Distinguer la critique du harcèlement : Tutoriel

Cet article est le script de la vidéo du même nom publiée sur La Tronche en Biais.

 

Si vous regardez cette vidéo c’est probablement que vous êtes un humain, et que vous avez un accès à Internet. Vous êtes donc un animal social et culturel qui pratique quotidiennement la critique d’autrui, que ce soit face à face, via le commérage, l’analyse, le débunkage, le quolibet, l’insulte ou la discussion décontractée mais argumentée autour d’un point de contention.

Un humain fonctionnel qui ne critique pas, c’est-à-dire qui ne porte pas un jugement sur ce que disent et font d’autres humains, ça n’existe pas.

Ceux d’entre nous qui essaient de s’éduquer aux arcanes de l’esprit critique n’ignorent pas que la critique c’est important. La présence de ce mot dans 50% de l’expression « Esprit critique » est un indice de taille.

En zététique, nous apprenons à nous poser des questions pertinentes quand il s’agit d’évaluer s’il faut croire ou ne pas croire un énoncé. Et nous essayons de partager avec tout le monde les meilleurs outils méthodiques pour ce faire : la rhétorique, les vertus épistémiques, l’empathie cognitive, et une forme d’humilité dans chaque échange où nous risquons d’avoir tort, c’est-à-dire : souvent.

 

L’un des problèmes de la zététique, c’est que son volet principal, tourné vers une auto-éducation, une forme d’apprivoisement de son cerveau afin de questionner d’’abord nos propres croyances, nos propres perceptions et conceptions afin de les corriger… n’est pas visible ! Tandis que l’autre volet, l’autodéfense intellectuelle qui consiste à mettre à l’épreuve les énoncés émis par autrui, est souvent l’occasion de clash, de disputes, de ragequit et de tout un éventail de scènes émotionnelles qui nous donnent le sentiment que la conflictualité est partout, qu’elle sature l’air et que, finalement soit tout le monde harcèle tout le monde, soit personne ne harcèle personne. Point.

Monumentale erreur. On peut faire la distinction entre la critique et le harcèlement. Alors ça n’est pas toujours facile, parce qu’on ne dispose pas souvent de l’ensemble des informations permettant de se faire un avis, raison pour laquelle on serait bien sage de ne pas énoncer de jugement définitif sans avoir fourni des efforts conséquents pour s’informer. Ca n’est pas facile, mais on peut. Et là où cette distinction est le plus utile, c’est dans notre propre comportement. Parce que là nous disposons des infos nécessaires pour juger.  Voici donc un petit tutoriel sur l’art de donner la critique afin de pouvoir émettre des critiques importantes sans tomber dans le harcèlement.

Il parait que l’art est difficile et que la critique est facile. Je trouve la formule critiquable… Elle a du vrai pour les pratiques sportives ou artistique, mais en ce qui concerne l’arène des idées, la critique fait partie du job de base : l’art de la critique n’est en réalité pas si simple que ça. Souvent nous rencontrons des critiques de très mauvaise qualité parce que les gens ont l’air de s’imaginer qu’il suffit d’exprimer son ressenti, de donner son opinion, d’asséner des perceptions comme si elles étaient des faits établis, et d’engueuler tous ceux qui ne sont pas immédiatement convaincu parce qu’ils seraient fermés à la critique. Pardon, mais ça manque de métacognition.

 

 

Tutoriel étape1 : Se demander ce qu’on espère réaliser.

 

  1. On peut critiquer pour aider qqn à reformuler sa pensée, à se corriger, à s’améliorer. C’est ce que font les amis et les alliés autour d’une cause commune : votre cause mérite que vous ayez le courage de critiquer ceux qui la défendent mal, et que vous écoutiez les alliés qui sont en désaccord. MAIS l’écueil de cette démarche, c’est la « pureté militante », la police de la pensée qu’exercent certaines personnes qui tiennent à la leur posture plus qu’aux idées qu’ils sont censés défendre (Cf la série de Penseur Sauvage sur les narcissiques).

