FakeMed – Médecines alternatives et sophismes dans les médias

Les médias sont là pour nous informer, et à cette fin, on attend qu’ils donnent la parole à des personnes disposant de connaissances dont le partage est bénéfique au public.

Le 18 mars 2018, 124 médecins ont co-signé dans le Figaro une tribune qui dénonce sévèrement des dérives dans la pratique de certains professionnels de la santé : des praticiens qui utilisent des médecines dites « alternatives », « douces » ou « non-conventionnelles », c’est-à-dire, en clair, des thérapies qui ne respectent pas les exigences de la médecine fondée sur les preuves (evidence based medicine en anglais). Dans la mesure où nous souhaitons tous pouvoir disposer des meilleurs traitements sans risquer notre vie où celle de nos proches à chaque pilule, nous voulons que toutes les thérapies soient testées afin de s’assurer qu’elles ne peuvent pas nous nuire et qu’elles effectuent bel et bien le soin que l’on attend d’elles. Par conséquent, la tribune qui se borne à rappeler cette exigence et à en tirer les conclusions devrait être d’une grande banalité. Mais elle ne l’est pas du tout, et c’est la réaction des médias qui nous le montre.

 

 

Chronique dans le Figaro, 18 mars 2018.

 

 

Nous avons assisté, sur les antennes de France Inter, LCI et d’Europe 1 notamment, à un déferlement de réactions offusquées et de tentatives désespérées de défendre des pratiques, du seul fait qu’elles sont entrées dans les mœurs, et font donc partie de la vie de beaucoup de gens. À ce titre, elles mériteraient une forme de respect, d’immunité à la critique, un principe assumé mais que personne ne prend la peine de justifier… peut-être parce que c’est une position injustifiable.

Une lecture de la situation avec les concepts de la pensée critique permet de soupçonner un besoin de rationalisation : on cherche à justifier des pratiques largement répandues auxquelles beaucoup ont recours sans trop savoir pourquoi ; l’absence de connaissance sur la raison de ces choix thérapeutiques va créer une sorte de relation intime entre le patient et ces thérapies par un mécanisme expliqué par la théorie de l’engagement. En l’absence d’argument rationnel pour justifier mon choix, il n’existe aucune distance entre la pratique en question et ma personnalité, je pense donc que si j’utilise telle thérapie, c’est parce que cela me correspond, et dès lors toute critique de la thérapie est une critique qui m’est directement adressée. Il n’y a guère d’espace pour le débat : la critique raisonnée du bien fondé de ces thérapies ne produit pas une réponse raisonnable sur le terrain des arguments, mais une réaction émotionnelle. Je reçois la critique de la thérapie comme une injure personnelle.

 

En réalité, la tribune n’est pas une injure faite aux patients ni un brûlot contre des escrocs, mais une alerte vis-à-vis de ce que nous acceptons de croire dans un pays où les gens ont plus confiance dans l’homéopathie que dans les vaccins (à l’exact opposé de ce que les connaissances scientifiques nous donnent à savoir). Le débat doit être mené sur le terrain des arguments rationnels : existe-t-il des éléments de preuve de l’efficacité ou de l’inefficacité de certaines thérapies ? La réponse est oui mais les médias semblent étonnamment gênés par l’existence de résultats scientifiques. La science, parfois, nous dérange, on le sait bien. Elle dérange les créationnistes, les climatonégationnistes, les révisionnistes de l’histoire, les croyants dans la nocivité des ondes téléphoniques… et dans ces cas-là les média savent bien le dire et ne traitent pas les scientifiques de « Pères la morale », comme se permet de le faire Mathieu Vidard dans une chronique sur France Inter le 20 mars.

 

France Inter à la rescousse des thérapies sans efficacité ?

Voici la réaction de Mathieu Vidard sur France Inter.

Disponible ici : https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-20-mars-2018

 

« Surfant sur le thème des fake news, nos docteurs déguisés en oies blanches, se drapent dans l’arrogance de leur respectabilité scientifique pour dézinguer –je cite- ces fausses thérapies à l’efficacité illusoire. »

On appréciera le jugement (on appelle ça une attaque ad personam) qui part du principe que la critique est nécessairement signe d’arrogance plutôt que d’exigence de la démarche scientifique. Nous verrons que la chronique dans son entièreté n’est pas avare de moisissures argumentatives.

« Et d’en appeler au Conseil de l’ordre des médecins pour sévir contre les fous furieux de la granule et renvoyer au fin fond du Larzac ces dangereux baba cool qui empoisonnent les patients à coup de Nux Vomica et d’Arnica Montana 30 ch. »

Un journaliste consciencieux ne prétendrait pas que la tribune dénonce un « empoisonnement » puisque ce mot n’apparaît nulle part, pas plus que « fou furieux de la granule » ni aucun des termes employés dans cette phrase. L’homéopathie prise à haute dose ne peut sans doute empoisonner que les gens intolérants au lactose. Pour mieux voir comment le journaliste commet un sophisme de l’épouvantail, lisons ce que la tribune dit réellement sur les dangers des médecines parallèles / alternatives :

« Les thérapies dites « alternatives » sont inefficaces au-delà de l’effet placebo, et n’en sont pas moins dangereuses.

  • Dangereuses, car elles soignent l’inutile en surmédicalisant la population et en donnant l’illusion que toute situation peut se régler avec un « traitement».
  • Dangereuses, car elles alimentent et s’appuient sur une défiance de fond vis-à-vis de la médecine conventionnelle comme le montrent les polémiques injustifiées sur les vaccins.
  • Dangereuses enfin, car leur usage retarde des diagnostics et des traitements nécessaires avec parfois des conséquences dramatiques, notamment dans la prise en charge de pathologies lourdes comme les cancers. »

 

La caricature de Mathieu Vidard sur France Inter n’a aucun pouvoir explicatif, elle n’informe pas les auditeurs du service public sur la réalité du contenu de cette tribune. Elle est la pure manifestation d’une volonté de contre-argumenter… sans argument.

« Si cette tribune n’était pas franchement insultante pour les praticiens comme pour les 40% de Français qui ont recours aux médecines alternatives, on s’amuserait des arguments de ces pères la morale. »

« L’insulte aux patients » est un sophisme du chiffon rouge qui travestit la tribune pour en faire un acte de pure malveillance, donc indéfendable. La tribune n’insulte personne, relisez-la bien. Naturellement, il n’est pas plaisant de voir critiquée une pratique médicale dont on est soi-même consommateur ; on se sent floué. Et certains patients éprouveront un sentiment très désagréable à la lecture de cette tribune (peut-être une forme de dissonance cognitive). Mais est-il raisonnable d’accuser de vous traiter d’idiot celui qui vous prévient que l’empereur est nu, en espérant ne pas réellement passer pour quelqu’un qui manque de jugeote ?

« Lorsqu’on pense aux dizaines de milliers de personnes qui sont devenues gravement malades ou qui ont passé l’arme à gauche en raison des effets secondaires de médicaments allopathiques type Médiator ou Distilbène, ou lorsque l’on sait que les somnifères ou les anti-dépresseurs sont prescrits de façon excessive, qu’ils représentent des bombes à retardement tout en faisant la fortune de laboratoires pharmaceutiques véreux ; on se dit que notre club des 124 pourrait légèrement baisser d’un ton. »

Ici le sophisme est celui de la double faute : X n’est pas une discipline sans défaut, elle pose des problèmes ; sous-entendu : alors ne venez pas critiquer Y, c’est injuste ! Cette manœuvre est de nature à convaincre les déjà-convaincus qui ont besoin de n’importe quel argument pour défendre leur position. La faute qui serait commise par X n’est en rien une réponse montrant que la critique de Y n’est pas justifiée.

