes deux des preuves autres que l’observation fondamentale de l’évolution elle-même. Il est important de clarifier cette distinction, car prétendre qu’elles sont identiques et s’en servir pour argumenter en faveur de la vérité de l’évolution darwinienne revient à commettre un sophisme d’équivoque.

    L’évolution darwinienne est basée sur un cadre probabiliste qui repose sur des hypothèses.

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