La critique utile de l’allié peut se transformer en harcèlement si elle s’acharne pour interdire certaines paroles par l’intimidation, la brutalité, la menace. Une personne normale est capable d’admettre qu’on n’est pas d’accord avec lui sans pour autant devenir un ennemi. La critique utile, elle accepte de ne pas être reçue et acceptée comme un ordre.

  1. On peut critiquer par opposition à un propos récurrent qui nous semble faux et qu’on voudrait éradiquer, comme les fake news. Et alors il faut savoir cibler le propos et pas celles et ceux qui s’en font les vecteurs. Ça implique de savoir viser et de savoir doser. C’est très important de le faire et de pouvoir continuer à le faire sans se faire accuser de harcèlement. C’est le bébé dans l’eau du bain.
  2. On peut critiquer car on estime qu’il faut détruire la crédibilité, le capital symbolique, la légende personnelle de quelqu’un qui ment, qui désinforme, qui manipule. Les escrocs, les voleurs, les autocrates, les gourous de sectes, tous ces personnages qui détruisent des vies, méritent qu’on leur barre le chemin. Votre critique fait alors de vous un ennemi.

Je n’attends pas de ceux qui me prennent pour leur ennemi qu’ils me traitent gentiment avec seulement des propos argumentés. Je m’attends hélas à ce que pour eux tous les coups soient permis pour me détruire. Rappelez-vous fact and Furious et la violence extrême des attaques lancés contre Antoine Daoust ; des exemples un tout petit peu moins extrême, il y en a des dizaines.

Je trouve particulièrement triste d’être traité comme un ennemi par des alliés qui prétendent ou croient émettre une critique constructive. Au fil des années, cette situation m’a souvent blessé. Si je suis capable de continuer mon travail aujourd’hui, c’est parce que j’ai fini par ne plus être aussi charitable qu’avant avec la confusion dans le registre de l’attaque en lieu et place de la critique. Ne vous étonnez pas si vous finissez bloqué en One Shot si votre mode d’expression est de rabaisser le YouTubeur que vous voudriez sincèrement aider à progresser ; il ne vous doit aucun égard particulier.

  1. On peut critiquer pour faire mal, pour se venger, pour apporter la justice, pour rechercher un moyen d’exister, de se réparer peut-être en détruisant l’autre, en anéantissant son existence publique. Ça malheureusement, c’est trop fréquent et en réalité ce n’est pas de la critique, c’est de l’agression. On peut juger qu’on agit en état de légitime défense —ça se plaide—, mais il demeure que ce n’est pas de la critique et que cette motivation est étrangère à la démarche zététique qui se place d’abord (même si elle ne se résume pas à ça) sur un plan épistémique : évaluer la véracité des propos, la solidité des arguments, la cohérence d’une posture.

Ces 4 contextes de la critique, je les distingue clairement et j’essaie de les rendre explicites dans mon travail. Je ne traite pas mes alliés comme des ennemis. Je ne confonds pas les idées avec les personnes qui s’en font l’échos, et je ne mets pas dans le même sac les croyants, même prosélytes, et ceux qui tirent profit de la croyance des autres.

BONUS. J’ajoute une 5eme motivation très en vogue dans les espaces militants : critiquer pour se construire une identité, pour sortir du lot, pour émettre un signal de vertu. La cible n’a alors plus guère d’importance en elle-même, elle ne représente qu’un moyen d’attirer l’attention sur les grandes qualités que l’on se prête à soi-même. Si la cible ne répond pas, on pourra continuer ou s’en trouver d’autres, mais si elle réagit, c’est parfait, on pourra toujours trouver un moyen de tirer avantage de la situation (Cf ma vidéo « le harceleur a toujours raison »). Attitude hypocrite, abusive, voire sociopathique, cette motivation du buzz est difficile à prouver bien entendu, puisqu’on ne peut pas prétendre lire dans les esprits. Mais une fois que les 4 premières motivations ont été passées en revu et ne permettent pas d’expliquer un comportement, cette cinquième lecture ne peut plus être écartée. Et alors, comme trop souvent, la cible d’une telle attaque n’a plus guère que de mauvaises alternatives devant elle (Cf ma vidéo «Psyhodelik a gagné»)

 

Etape 2 : oubliez l’octogone.