Mais au-delà du simple sophisme, permettez qu’on s’étonne que monsieur Vidard emploie le mot allopathie, terme inventé par les homéopathes pour (dis)qualifier la médecine scientifique et instaurer une illusion d’équivalence entre les deux. D’un côté il y aurait l’homéopathie et de l’autre l’allopathie, deux pratiques également respectables. Imaginez qu’on dise la même chose des négationnistes qui estiment que leur version de l’histoire a la même valeur que celle des « historiens classiques » et vous aurez sans doute une idée de l’aberration que cela représente.

Dès lors, on se réjouit que Radio France ait annoncé récemment vouloir se doter d’un conseil scientifique, il sera utile pour éviter ce qu’on appellera charitablement une maladresse lexicale… qui flirte avec la faute professionnelle. La faute serait caractérisée s’il s’avère que Monsieur Vidard adopte pleinement la rhétorique des Laboratoires industriels Boiron. Il va sans dire qu’on attend mieux de la part de l’animateur de La Tête au Carré,  l’une des rares émissions de qualité sur la science dans les médias français.

 

« Dans cette tribune, les médecins écrivent que l’homéopathie n’est pas scientifique.

Et ils ont raison puisqu’aucune étude sérieuse n’a prouvé à ce jour une quelconque efficacité de cette thérapie. Le contenu scientifique des médecines alternatives est vide. Rien d’autre que l’effet placebo. Et alors ? »

L’état de l’art est un peu plus précis que ça. Nous ne sommes pas en face d’une absence de preuve, mais bel et bien dans la situation ou l’absence d’effet spécifique est attestée par des méta analyses qui ont conduit des académies scientifiques à dire explicitement ce que de très nombreuses études ont démontré : l’homéopathie n’a pas d’efficacité et sa pratique relève de la pseudoscience.

  • Un rapport au gouvernement Australien a effectué la revue systématique de 225 études impliquant 1800 scientifiques. Il conclut à l’inefficacité de l’homéopathie (2015). Lire ce rapport.
  • Le conseil scientifique des académies des sciences européennes « recommande une approche fondée sur la preuve scientifique » (2017). Il déclare : « La promotion et l’utilisation des produits homéopathiques risquent d’entraîner des dommages importants ». Lire la communication.
  • L’académie des sciences Russe déclare que l’homéopathie est une pseudoscience dangereuse qui ne fonctionne pas (2017). Voir cette déclaration.
  • Les Etats Unis exigent que les « traitements » homéopathiques affichent clairement sur leur emballage qu’ils ne fonctionnent pas (2016). Source.
  • S’appuyant sur le corpus scientifique, le département de la santé britannique juge que l’homéopathie est un gaspillage de ressources (2017). Lire la publication de la NHS.

 

Continuons la chronique de Mathieu Vidard…

« Est-ce que tous les allopathes peuvent se vanter de pouvoir soigner chaque maladie de façon rationnelle ? Non bien sûr. »

Nouveau sophisme, celui de la solution parfaite : Les praticiens de la médecine fondée sur les sciences (qui ne s’appellent jamais des allopathes) travaillent à étayer avec des preuves les prétentions thérapeutiques de leurs pratiques. Qu’ils échouent à soigner tout le monde ne valide évidemment aucune forme de charlatanerie alternative, et on ne devrait pas laisser croire le contraire sur une antenne sérieuse.

« Alors n’est-il pas possible d’admettre qu’il existe parfois une part de magie permettant de soigner ? »

Que dire ? Devons-nous vraiment subir une obscurantiste défense de la pensée magique de la part d’un journaliste scientifique sur un sujet de santé ? Que la science actuelle n’explique pas tout est une chose bien connue, et d’abord par les scientifiques eux-mêmes. Mais invoquer la magie n’a jamais fait progresser la connaissance, et nul n’est censé l’ignorer.

 

« En conclusion de leur tribune, les 124 exigent que l’ensemble des soignants respectent une déontologie et qu’ils proposent à leurs patients une écoute bienveillante. Il fallait oser ! Car c’est précisément à cause d’une médecine conventionnelle déshumanisée que les malades fatigués d’être considérés comme de simples organes sur pattes, se tournent vers des praticiens capables de passer du temps avec eux et de les écouter. »

Oui, il fallait oser ! Car Mathieu Vidard a raison sur un point : la médecine conventionnelle n’est pas assez humaine, elle laisse sans réponse certains besoins des patients. Il est grand temps qu’elle s’en rende compte, fasse son autocritique et travaille à apporter des réponses compatibles avec l’éthique scientifique et le respect du consentement éclairé du patient, plutôt que de se laver les mains des conséquences des choix que les patients font par défaut, par désespoir de se sentir pris en charge. Or, c’est exactement le sens de la tribune qu’ici il malmène à mauvais escient.

 

« On se demande bien quel est l’intérêt d’une tribune aussi péremptoire à l’heure où la médecine allopathique pourrait largement balayer devant sa porte plutôt que d’avoir le mauvais goût de dénigrer le travail de ses confrères. »

La question rhétorique qui vient clore cette chronique ressort de la logique conspirationniste, et c’est très alarmant. Apparemment, il faudrait que les auteurs de la tribune aient un but caché, un agenda, un intérêt personnel et étranger à celui de la société dans son ensemble. Il est peut-être plus raisonnable de ne pas suspecter la malveillance de ces médecins qui osent secouer leur profession. Et s’ils le faisaient pour l’amour de leur métier, par inquiétude de voir des allégations sans preuve être gobées et donner lieu à des profits considérables ?

 

Les laboratoires Boiron, parangon de l’industrie chimique, engrangent des centaines de millions d’euros par an. Leur dirigeant, l’héritier de l’entreprise Christian Boiron, n’hésite pas à déclarer « il y a un Ku Klux Klan contre l’homéopathie » (source)  ou encore « Nous travaillons sur les maladies lourdes comme le cancer et le sida. Encore une fois, il ne faut pas enfermer l’homéopathie dans des maladies légères. » (source) tandis que Homéopathes sans Frontière apporte à des populations vivant dans des régions hautement épidémiques des traitements qui ne sont pas des médicaments et qui donnent aux gens une fausse illusion d’être protégés contre des maladies graves… L’AFIS s’alarme : « l’OMS a rappelé que cette pratique « n’avait aucune place » dans la prise en charge des patients atteints de maladies graves telles que le sida, la tuberculose, la malaria, les grippes, ou encore les diarrhées chez les enfants. » (source).

 

L’état de l’art scientifique est clair sur ces sujets, et il faudrait avoir le courage de remettre en question nos habitudes : l’homéopathie et les médecines alternatives sont dangereuses. Au-delà de la chronique de Mathieu Vidard, indigne du service public, d’autres personnalités médiatiques ont apporté leur pierre à l’édifice sophistique qui s’érige en réaction à la tribune, même si certain·e·s comme Géraldine Woessner se montrent beaucoup plus consciencieux et respectueux de la démarche scientifique.

 

Sur twitter, quelques médecins soulignent les problèmes potentiellement graves qui entourent la pratique des médecines alternatives.

