Créationnisme dans l’enseignement.

Le texte qui suit est le script de la vidéo Tronche de Fake #1 : Discours créationniste chrétien que vous pourrez visionner en fin d’article.

Il s’agit de l’analyse de la première partie de la conférence de l’Abbé Frament, donnée au sein d’un lycée français, une école hors contrat où ce genre de dérive (et combien d’autres ?) est possible puisqu’on la retrouve affichée sur le net.

Le lecteur curieux pourra trouver une autre critique de cette vidéo dans l’excellent blog La Théière Cosmique.

 

Introduction.

Il y a quelques jours je découvrais la vidéo de l’abbé Frament intitulée « L’évolution selon les manuels de SVT: ils sont inexcusables ».

Le monsieur explique qu’il présente ici une conférence qu’il a déjà donnée à ses élèves du Lycée Saint Bernard de Bailly. J’ignore ce qu’il enseigne, probablement la philosophie ou la théologie. Ici, il a décidé de présenter à ses lycéens des arguments scientifiques.

(1min00) … « Nous donnons à nos élèves la réponse à l’évolution d’un point de vue philosophique en classe de philo et d’un point de vue théologique en cours de doctrine… mais l’abbé m’a demandé de voir ça plutôt du côté des arguments scientifiques. »

Avant de réaliser cette réponse en vidéo, j’ai tenté de contacter ce monsieur en écrivant au webmaster du site sur lequel il a écrit quelques articles. Plusieurs semaines ont passé, je considère ne plus devoir attendre une réponse, mais si d’aventure il désirait débattre de ces questions avec moi, j’espère être disponible pour pouvoir répondre présent.

Je porte une blouse, uniforme de l’autorité scientifique. Ceux qui ont vu les autres vidéos de la Tronche en Biais ont compris que c’est un moyen pour nous de démythifier ce costume. Somme toute l’habit ne fait pas le moine. En l’espèce, la blouse servira de réponse au petit col blanc de l’autorité théologique que monsieur l’abbé représente aux yeux des élèves qui ont dû suivre cette malheureuse conférence.

Regardons-en le contenu.

2min 10 « On abordera les impasses, les difficultés que posent les théories générales de l’évolution. Et arrivé à ce point-là les élèves demandent mais pourquoi enseignent-ils encore l’évolution ? (…) Pourquoi s’obstinent-ils ? »

2min40 « une théorie est un ensemble d’hypothèses»

Non. Une théorie n’est pas juste un ensemble d’hypothèses, c’est un modèle explicatif du monde, une approximation de la manière dont la nature fonctionne. La théorie est construite à partir de connaissances préalables, d’observations nouvelles, d’hypothèses sur les mécanismes à l’œuvre et de prédictions sur ce que des expériences ou des relevés doivent montrer si la théorie est juste, à quoi s’ajoutent les méthodes et les protocoles pour vérifier le statut de ces hypothèses. La théorie, c’est le niveau le plus élevé de la construction conceptuelle des explications sur l’état et le fonctionnement du monde. Ce serait bien de ne pas l’oublier.

3min « La théorie ne vaut… comme toute chaine, que ce que vaut le maillon le plus faible.»

Comparaison n’est pas raison.

Une théorie ce n’est pas une chaine, parce que la manière dont la science explore la nature n’est pas rectiligne. Il y a de nombreuses disciplines dont les résultats se répondent et parfois se contredisent et permettent ainsi d’améliorer les connaissances. Il eut été plus inspiré de comparer une théorie à une toile d’araignée où se qui compte c’est la cohérence du maillage. Mais encore une fois comparaison n’est pas raison ; les images faciles sont propices à travestir la réalité, et on ferait bien d’en éviter l’usage, à moins de savoir très exactement de quoi on parle et dans quelles limites on établit cette comparaison.

Ajoutons qu’une théorie aussi riche que celle de l’évolution a de très nombreux faits à expliquer : la biodiversité, les convergences évolutives, les dimorphismes sexuels, les comportements, et mille autres choses. Si la partie de la théorie qui s’intéresse à l’un de ces phénomènes s’avère faible et fausse, cela ne rend pas automatiquement caduque le reste du paradigme évolutif. Car l’évolution est une théorie mais c’est aussi un paradigme, c’est-à-dire un angle de vue sur le réel qui est la source d’une vision du monde.

 

Partie 1. L’origine de la théorie.