Une fois que je sais dans quel registre je me trouve, j’ai encore du travail car je dois me souvenir que la critique n’est pas réellement un sport de combat, mais un travail d’équipe, une course d’endurance en relai où je fais ma part du travail en comptant sur l’implication des autres à faire de même, et cela exige de moi que j’essaie d’être exemplaire (pas tout le temps, pas à chaque occasion, mais à chaque fois que je m’engage dans une activité importante). L’exemplarité est le signal honnête, couteux et donc fiable qui nous distingue les militants toxiques, des paladins clavicoles, des complotistes et des gourous. C’est ingrat, parce que chaque faux pas nous est reproché bien plus fort que les immondices commises par ceux que nous avons en face. C’est injuste, mais au bout de 10 ans je n’ai pas mieux à proposer : nous rappelons les règles et nous les suivons, nous misons sur l’intelligence collective, et régulièrement nous perdons… Mais en moyenne nous progressons. Et nous faisons ça ensemble, en accueillant parmi nous des gens qui naguère adhéraient à des croyances que la zététique les a aidés à mettre à distance.

Il en ressort que le débat face à face n’est que rarement la bonne manière de procéder, car il s’agit d’un rituel qui se joue au bénéfice du plus fort, du plus incisif, du plus volubile et adroit manieur de mots que du meilleur penseur, du locuteur le mieux apte à faire progresser tout le monde sur un sujet en discussion. Je vous renvoie à ce que j’ai dit au sujet de débattre ou de ne pas débattre avec tout le monde.

 

Parenthèse. La Tronche en Biais fait-elle du harcèlement ?

Sur cette chaîne, je livre des analyses de discours que j’estime contraire aux connaissances scientifiques, dangereuses, trompeuses… et j’apporte la contradiction à beaucoup de gens qui cherchent à avoir une influence que je juge néfaste sur la société.

À ce titre, j’énonce des critiques fortes, sourcées, argumentées, parfois moqueuses quand j’estime devoir porter atteinte à la crédibilité de ceux qui font profession de désinformer. Evidement en face de moi se trouvent des personnes qui reçoivent cela comme des attaques et disent alors, parfois, qu’elles sont victimes de harcèlement. La justice peut les aider à établir la réalité de ces reproches, il leur suffit de porter plainte. À ce jour quand on m’attaque au tribunal c’est pour concurrence déloyale. De mon côté j’ai déposé des plaintes pour cyberharcèlement. J’ai été extrêmement clair : vous m’avez aidé en contribuant à une cagnotte qui permet de saisir la justice, et avec cela je travaille avec un avocat, maître Mathieu Lanteri, et j’espère que les tribunaux sauront traiter cela d’une manière qui aidera les internautes francophones à se débarrasser de certains comportements.

Vous ne me verrez pas négocier avec les harceleurs qui sen prennent à moi depuis des années ; je vais subir, subir, enregistrer, archiver, et puis un jour j’estimerai que les pièces sont suffisantes pour attaquer et alors ils seront embarqués pour une aventure judiciaire qui durera un an ou trois ans et peut-être qu’ils n’en tireront aucune leçon mais j’ai bon espoir que ça envoie un message général.

Je vous invite à passer en revue les 600 vidéos de la chaine et mes comptes sur les réseaux sociaux pour vérifier si je me livre à des insultes répétées, à des attaques personnelles, à des menaces ou à un acharnement qui serait différent du travail journalistique de Médiapart par exemple qui traite régulièrement une affaire en plusieurs épisodes en laissant à chaque foi les incriminés réagir ou ne pas réagir aux éléments qu’ils apportent, un travail que notre démocratie ne qualifie pas de harcèlement.

Retour au Tutoriel.