 

Emission « La république » sur LCI

La tribune #FakeMed a été rédigée notamment par François de la chaîne Primum Non Nocere et Jérémy Descoux de la chaîne Asclépios. Le 19 mars, ce dernier est reçu sur le plateau de La République LCI, où il subit 14 minutes d’un harcèlement rhétorique qui ferait une superbe publicité pour les biais cognitifs et les sophismes : un festival de déclarations dénuées du moindre esprit critique, de la moindre prudence épistémique, de pures tentatives de justifier ce que l’on croit sur la base de ce qu’on souhaite être vrai.

Pour que LCI mérite le I de Information, nous souhaiterions que la chaîne informe le public sur la fabrication des remèdes homéopathiques, sur leur composition et les études sérieuses, en double aveugle, qui se penchent sur leurs effets putatifs. Comment se fait-il que dans notre pays 57% des gens utilisent un traitement sans quasiment rien en savoir ?

Voici quelques moments choisis qui illustrent la maltraitance de la science et de la logique dans nos médias :

Roselyne Bachelot « L’homéopathie française et les laboratoire français sont les plus renommés dans le monde. Vous allez donner un véritable coup de poignard à une industrie française. »

La phrase se passe quasiment de commentaire : la France a aussi une industrie de l’armement qui rapporte beaucoup d’argent. Faut-il à ce titre se retenir de critiquer la prolifération des armes ?

Charles Beigbeder « Il y a une sagesse populaire qui, depuis des milliers d’années… Eh oui ! L’acupuncture, c’est la civilisation chinoise qui nous l’apporte. C’est 3000 ans de pratique. Et ça marche ! Vous savez, vous dites « oui la science ne peut pas démontrer…[« que ça marche » NDR] » oui mais elle ne peut pas démontrer non plus que ça ne marche pas, et elle ne comprend pas. Je crois qu’il faut être humble, modeste par rapport à notre compréhension du corps humain. Vous savez que dans l’embryogenèse on sait toujours pas comment ça marche. (…) soyons humbles. Il y a beaucoup de français qui utilisent ces médecines. (…) n’allons pas tout rejeter au nom de la science, c’est un ingénieur qui vous le dit »

 

Cet homme d’affaire et politicien fait la leçon à des médecins en leur disant d’être plus modestes et en alignant un appel à l’ancienneté, un appel à la sagesse populaire (ad populum), un appel à l’ignorance et enfin un appel à l’humilité que suit un appel à l’autorité dans une étourdissante enfilade sophistique qui fera un excellent cas d’école pour mes cours sur l’esprit critique.

« Un ingénieur n’est pas forcément un scientifique » dixit un ingénieur de notre équipe.

 

En réalité, la science peut bel et bien démontrer l’absence d’efficacité, et elle l’a fait, comme nous l’avons rappelé un peu plus haut avec les publications des institutions scientifiques.

 

Alexandre Malafaye « Quand tout d’un coup on jette le bébé avec l’eau du bain comme vous le faites je suis par nature méfiant. Je n’ai aucune compétence médicale mais j’ai des expériences tout à fait probantes (…) Cet hiver, je ne vais faire aucune pub, mais j’ai pris un traitement antigrippal homéopathique, ma femme aussi, c’est la première fois que je traverse l’hiver sans grippe. Alors vous allez me dire que c’est contextuel et cetera »

Non ce n’est pas contextuel. Sans symptôme, il n’y a pas d’effet placébo. Il y a simplement un effet de corrélation illusoire du type post hoc ergo propter hoc : le fait de prendre un remède « antigrippal » (vendu sans avoir fait la preuve de son efficacité) est associé au fait de ne pas avoir eu la grippe, et le cerveau humain qui adore voir de la causalité établit un lien entre les deux. Cela fait une jolie histoire à raconter sur un plateau télé pour alimenter le mille-feuilles argumentatif au service des pseudo-sciences, celles qui, faute de preuve d’efficacité, alignent les témoignages.

La science sert justement à ne pas se laisser abuser par les liens de causalité excessifs que nous voyons partout. Tenir un tel propos sur l’antenne du service public, c’est donc très exactement défendre une posture antiscientifique. Que ce soit probablement fait de manière involontaire n’empêche pas le problème.

Rappel : Avec un argument de type « anecdote » des gens défendent l’existence du paranormal, des ovnis d’origine extraterrestre ou des complots avec autant d’aplomb et exactement autant de rigueur intellectuelle.

 

Roselyne Bachelot « J’ai mieux, moi j’ai soigné mon chien à l’homéopathie,  alors là l’effet placebo est assez limité. (…) et ça marchait très très bien »

Madame Bachelot n’est pas bien informée de ce que la science sait sur l’effet placebo observé chez les animaux. Oui, cet effet existe. Oui, on peut croire indûment qu’on améliore la santé de son animal ou de son bébé en lui administrant un remède privé d’effet spécifique.

 

Malheureusement, personne n’a contredit ces gens sur le plateau. Jérémy Descoux était là pour expliquer la raison d’être de la tribune, pas pour corriger les fautes logiques des intervenants. Le public a donc pu se laisser influencer par des déclarations très assertives mais illogiques ou factuellement fausses. Cela n’est pas de nature à contribuer à la liberté éclairée de leurs choix thérapeutiques.

 

Un besoin d’esprit critique.

Pour démêler le vrai du faux dans cette histoire, nous avons besoin de ne plus accepter les arguments fallacieux, de les éliminer, afin de ne plus avoir à traiter que les vrais arguments, les vraies données, les vraies démonstrations. Ce ménage rhétorique reste à faire. Il y a encore des illusions et de la pensée magique chez certains médecins, et l’ensemble de la population demeure prisonnière de ses biais cognitifs. Rare sont ceux qui désirent la vérité plus que le confort avec assez de force pour penser contre leurs idées reçues, contre leurs pratiques quand c’est nécessaire.

On ne peut décemment pas se moquer des conspirationnistes, dénoncer les fake news, si dans le même temps on donne le spectacle d’un refus de la remise en question de ses préjugés. La tribune sur les #FakeMed est un test que la plupart des médias qui s’y sont intéressés n’ont pas su passer.


La chronique de Mathieu Vidard a fait l’objet d’une critique en vidéo de la part de Un Monde Riant.

58 réponses
  1. lemiere jacques
    lemiere jacques dit :

    Oui, rien de nouveau, mais une erreur , les gens ne pensent pas tous qu’il faille se soigner avec des méthodes ayant prouvé leur efficacité d’une façon rationnelle. Ils accordent de la valeur à l’anecdote , untel a pris du gibolin, so arthrose le fait moins souffrir.

    ensuite il est anomal que des médecins se mêlent de décider ce qui devrait être acheter par des patients, ils ne sont pas neutres…
    Cet appel des médecins n’est pas complet…il faudrait des assurances santé privées qui permettent aux gens de choisir des médecines on pas efficace mais qui leur plaisent pour les raisons les plus bizarres qui les regardent.
    arrêtez de vouloir le bien des gens.

    Vous faites de la politique…et vous ne vous en rendez m^me pas copte tant vous pensez que la science a une « autorité » qui doit s’imposer aux politiques.

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    • Aurélien
      Aurélien dit :

      « Arrêtez de vouloir le bien des gens » ? C’est curieux comme tournure de phrase… Le « bien des gens » est la priorité absolue du médecin. Et dans un monde idéal, ce devrait aussi être celle de tout un chacun. Pour des raisons pratiques, parce que votre état de santé peut affecter le mien ; et pour des raisons éthiques évidentes.