3min40 « Les deux théoriciens de l’évolution : Lamarck et Darwin »

La pensée évolutionniste ne date pas de Lamarck et Darwin[1]. Durant l’antiquité, il y a eu Anaximandre, Démocrite ou Empédocle pour proposer des origines non surnaturelles aux espèces. Il y a eu des Chinois, des Romains puis des penseurs du Moyen-Orient pour suggérer que les êtres vivants n’étaient pas immuables. À la Renaissance, Buffon est beaucoup moins fixiste que Linné, Cuvier démontre des épisodes d’extinction d’espèce dans le passé, et le grand père de Darwin, Erasmus écrit déjà que tous les êtres vivants descendent sans doute d’organismes rudimentaires qui vivaient dans la boue… Ce que Lamarck cherche à comprendre, c’est le mécanisme de ce qu’on appelait le transformisme ; il échoue en partie. Et Darwin va proposer sa théorie de la sélection naturelle ; pas tout seul d’ailleurs puisque le jeune Wallace arrive aux mêmes conclusions de manière indépendante ; tous les deux publieront ensemble leurs travaux.

Il est donc parfaitement incorrect de dire  :

4min45 « la théorie de Lamarck est tombée quand on a commencé à étudié l’ADN»

Puisque l’ADN était totalement inconnu à l’époque où la sélection naturelle a été formulée par Darwin et Wallace. Il s’écoulera 95 ans avant la découverte de la molécule porteuse de l’hérédité par Watson, Crick et Franklin. Comment quelqu’un qui prétend enseigner le sujet à des lycéens peut-il en savoir si peu

« L’ADN de Rambo n’est pas modifié parce qu’il a fait du culturisme. »

Il est vrai que Darwin a longtemps continué à croire à l’hérédité des caractères acquis. Il avait tort. Mais il se trouve qu’on sait maintenant que ce n’est pas non plus complètement faux. L’épigénétique ça existe. C’est un domaine où il reste beaucoup de choses à comprendre, mais une chose est sûre : pour le moment il est simplement faux de dire que l’on sait que le culturisme a ou n’a pas d’effet sur la manière dont vont s’exprimer les gènes de la génération suivante. Il peut se produire des modifications épigénétiques subtiles et héritables ; la recherche dira si c’est le cas ou non. À ce jour, il convient d’être humble et prudent et de ne pas se risquer à des affirmations péremptoires si on ne veut pas finir par être démenti par des gens mieux informés.

5min26 « Darwin a donné deux théories. La micro-évolution et la macro-évolution »

Darwin n’a jamais dit ni écrit ça. Ces mots datent de 1927[2] sous la plume de l’entomologiste russe Yuri Filipchenko… qui n’est pas darwinien. Il croit à l’existence d’une force qui dirige l’évolution, et refuse la sélection naturelle de Darwin. Les termes sont ensuite utilisés par son élève Theodosius Dobzhansky, qui lui fut l’un des auteurs de la théorie synthétique de l’évolution, laquelle intègre les principes darwiniens avec les connaissances biochimiques acquises par la suite.

Quoi qu’il en soit  les biologistes de l’évolution ne font pas de réelle distinction entre micro et macro-évolution. C’est la même chose ; seule l’échelle temporelle diffère. Vouloir les distinguer comme le fait le monsieur, ce serait comme dire que les historiens considèrent que les siècles et les millénaires sont des choses sans aucun rapport entre elles.

6min : L’exemple de la phalène du boulot et du mélanisme industriel. Il parle de rocher, de feuille et de « deux zones géographiques différentes»

Monsieur l’abbé parle ici de l’exemple célèbre des phalènes du bouleau et de ce qu’on a appelé le Mélanisme industriel[3]. Mais comme il mélange un peu tout, reprenons cet exemple très simple que l’on enseignait il y a quelques années au collège.

La phalène du bouleau est un papillon de nuit qui se pose dans la journée sur l’écorce des arbres. Ces papillons sont de tailles, de forme et de couleurs multiples, c’est la diversité interne à toutes les espèces. C’est la même chose que chez les humains où chaque individu est un peu différent des autres.

La révolution industrielle arrive et la pollution par le charbon encrasse les troncs d’arbres. Et alors que constate-t-on ? Que les phalènes de couleur claire, qui étaient les plus nombreuses, deviennent moins fréquentes au fil des ans alors que les phalènes sombres, elles, font le chemin inverse. La couleur sombre devient un avantage sélectif pour les individus. C’est l’illustration simple et claire du mécanisme de la sélection naturelle au sein d’une diversité préexistante.

Ce qui est très intéressant c’est que la pollution a fini par diminuer dans cette région. Les troncs d’arbre retrouvent leur blancheur, et à nouveau les phalènes blanches ont  un avantage, si bien que leur population augmente au détriment des phalènes sombres. Cela montre que la diversité génétique est demeurée riche au sein de l’espèce, contrairement à ce que monsieur l’abbé pense avoir compris.