Etape 3. Les 3 questions cruciales

Je vais vous rappeler les trois questions que ne se posent pas les cons tels que je les définis depuis longtemps : ceux qui affirment ce qu’ils ne peuvent affirmer, prétendent savoir ce qu’ils ne peuvent savoir et projettent sur autrui leurs propres défauts. La 3e, nous l’avons déjà développée en début d’article.

  1. Suis-je mieux informé ou plus compétent que la personne à qui je m’adresse ?
  2. Ai-je raison de supposer telles intentions de la part de mon interlocuteur ?
  3. Ai-je identifié le but de mon commentaire dans le cadre d’une conversation ?

Sans questionnement, je suis le jouet de mes émotions, des algorithmes et des effets de manche des manipulateurs qui créent du scandale pour engranger des vues, de la popularité, du pouvoir pour en faire un mauvais usage amenant à plus de scandale, de vues et de pouvoir.

 

Etape 4. L’art de Recevoir la critique

Attention : il ne faut pas faire porter tous les efforts sur le seul émetteur d’un propos critique. Parfois la violence se trouve du côté de celui qui reçoit la critique et décide de contre-attaquer en pourrissant ce qu’il identifie comme une source de nuisance. En zététique, nous parlons souvent de la manière d’émettre une critique, mais presque jamais de la manière dont il faut la recevoir.

D’abord, et c’est très difficile, il faut éviter de prêter une intention agressive à celui qui nous critique. Il faudrait se concentrer sur ce que son propos pourrait avoir de vrai, l’entendre comme une parole amicale et bienveillante qui pourrait nous aider à mieux penser, mieux parler, à mieux défendre certaines idées. Parfois des remarques abruptes et désagréables s’avèrent de précieux conseils pour éviter des écueils que nous n’avions pas su voir. Tous les conflits d’opinion ne doivent pas susciter en nous le besoin de nous défendre. Tous les conflits ne sont pas mauvais, certains nous aident à garder le cap, d’autres nous rappellent les priorités que nous désirons cultiver ou les défauts que nous devons atténuer.

Celui qui reçoit une critique ferait bien d’avoir lui aussi les 3 questions à l’esprit. Parfois c’est quelqu’un qui en sait plus que moi qui vient m’apporter son aide, même si c’est sous une forme piquante.

 

Etape 5. Quelques réflexions en vrac

  • Vous n’êtes pas obligé de critiquer publiquement tout ce qui vous énerve. Vous pouvez choisir vos combats avec un peu plus d’intelligence et même inciter certaines personnes qui vous agacent à défendre une cause commune, à peser là où vous pensez que cela peut être utile. Vous avez le droit de vous allier à des gens qui ne partagent pas 100% de vos convictions.
  • Tout le monde n’a pas le même humour. Si votre blague peut être interprétée comme une agression, demandez-vous si ça vaut le coup de la garder absolument.
  • Vous n’avez pas besoin de vous répéter 100 fois. La répétition est l’un des critères du harcèlement. On n’aide pas autrui à s’améliorer en pratiquant le supplice de la goutte chinoise.
  • Si le reproche que vous avez à formuler à déjà été publié 250 fois par ailleurs, vous pouvez liker ces autres reproches, mais pourquoi voudriez-vous redire une fois de plus ce qui a déjà été dit ? Le but de votre critique est-il bien clair dans votre esprit ?
  • Vous n’avez pas besoin de GAGNER. Forcer l’autre à prononcer une phrase qui atteste de votre supériorité est l’une des marques les plus évidente que vous êtes un gros toxique.
  • Une critique peut être entendue et avoir un effet réel sur quelqu’un sans que ça se voit de prime abord, sans qu’il se produise une crise visible depuis la Lune. Si vous faites évoluer le vocabulaire ou le ton d’un vidéaste, d’une journaliste, d’un influenceur, c’est déjà beaucoup !
  • Vos propos publics sont publics : ils pourront vous être publiquement reprochés. Ne prenez pas Twitter pour un salon privé où vous pouvez ressasser toute votre rancune sur Edouardine ou Placibas : ce sont des propos tenus dans l’agora commune où ils peuvent atteindre les gens en question. On peut vous demander des comptes.
  • 15 ou 20 réponses désagréables sous votre dernière publication, ce n’est pas une shitstorm ni un cyberharcèlement de masse. Pour en avoir reçu des dizaines de milliers depuis 2014, dont quelques dizaines ou centaines de menaces de mort plus ou moins vagues, je vous serai reconnaissant de garder le sens des proportions.
  • Si vous voulez convaincre votre interlocuteur ou les lecteurs de votre échange que vous avez raison, il est préférable de leur donner envie d’être dans votre camp. Si vous préférez la grandiloquence de votre position morale, vous avez plus de chance de jouer le rôle de repoussoir en offrant une caricature de votre camp (Cf La polarisation illusoire). Bref, vous desservez votre cause, et c’est votre droit. Mais c’est un peu dommage.