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    • Pazair
      Pazair dit :

      Bonsoir,
      « les gens ne pensent pas tous qu’il faille se soigner avec des méthodes ayant prouvé leur efficacité d’une façon rationnelle »
      C’est un peu le souci justement. Ils demandent que les traitements soient efficaces, mais quand on pointe du doigt ceux qui ne le sont pas ça râle.
       » Ils accordent de la valeur à l’anecdote »
      Et ils ne le devraient pas.
      Il y a un vrai travail de pédagogie là-dessus, qu’on arrive à ce que chacun ait soit la connaissance des principes de base de la notion de preuve, soit décide de ne pas perdre son temps avec ça mais admette qu’il n’est pas apte à exprimer une critique sur des preuves.

       » il est anomal que des médecins se mêlent de décider ce qui devrait être acheter par des patients »
      D’une part ce n’est pas ce que demandent les signataires de la tribune, ils demandent le déremboursement et une séparation nette entre les médecins et les praticiens de techniques pseudo-médicales.
      D’autre part, décider de quel traitement le patient peut acheter ça fait un peu partie du métier du médecin. Pour rappel il y a une très grande majorité de médicaments qu’il vous est interdit d’acheter s’ils ne vous ont pas été prescrits.
      C’est le cœur du travail d’un médecin de savoir quels traitements peuvent être proposés à un patient dans une situation donnée (traitements qu’il peut accepter ou refuser naturellement), c’est la personne la mieux (in)formée pour conseiller et guider ces choix.
      Si ce n’est pas le médecin qui vous dit quand un traitement est utile ou non, qui d’autre?

      « ils ne sont pas neutres »
      Je ne vois pas le rapport avec la phrase précédente, et pas de justification de cette affirmation, pourriez-vous préciser?

      « Cet appel des médecins n’est pas complet…il faudrait des assurances santé privées qui permettent aux gens de choisir des médecines on pas efficace mais qui leur plaisent pour les raisons les plus bizarres qui les regardent. »
      Votre proposition est intéressante, et peut constituer le prolongement de la réflexion initiée par la tribune. Aucune raison de dire que cet appel n’est « pas complet » cependant.
      Intéressante et néanmoins discutable, est-il vraiment nécessaire que toute pratique de « bien-être » puisse être remboursée par une assurance privée? Je ne dis pas qu’il faille l’interdire évidemment, mais de là à dire que c’est nécessaire il y a un petit écart.

      « arrêtez de vouloir le bien des gens. »
      Si vous voulez dire par là « imposer aux gens ce qu’on pense être bien pour eux », je suis d’accord, mais ce n’est le propos ni de la tribune des médecins ni de cet article. Il s’agit simplement de permettre aux gens de choisir en toute connaissance de cause, et de ne pas être trompés par les « charlatans » (souvent involontaires) qui se présentent comme « médecine reconnue » sans que ce soit justifié. Un individu lambda peut avoir du mal à savoir qui croire quand il entend des propos contradictoires venant de médecins, quand le conseil de l’ordre et l’académie des sciences ne disent pas la même chose. L’objectif est de rendre la situation plus claire pour tout le monde, et libre à chacun d’aller se soigner avec une technique « magique » après coup.

      « Vous faites de la politique…et vous ne vous en rendez m^me pas copte tant vous pensez que la science a une « autorité » qui doit s’imposer aux politiques. »
      Je doute que les auteurs d’un article interpellant les médias et les politiciens ne se rendent pas compte que c’est une réclamation d’ordre politique.
      Mais je ne vois pas où est le problème.
      La science pour la science c’est très bien, mais l’appliquer c’est un peu mieux, et pour ça il faut transmettre l’information aux politiques comme au grand public.
      Et c’est bien « transmettre l’information à », pas « débattre avec ». Après il peut y avoir un débat pour savoir quoi faire de cette information, mais quand l’ensemble des scientifiques vient dire que la Terre est ronde (bon ok, globalement sphérique pour les pointilleux), le politiciens n’a pas la moindre légitimité à dire « je n’y crois pas », à discuter cette affirmation.
      (Je nuance légèrement, transmettre l’information par la vulgarisation ça implique aussi de débattre évidemment, c’est en répondant aux questions qu’on explique. Mais quand on sort un « les études/données de la science montrent que… jusqu’à preuve du contraire », là il n’y a pas de discussion possible, c’est du factuel.)

      Bonne soirée

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  2. Charles
    Charles dit :

    1/ Ces journalistes pourront dorénavant se calmer devant les partisans de théories du complot, puisqu’ils adoptent une attitude similaire (méconnaissance de la portée scientifique).
    [mode utopie On] C’est cool, on risque donc d’avoir un échange plus apaisé entre journalistes et les ultra-méfiants de tout ce qui est officiel. [mode utopie Off]
    Ce serait peut-être aussi l’occasion, pour eux, de délaisser le terme de « Fake news », dans lequel je vois un effet dépréciatif pour celui qui les relaye sans le savoir.

    2/ Vous évoquez « ce qu’on appellera charitablement une maladresse lexicale… » en citant l’erreur de l’emploi du terme « médecine allopathique ». Mais pourtant vous employez sans problème l’expression « médecine scientifique » et « médecine alternative » sans mettre des guillemets. N’en déplaise à l’OMS, la « médecine » est une science donc l’appellation « médecine parallèle/alternative » n’a pas de sens. La « médecine traditionnelle » n’a également de sens que s’il y a un minimum de validation scientifique. Enfin, « L’evidence based medecine » ou « médecine basée sur les preuves » (et encore moins « basée sur les preuves scientifiques ») : je ne vois pas en quoi ceci n’est pas un pléonasme.
    J’avais déjà évoqué la problématique en demandant aux gens qui emploient le mot « charlatan », la signification du mot. Ces derniers, sans doute pris par la dissonance, me répondait assez souvent que les mots avaient la signification que les gens leur donnaient. Dans ce cas, la « médecine allopathique » serait acceptable finalement…
    En réalité, j’espère plutôt que l’on cesse d’être passif face au relativisme qui continue à gangrener la langue française.

    3/ Rien que dire la vérité brute de décoffrage peut déclencher des réactions épidermiques réflexes chez les personnes biaisées. Les mots « charlatans » et « ésotérique » n’ont donc certainement pas facilité la sérénité des échanges. Ces médecins ont sans doute oublié la pédagogie que réclame ce genre de déclarations. En effet, ils auraient pu reconnaître la faute grave du ministère de la santé de l’époque, d’avoir donné un statut particulier à l’homéopathie et de lui avoir laissé la porte ouverte aux universités (hmm je sens un brin de ressemblance avec la psychanalyse…). Ils auraient pu expliquer avec plus de détails la nécessité de mettre un terme à tout ça. Ils auraient pu dire que si l’homéopathie avait sa place en pharmacie, alors les pierres magiques également pourraient avoir la leur. C’était une occasion magnifique d’expliquer ce qu’est la science. Mais vraisemblablement non, on doit sanctionner, point barre. Serait-ce la réminiscence du paternalisme ambiant que l’on a entrevu lors de l’extension de l’obligation vaccinale ?
    La question de la prescription d’un placebo et de sa problématique éthique aurait bien pu faire l’objet d’une remarque également… c’est dommage, ça laisse la place à tout un tas de réactions médiatiques non pertinentes, augmentant la confusion du public.

    4/ Tous ces journalistes (et autres) qui se sont offusqués devant cette tribune, pensez-vous que l’on devrait publier un pamphlet sur eux, ou alors que l’on devrait les prendre par la main en leur expliquant les choses avec pédagogie (en prenant sur soi, en évitant de les braquer) ? Faux dilemme ?

    Répondre
  3. Inugami
    Inugami dit :

    Les problèmes :
    – un certain nombre de trucs qui ne fonctionnent pas (par exemple l’homéopathie), sont remboursés par la sécurité sociale, et il est sans doute légitime que les gens ne veuillent pas payer pour ça ;
    – les enfants, les animaux ou d’autres personnes récipiendaires de soins sans les choisir sont victimes de cette pseudoscience ;
    – pour certaines choses (comme les vaccins), l’absence de soins réels d’une personne touche directement les autres ;
    – plus largement, il ne me paraît pas absurde de vouloir éduquer les gens à ce qui fonctionne, à la science, dans une démarche pédagogique et pour, disons, améliorer les connaissances collectives. Parce qu’on peut penser qu’un peuple mieux éduqué prendra de meilleures décisions, même sur des sujets non liés directement, et ce, pour le bien de tous.

    Répondre
  4. jyb
    jyb dit :

    Je pense que vous en demandez beaucoup trop aux médias et journalistes. Le rôle des journalistes est d’apporter/vérifier ds informations depuis des sources fiables. Et quoi de plus fiable que des titulaires de doctorat en médecine et des universités de médecines ? Et c’est là que ce situe le gros du problème.:
    – des milliers de médecins, avec un vrai diplôme de médecine, pratiquent ces médecines alternatives
    – les universités de médecine délivrent des diplômes de pratique de ces médecines alternatives

    juste un exemple : http://www.medecine.univ-nantes.fr/formation-continue/du-homeopathie-2015523.kjsp

    Ce ne sont pas les journalistes qui vont pouvoir faire le travail que les universités ne font pas !

    Répondre
  5. jyb
    jyb dit :

    Bonjour,

    Le plus gros problème, ce ne sont pas les journalistes, mais le fait que le monde universitaire, je parle des facs de médecine, valide ces pratique avec des formations diplomantes tout à fait officielle.

    On ne peut pas demander aux journalistes de faire le travail des universités de médecine à leur place !

    ici, l’application du rasoir d’Ockham à l’échelle du journaliste rend bien plus couteuse les hypothèse disant que les médecines alternatives sont des fake médecine (ce qui signifie des milliers de docteurs diplomés d’état, une bonne partie des UFR de médecines, des pharmaciens, etc ont faux) que l’hypothèse selon laquelle la tribune signée est juste.

    C’est par l’université qu’il faut commencer, ça ne sert à rien de s’en prendre aux journaliste qui ne reflète sur ce thème que la tendance de la médecine française.

    Répondre
  6. François Morel
    François Morel dit :

    On ne soit pas decider ce que doivent acheter les gens.
    Juste decider de ce qui doit etre remboursé.
    Vous voulez des assurances comme ça tres bien… demandez aux assureurs ce n’est pas notre travail.

    Bien sur que nous ne sommes pas neutre on est pour un assainissement de la medecine, a tous les niveaux. On a donc pris position.

    Mais il semblerait que vous n’ayez pas bien lu

    Répondre
    • N S
      N S dit :

      On ne doit pas décider de ce que doivent acheter les gens
      Mais on doit leur fournir une information juste

      Pour le scandale du mediator, personne n’a dit « boh, les gens font ce qu’ils veulent ». Le problème ce n’est pas tant l’homéopathie, c’est le mensonge autour de cette pratique

      Répondre
  7. Pougri
    Pougri dit :

    Pauvre Jérémy… J’en avais les mains moites rien que d’écouter ces âneries. J’ai même mis un coup de poings sur la table quand notre ami ingénieur nous a déballé sa logorrhée condescendante et irrespectueuse (Parce que oui, comme nous l’a dit Acermandax dans un précédent billet, utiliser autant de sophismes et de mauvaise rhétorique revient à à de l’irrespect ). Qui en plus nous parle de « violence » dans la tribune… Il n’y a rien a faire, du moment ou vous êtes partisan d’une idée, toute critique de celle ci est interprétée comme une insulte à son égo. Désolé si la science met un coup de couteau dans votre vanité, mais va falloir s’y habituer parce qu’elle continuera.

    Bref, tout ça pour dire que :
    J’admire sincèrement le sang froid de Jérémy. Il n’aura sans doute pas remporté le débat, mais c’était la meilleure chose à faire. Bravo à toi.

    Répondre
  8. Unger
    Unger dit :

    Arte s’est récemment distinguée par une émission supposée dire la vérité sur le cholestérol qui ne serait pas responsable de l’athérosclérose et décourageant les patients de poursuivre leur traitement par statines. On peut calculer le nombre de morts que peut induire la diffusion de cette émission. Les pouvoirs publics qui subventionnent Arte sont donc complices de criminels. Qu’attend un gouvernement de technocrates pour prendre les mesures qui s’ imposent contre des journalistes dont l’ incompétence le dispute à l’irresponsabbilité?

    Répondre
    • Anger
      Anger dit :

      Les statines n’améliorent pas la survie des patients en prévention secondaire (ni primaire d’après Cochrane 2011). En revanche elles induisent de fréquents effets indésirables et compromettent donc l’observance des autres traitements. Elles coûtent cher à notre organisme de santé publique.Et pourtant elles font partie du traitement dit BASIC. Campez vous toujours sur votre position?

      Répondre
  9. Jean-Baptiste Rochet
    Jean-Baptiste Rochet dit :

    Mentir en ligne pour le compte de lobbies industriels peut être amusant et profitable, mais la science avance…
    Quand on comprendra mieux certaines propriétés de l’eau, les petits kapos comme toi ne sauront plus où se cacher.

    Répondre
    • N S
      N S dit :

      Heureusement, les laboratoires Boiron eux sont fiables, sans aucun lien avec des lobbies, et d’une intégrité scientifique totale.

      Répondre
  10. yekcim
    yekcim dit :

    J’adore Mathieu Vidard, j’ai entendu sa chronique ce matin et j’ai pleuré. J’ai cherché rapidement sur la toile si j’étais le seul à avoir été choqué, j’ai trouvé ici du réconfort. Merci.

    Répondre
  11. quark
    quark dit :

    bonjour, quand il parle de magie, et d’illusion, je me demande s’il ne voulez pas parler du placebo ?
    mais on ne le saurait peut être jamais…

    Répondre
    • jyb
      jyb dit :

      @quark, en fait, il confond tout. Et effectivement, l’effet placébo est un vrai effet médical. C’est sans doute là que devrait se situer le débat : dans certains cas pratiques où l’effet placébo est soit le moins mauvais, soit le seul moyen que nous avons à disposition. Par exemple, pour soigner un rhume, un bon médicament placébo peut être au final mieux qu’un anti-biotique dont l’abus peut se retourner contre nous. A l’autre bout de l’échel, j’imagine que pour certain malades incurable, un placébo peut rendre les choses plus supportables.

      D’ailleurs, ce qui est marrant, c’est de voir à quel point l’homéopathie fait tout pour entretenir l’illusion :
      – de vrai docteurs diplômés d’état
      – une grosse écoute du malade qui se sent pris en charge
      – des praticiens qui souvent n’ont pas idée que les produit ne contiennent pas de principes actifs et sont donc dans l’illusion
      – des médicaments qui font encore plus médicament que les vrai médicaments

      Tout est donc fait pour maximiser cet effet placebo. Mais pour que l’effet placébo fonctionne, il ne faut pas que les intéressés sachent qu’il s’agit d’un effet placebo.