 

Que dit la loi ?

Je finirai en lisant tout bêtement ce que la loi dit sur le harcèlement. Vous verrez que, en fait, ce n’est pas un texte abscons et compliqué.

Article 222-33-2-2 du Code Pénal

Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail.

L’infraction est également constituée :

  1. a) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;
  2. b) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.

Les faits mentionnés aux premier à quatrième alinéas sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende :

1° Lorsqu’ils ont causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours ;

2° Lorsqu’ils ont été commis sur un mineur ;

3° Lorsqu’ils ont été commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ;

4° Lorsqu’ils ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique ;

4° bis Lorsqu’ils ont été commis sur le titulaire d’un mandat électif ;

5° Lorsqu’un mineur était présent et y a assisté.

Les faits mentionnés aux premier à quatrième alinéas sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende lorsqu’ils sont commis dans deux des circonstances mentionnées aux 1° à 5°.

 

CONCLUSION

Nul n’est censé ignorer la loi. Le doxing est punissable ; le harcèlement aussi. Je souhaite que nous passions tous à l’étape suivante de l’histoire d’Internet, celle où l’on n’a pas besoin de tout régler par le conflit comme des singes énervés ou des automobilistes du XXe siècles pour lesquels les accidents mortels étaient une fatalité qu’il fallait accepter parce que c’est comme ça, que voulez-vous, on n’y peut rien.

On a su éliminer les pires comportements de la route et apporter de la sécurité à tous les usagers.  Je pense qu’il est temps d’appliquer cette recette aux espaces numériques qui ressemblent encore un peu trop au far West.

 

Ressources à consulter sur ce sujet sur la TeB

— « Le harceleur a toujours raison » https://www.youtube.com/watch?v=MXWgNfIeYVA

— « Les ravages de la pureté » https://www.youtube.com/watch?v=dyzpxWWusVI

— Playlist « EMPRISE » de Penseur Sauvage. https://www.youtube.com/watch?v=c7fDEuTGgEY&list=PLoxcu07al0isu-CJ_A8PrqiXdFOOE1uai

— « Faut-il bloquer les gens sur Internet ? » https://www.youtube.com/watch?v=tqIip7cbXaM

— « Vous voulez du sang ? » (la zététique est-elle un art de combat ?) (aout 2020)  https://www.youtube.com/watch?v=B-Us-raVVtA

— « Rien ne vaut le débat ? » https://www.youtube.com/watch?v=VW_pcZa5vz8

— « Le gros préjudice moral de Frédéric Delavier » https://www.youtube.com/watch?v=7wxaNJ_f-9k

— « Trois actions en justice pour La tronche en Biais » https://www.youtube.com/watch?v=hxYYVMqhk28

— « Brulez vos idoles »  https://www.youtube.com/watch?v=KfBuvZAsG98

— « Le truc qui pourrit les débats » https://www.youtube.com/watch?v=-6uGz7PojHU

— « Arrêtez avec vos soupçons » https://www.youtube.com/watch?v=YFhVQAYZ2T8 (aout 2019)

— « La polarisation illusoire » https://www.youtube.com/watch?v=u06jMln7044

—  Votre colère ne vous donne pas raison. https://www.youtube.com/watch?v=zWK-H-clP9o

 

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