      Répondre
  12. MIke59
    MIke59 dit :

    Merci pour ce billet.

    Mais on vous sens un peu énervé quand même, vous devriez prendre une granule d’extrait du mur de Berlin dilué à 30CH, ça vous ferez le plus grand bien^^

    Répondre
  13. Angelliste
    Angelliste dit :

    Je ne dirait que une choses que sa soit médecine alternative ou cartel pharmaceutique, il y’a des intérêt financier qui dit intérêt dit corruption ou falsification.
    Qui plus est, un problème me dérange 124 médecin contre 280 000.
    Mais je vous invite à regardé au niveau des molécules et des brevets
    Il faut savoir que une molécule dite issue de la nature(hors labo) ne peut être breveté
    Une industrie qui pose problème au niveau écologique et santé.
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-pollution-rivieres-industrie-pharmaceutique-cause-32867/

    Sinon l’affaire durant la présidentielle ou Macron aurait liquidé tout sont argent dans la rénovation de sa maison, J’en doute principalement surtout venant d’un banquier.

    En plus c’est un mauvais libéral car il ouvre le marché dans un sens unique 🙂 mais bon il faut bien qu’il se mette en capital survie, à moins que on remet en cause la théorie de l’évolution ?

    Cordialement

    Répondre
  14. N S
    N S dit :

    Assez atterré de ce que je viens de lire…
    C’est vraiment passé sur France Inter? Avec un journaliste qui anime une émission scientifique?
    Qu’une ancienne ministre de la santé défende l’homéopathie pour des raisons pécuniaires, je peux le comprendre mais l’autre personnage… Moi qui pensais naïvement que ce genre de rhétorique était marginal…

    Répondre
    • jyb
      jyb dit :

      les universités de médecine délivrent des diplômes d’homéopathie tout à fait officielle. Et on parle bien de l’Université, pas d’école privée autonome. A partir de là, il est normal que politiques et journalistes ne puissent pas faire le trie

      Répondre
  15. Anthony Da Fonseca
    Anthony Da Fonseca dit :

    Merci pour cet article très intéressant.

    Concernant l’intervention sur LCI cela pose l’éternelle question du « faut-il y aller ou pas ». La question se pose vénérablement car entre les présentateurs (2) et les invités (dont 3 s’expriment sur le sujet) on se retrouve dans une situation de 5 contre 1. Le médecin ici n’a simplement pas le temps de parole suffisant pour contrer tous les arguments fallacieux qui lui sont balancé par intervenants présents sur le plateau. Je pense, et ce n’est que mon avis personnel, que les médecins souhaitant promouvoir (j’hallucine d’avoir à écrire ça) la pratique de la médecine basée sur des preuves devraient négocier leur présence sur les plateaux de manière à mener un débat équilibré avec un nombre de contradicteurs équivalent. Se retrouver dans cette sorte de brouhaha de sophisme ne permet pas une discussion claire et une réfutation efficace, mais donne au contraire l’impression que le médecin a moins d’argument que ses contradicteurs, alors qu’en réalité il a juste moins de marge de manœuvre pour articuler son propos. Je suis de l’avis qu’en dehors du type de disposition que j’évoquai ci-dessus les médecins et défenseur de la démarche scientifique devraient purement et simplement refuser d’aller sur le plateau.

    Répondre
  16. Franck Ramus
    Franck Ramus dit :

    Mathieu Vidard n’a de toute façon pas les qualités scientifiques qu’on lui prête. Il n’y a qu’à voir le crédit qu’il donne (aussi) à la psychanalyse, et les tribunes régulières qu’il offre aux psychanalystes.

    Répondre
  17. Romain
    Romain dit :

    Juste magnifique!
    Moi qui était outré de voir sur certaines revues médicales sur internet l’incendie provoqué par tout cette parodie de débat, je saurais désormais transmettre un lien vers une critique correctement construite.
    Encore bravo !

    Répondre
  18. Ko
    Ko dit :

    Bon j’ai lu le blog… on ne va pas m’y voir plus que ce post : c’est un discours médecines allopathiques versus médecines alternatives…. c’esf has been comme discours, on est à l’heure de la médecine intégrée là, et plus à la bataille d’une médecine contre une autre. La bataille n’est pas scientifique, malgré les apparences, mais purement idéologique. C’est une veille histoire d’ailleurs , c’est décrit dans les premiers chapitres de ce livre https://books.google.ch/books?hl=fr&lr=&id=WtTSCgAAQBAJ…… et tous les médecins ne pensent pas comme vous, surtout un qui a justement bien étudié le sujet, avec une réflexion un peu plus élaborée .. https://www.franceinter.fr/emissions/les-savanturiers/les-savanturiers-11-octobre-2015

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      La « médecine allopathique » n’existe pas ; c’est un concept homéopathique visant à induire une fausse équivalence. Il y a la médecine, et à coté des pratiques satellites qui, si elles apportent la preuve de leur efficacité, deviendront des branches de la médecine, et sinon, si elles persistent à prétendre faire ce qu’elles ne font pas, constituent des pseudo-médecines.

      Tous ceux qui utilisent l’expression « médecine allopathique » manquent sans doute d’élaboration dans leur regard sur ces questions.

      Répondre
      • Ko
        Ko dit :

        On va parler de médecine « conventionnelle » alors, pas de souci pour moi 🙂

        Question « élaboration », ce billet en manque en mettant toutes les médecines alternatives dans le même paquet que l’homéopathie alors que certaines de ces approches complémentaires sont de plus en plus étudiées scientifiquement et que certaines sont considérées comme efficaces (l’hypnose, l’acupuncture, l’EMDR, le massage par ex). Et fait fi des recommandations de l’OMS qui a une stratégie intelligente pour la médecine traditionnelle (dans laquelle elle inclut les médecines complémentaires, ne vous en déplaise ) http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/95009/9789242506099_fre.pdf;jsessionid=B47049748738ADAEB83C81F413A44294?sequence=1

        Répondre
  19. Paul
    Paul dit :

    Super billet.
    Est-ce que après publication d’une critique, tu contacte l’auteur de l’article critiqué pour la lui transmettre?
    Si oui, reçois-tu parfois des réponses de l’auteur? Si oui, les publies-tu quelque part?
    La réponse de l’auteur serait très instructive, notamment sur sa capacité de remise en question!

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      Nous accordons un droit de réponse quand la personne visée le demande (par ex Jacques Grimault et Loic Chaigneau).
      Parfois nous faisons lire l’article pour y intégrer une réaction de la personne critiquée avant publication. ex: Max Bird.

      Le médiateur de Radio France a indiqué que Mathieu Vidard ne souhaite répondre à personne.

      Répondre
  20. Ko
    Ko dit :

    C’est fou comme ce billet met toutes les médecines complémentaires dans le même paquet… aucune nuance, certaines approches complémentaires sont pourtant bien étudiées et se révèlent efficaces sur certains symptômes (l’hypnose, l’acupuncture, le massage, certains produit phytothérapeutiques etc.)

    Cette diabolisation n’est pas constructive, elle balaie d’une revers de main toute la stratégie de l’OMS sur le sujet, intelligente, prudente, pour une cohabitation intelligente des différentes manières de se soigner http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/95009/9789242506099_fre.pdf;jsessionid=B47049748738ADAEB83C81F413A44294?sequence=1

    Concernant les « dangers » de ces approches, je reprends :
    « Les thérapies dites « alternatives » sont inefficaces au-delà de l’effet placebo, et n’en sont pas moins dangereuses.

    Dangereuses, car elles soignent l’inutile en surmédicalisant la population et en donnant l’illusion que toute situation peut se régler avec un « traitement».
    Dangereuses, car elles alimentent et s’appuient sur une défiance de fond vis-à-vis de la médecine conventionnelle comme le montrent les polémiques injustifiées sur les vaccins.
    Dangereuses enfin, car leur usage retarde des diagnostics et des traitements nécessaires avec parfois des conséquences dramatiques, notamment dans la prise en charge de pathologies lourdes comme les cancers. »

    Je m’étonne de la non documentation scientifique de ces assertions, si c’était si vrai il devrait y avoir de la documentation scientifique, non ?

    La réalité clinique, c’est que les patients se tournent vers les approches complémentaires après avoir essayé la médecine conventionnelle, les lombalgies par exemple.
    https://www.revmed.ch/RMS/2017/RMS-N-568/Medecines-complementaires-et-lombalgies-que-dit-la-litterature-scientifique

    Donc on se détend, et on essaie de discuter de manière constructive sur la complémentarité des approches 😉 ?

    Répondre
    • Romain
      Romain dit :

      « Donc on se détend, et on essaie de discuter de manière constructive sur la complémentarité des approches ? »
      Donc: plurium interrogationum et pétition de principe, dans un seule phrase? Pas mal.

      Par ailleurs, il est vrai qu’il aurait fallu étayer le « triple danger ». Ceci dit, c’est loin d’être un fait nouveau. Personnellement, j’ai constaté ces 3 dangers assez régulièrement dans ma pratique… Je sais, témoignage n’est pas preuve, et c’est pas parce que c’est vieux que c’est vrai…

      Répondre
  21. Romain
    Romain dit :

    http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/95009/9789242506099_fre.pdf;jsessionid=B47049748738ADAEB83C81F413A44294?sequence=1
    ce document fait 60 pages… je ne l’ai donc lu qu’en diagonale, et justement, il me semble mettre les « médecines complémentaires » dans le même panier. Si tu as des éléments à faire ressortir, dis-nous où les trouver dans ce pavé.

    https://www.revmed.ch/RMS/2017/RMS-N-568/Medecines-complementaires-et-lombalgies-que-dit-la-litterature-scientifique
    Désolé, mais cet article n’est accessible qu’aux abonnés. Je ne suis pas abonné.

    Répondre
  22. Paul
    Paul dit :

    Réaction décevante, ça donne une opinion plutôt négative de la qualité du travail du personnage, surtout après un article pareil.
    Pourtant j’avais entendu dire du bien sur le travail de l’Edito Carré ailleurs!

    Bref, merci pour la réponse!

    Répondre
    • Romain
      Romain dit :

      Nul n’est à l’abri d’une grosse boulette. Peut-être fera-t-il un mea culpa? Errare humanum est, sed perseverare diabolicum…
      Ou préférera-t-il s’enliser dans son « engagement »?

      Répondre
  23. satoruim@live.fr
    [email protected] dit :

    Cher Acermendax,
    J’aime beaucoup votre travail et je vous suggère de, au cours de votre article, diriger vers l’excellente vidéo de kurzgesagt sur le même sujet qui aborde le problème de l’homéopathie avec beaucoup de clarté et de pédagogie.
    Bien à vous
    Seto3000

    Répondre
  24. Jean-Baptiste Rochet
    Jean-Baptiste Rochet dit :

    Parce que c’est votre métier, à la TeB, l’ASTEC, etc
    « Astroturfing is the practice of masking the sponsors of a message or organization (e.g., political, advertising, religious or public relations) to make it appear as though it originates from and is supported by a grassroots participant(s). It is a practice intended to give the statements or organizations credibility by withholding information about the source’s financial connection »

    Je pourrais développer, mais tu ne publierais alors plus ce commentaire 🙂

    Répondre
    • Romain
      Romain dit :

      En filigrane, tu dis qu’il est sponsorisé par… qui?
      Parce que ce genre d’attaque, sans preuve, ça vaut la tête à Toto…

      Répondre
    • N S
      N S dit :

      J’en déduis que vous êtes financé par les laboratoires Weleda, Lehning, Ferrier et Boiron cher Monsieur Rochet

      Répondre
  25. Mutre
    Mutre dit :

    L’argument ultime des défenseurs des pseudo-sciences : prétendre que personne de bonne foi ne peut avoir une opinion différente de la leur et que si quelqu’un n’est pas d’accord avec eux, c’est forcément parce que c’est un vendu.

    Répondre
  26. Yoann LE BARS
    Yoann LE BARS dit :

    Bon, j’arrive un peu après la bataille, mais comme le disait ma grand-mère : « vieux motard que j’aimais ».

    Déjà, comme visiblement beaucoup ont mis dans la tribune ce qu’ils voulaient y voir plutôt que ce qui y était vraiment écrit, je veux bien que, si jamais ils devaient passer par là, l’un des signataires me confirme que je n’ai pas surinterprété leur propos : il me semble que, justement, il y est plutôt préconisé de ne pas sombrer dans le tout médicament et de notamment tirer profit des effets contextuels dans les soins, en plus de se soucier du bien-être du patient et pas uniquement de son éventuelle guérison. Me trompais-je ?

    Si effectivement je ne me trompe pas, au-delà du fait que j’approuve totalement (ce qui me fait m’inquiéter d’un éventuel biais de confirmation de ma part), ça confirme tout de même que de nombreuses critiques, notamment celles reportées dans le présent article, passent concrètement à-côté du propos de la tribune.

    Par ailleurs, je trouve un peu rapide de dire que ce qu’on appelle les thérapies alternatives ne peuvent pas faire de mal (comme ça m’a semblé au moins suggéré par ceux qui les défendent tout en reconnaissant qu’elles n’ont pas d’effet attesté) : l’effet nocebo, c’est-à-dire lorsque les effets contextuels ont un résultat négatif sur la santé d’un individu, est attesté, lui. À partir du moment où l’on prétend pratiquer une forme quelconque de soin, cela signifie que l’on prend la responsabilité de la santé de ses patients ; ça n’est pas à prendre à la légère.

    Cela dit, je n’avais pas vu la séquence sur LCI, que j’ai donc découverte à la lecture de cet article. Un quart-d’heure assez éprouvant. Notamment, voir Alexandre MALAFAYE reconnaître qu’il n’avait aucune compétence scientifique ni médical pour ensuite assener son avis non-éclairé m’a été particulièrement désagréable. Si Jérémy DESCOUX s’était soudain permis de donner son avis en géopolitique, il lui aurait sans doute fait remarquer qu’il n’est pas vraiment un spécialiste du sujet. Avoir un avis sur tout n’est pas bien compliqué, en revanche avoir un avis qui vaille la peine d’être exprimé publiquement, ça n’est possible que sur un petit nombre de sujets. La liberté d’expression ne peut pas faire l’économie de l’éthique de ne pas s’exprimer à tort et à travers.

    D’autant qu’il y avait un énorme déséquilibre : parmi les cinq intervenants sur le plateau, à part donc Jérémy, seule Roselyne BACHELOT, titulaire d’un diplôme de pharmacie, avait quelques compétences en termes de santé. Encore s’est-elle bien gardée de présenter des arguments scientifiques – si l’on veut bien me permettre une hypothèse un peu audacieuse, peut-être est-ce parce qu’elle aurait alors été bien en peine de défendre la position qui était la sienne… Thomas – pardon, Acermandax – indique que Jérémy n’était pas là pour reprendre les erreurs de logique de ses interlocuteurs, mais je crains qu’il ne pouvait tout simplement pas le faire : l’eut-il fait que, probablement, on lui eût reproché d’être arrogant…

    Car on a reproché aux auteurs de la chronique une violence – pour ma part, je ne l’ai pas vue, sauf à considérer qu’exprimer une idée qui n’est pas le lieu commun usuel soit une violence –, mais on oublie bien vite la violence d’un procédé aussi peu équilibré. On oublie également la violence et l’arrogance qu’il y a à assener un point de vue qui n’est qu’un /a priori/ non étayé à quelqu’un qui parle de son sujet de spécialité, qui plus est en déformant le propos de cette personne.

    Cependant, au-delà de ce constat qui, c’est en tout cas ce que j’ai compris à la lecture des commentaires, me semble correspondre à celui de la majorité de ceux qui consultent cette page, je pense qu’il faut aussi faire un constat : même si les reproches qui ont été faits à cette tribune étaient injustes, force est de constater qu’elle a manqué son objectif. Il me semble qu’elle voulait mettre en garde contre ce que des médecins voient comme des dérives, elle a surtout provoqué des réactions outrées et réveillé des réflexes de défenses. Si l’intention était louable, je crains qu’il faille tout de même faire ce constat d’échec.

    Je ne prétends pas avoir de solution, en fait je serais intéressé pour savoir si d’aucuns en ont à proposer. D’autant que je me prépare à prendre publiquement la parole, pas dans le même domaine, mais sur des sujets scientifiques sur lequel il y a un fort engagement émotif également puisqu’ils touchent au climat.

    Répondre
  27. Matthieu
    Matthieu dit :

    Salut,

    La tribune est tout de même très problématique car elle met toutes les médecines dites « alternatives » dans le même panier, sans distinction. Dommage que ce billet n’ait pas relevé ce problème central (ce pourquoi cette tribune est insupportable) et pire, joue le même registre en parlant de « thérapies sans efficacité » sans jamais citer précisément telle ou telle thérapie. Quid de l’aromathérapie ? Des psychothérapies ? La tribune aurait été recevable si elle avait ciblée l’homéopathie spécifiquement. Hors, de nombreuses thérapies soit-disant « alternatives » (en réalité complémentaires à la médecine « classique », on parle de « médecine intégrée »), sont de plus en plus étudiés, efficaces (au sens de la médecine fondée sur les preuves) et utilisées avec succès pour traiter certaines douleurs, symptômes ou maladies, en complémentent ou non d’un traitement médicamenteux : jeûne, méditation, hypnose, EMDR, TCC, etc. Une analyse pragmatique et honnête devrait relever tout ceci au lieu de défendre avec tant d’insistance cette poignée de médecins réacs, fort peu fraternels avec leurs confrères… et dont le billet au final relève du confusionnisme.

    Répondre
    • Romain
      Romain dit :

      Justement, en dehors de certaines phytothérapies, par ailleurs récupérées par la médecine conventionnelle (colchicine, aspirine, morphine, béta-lactamines, etc…), et des manipulations (dans certains cas), le reste n’a pas fait les preuves de leur efficacité (entendons-nous: « supérieur au placébo »)..
      En médecine, ce qui n’a pas fait la preuve de son efficacité est inefficace, jusqu’à preuve du contraire, et tout ce que n’a pas fait la preuve de sa tolérance au moins équivalente au traitement de référence, est néfaste jusqu’à preuve du contraire.
      Pourquoi des thérapies qui se veulent complémentaires ne devraient-elles pas respecter le même cahier des charges que la médecine classique?

      Répondre
    • Romain
      Romain dit :

      entendons-nous bien: les TCC sont reconnues (ont fait la preuve de leur intérêt) et font partie maintenant de la médecine conventionnelle, à ma connaissance. Le reste, je ne sais pas…

      Répondre
  28. Romain
    Romain dit :

    Nouvel épisode: les homéopathes se sont associés pour dénoncer une attaque contre eux, faisant un magnifique hareng saur.

    Répondre
  29. Cau Nicolas
    Cau Nicolas dit :

    Je ne suis pas médecin, et je ne suis pas un adepte de l’homéopathie envers laquelle je suis resté sceptique sans la rejeter. Je remercie la médecine qui m’a sauvé la vie par 3 fois et je pense que les médecins sont dans leur rôle de conseil en s’exprimant ainsi. Néanmoins, j’ai été mal à l’aise dans l’amalgame des « fakemed » notamment sur l’hypnose et l’acupuncture. Par curiosité, j’ai été formé à l’hypnose Ericksonnienne et au magnétisme. Très rationnel et sceptique, j’ai découvert un monde stupéfiant. Explorez ces voies, il y a des expériences à faire et vous aboutirez sans doute sur certains principes de la physique quantique (qui n’est pas une fakescience, regardez l’expérience célèbre de l’observateur). La professeur Montagnier a fait une expérience intéressante sur la mémoire de l’eau.(Disponible sur youtube à moins que cela soit une fakenews). Pour l’hypnose, les personnes comme Messmer, Charcot, Erickson étaient tous des médecins plutôt sérieux, et elle est de plus en plus utilisée pour la gestion de la douleur. Paradoxalement, la psychanalyse est considérée comme une science alors qu’elle n’est pour moi qu’une croyance difficile à justifier scientifiquement. Une petite note d’humour, êtes vous capable de me prouver scientifiquement la nature de l’amour, la joie, ou simplement m’expliquer le goût du chocolat ? la science rationnelle n’est pas le seul paradigme. Bref, restons curieux et sceptique !

    Répondre
  30. Bof
    Bof dit :

    Bonjour,
    1- si un « médicament » a un effet placebo, il doit être rejeté même s’il guérit ? Conception bizarre qui ne souhaite pas le meilleur pour l’individu … D’autant plus bizarre venant de médecins qui sont censés obtenir la guérison et non pas venir se la pêter parce qu’ils sont la crème de l’Humanité … D’ailleurs les conflits d’intérêts cachés et multiples témoignent d’un système corrompu qui paie les médias, les syndicats et vit des subsides indirects des labos…
    2- […médecine fondée sur les preuves (evidence based medicine en anglais)….] l’utilisation de l’anglais pour démontrer une croyance est …disons manipulatoire… pour rappel, les médicaments comme le Vioxx, Mediator, Thalidomide, Distilbène, Vioxx, Dépakine…. sont là pour rappeler la triste réalité des faits, n’en déplaise aux tenants de la zététique qui pratiquent une autre forme de croyance…
    3- oui le vaccin a une action, au même titre que la cortisone, pourtant, on a vu que la cortisone tuait quand elle était employée depuis trop longtemps. Demain, qui va payer pour le scandale des vaccins au mercure, aluminium qu’on injecte directement dans le corps des bébés et des femmes enceintes ? Où sont les études d’innocuité ???? Ah oui, pas besoin, ici on fait de la zététique … on soutient un système de croyance qui passe pour la Vérité … alors que …

    Répondre

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