6min50 : « ce qui s’est passé pour les Pinsons des Galapagos c’est qu’avec le temps, ils n’ont plus été capables de se reproduire entre eux non pas pour des raisons génétiques mais pour des raisons physiques. »

Les pinsons qui ne peuvent pas se reproduire entre eux, c’est la définition même d’une spéciation au sens de l’espèce biologique. Le phénomène ici est dû à un isolement reproductif entre des populations isolées sur des iles. Nul besoin d’invoquer une incompatibilité « physique » (mal définie) et surtout nulle raison d’écarter des raisons « génétiques » comme ça, gratuitement. Ce qui sépare ces pinsons, c’est le temps : de génération en génération, leurs génomes s’éloignent. On parle de « dérive génétique », donc ben… c’est génétique. Même que ça se calcule, cette dérive.

7min24 « Exemple des races de chiens.. . Pourtant c’est la même espèce, on a la même paradigme génétique. comparaison avec les pinsons qui ne se reproduisent pas entre eux et là on dit que ce sont des espèces… « vous verrez ils le disent maintenant : La notion d’espèce est mal définie. Je n’ai pas autorité. On se sert de cette notion floue…» à 8min22

La notion d’espèce est floue… C’est à la fois vrai et terriblement ironique de le remarquer, puisque l’espèce est à l’origine un concept fixiste !

[On parlait d’espèces bien avant Darwin, et on continue pour des raisons pragmatique, mais  les sciences de l’évolution nous ont appris que les espèces n’étaient pas homogènes dans le temps et dans l’espace, qu’elles n‘avaient pas de frontière bien définies, non pas parce que nous aurions du mal à trouver les critères objectifs qui les séparent, mais certainement parce que ces critères n’existent pas. Moralité il n’y a pas d’espèce, mais des lignées en perpétuel changement. Mais pour le comprendre, il faut être dans le paradigme évolutif.

 « Rien n’a de sens en biologie sinon à la lumière de la théorie de l’évolution. » Theodosius Dobzhansky

9min « Ensuite il y a la deuxième théorie de darwin… la macro-évolution » « on passe du poisson au lézard, du lézard au dinosaure et cetera et on arrive au singe et à l’homme.»

Monsieur l’Abbé ne vous fait-il pas penser à madame Garrison ?

https://www.youtube.com/watch?v=F9NPnKZkF-Y

« Les êtres vivants viennent d’une même souche qui s’est multiplié par le hasard, par la sélection naturelle. »

C’est très flou, ça, monsieur ! Le hasard intervient au niveau des mutations aléatoires dans le génome. Ensuite il n’y a plus beaucoup de hasard. Il faut que la mutation soit compatible avec le développement de l’embryon, sinon c’est une fausse couche et ça arrive tous les jours. Ensuite si la mutation apporte un désavantage, elle ne sera pas transmise à la descendance, au contraire si elle est avantageuse, elle aura tendance à se fixer dans la population, et là c’est un phénomène aléatoire, mais l’avantage n’est pas dû au hasard, mais au contraire à la forte résilience des pressions de sélection au cours du temps dans un environnement donné. Évidemment si on ne dit pas cela et qu’on se contente de lancer le mot hasard, la théorie semble fumeuse.

C’est un procédé rhétorique malhonnête qu’on appelle l’argument de l’épouvantail. On travesti la position que l’on attaque et on se bat avec un épouvantail pas très fortiche en défense. Mais, bien sûr on ne prouve rien et ne convainc que ceux qui ne connaissent pas la vraie version de la thèse adverse.

9min40 « les arguments qu’il apporte sont l’anatomie comparée.. ‘tous les êtres qui respirent ont une cage thoracique »…

Tous les organismes pluricellulaires respirent. Tous n’ont pas de cage thoracique, vérifiez sur une méduse ou une écrevisse, et nous avons donc une jolie preuve que les approximations grossières et fausses n’effraient pas monsieur l’abbé. C’est dommage.

9min53 « tous les êtres qui marchent ont des jambes… paléontologie : des formes qui vont du plus simple au plus complexe »

L’évolution n’est pas un changement vers le plus complexe. Les être unicellulaires restent à l’heure actuelle les plus nombreux, les plus diversifiés et les plus adaptés à tous les milieux. Le monsieur ne dit pas exactement le contraire, mais c’est sans doute mieux de le rappeler quand même, car je doute qu’il ait cela en tête.

« Les principes de Darwin. Premièrement des changements très progressifs (..) la nécessité pour cela d’innombrables formes intermédiaires. Deuxièmement c’est le hasard des mutations génétiques et la sélection naturelle du plus apte à la survie.

En fait c’est la sélection naturelle du suffisamment apte, et la nuance est d’importance.

« On verra les innombrables objections, voire même les impossibilités que ces hypothèses soulèvent. »

Avec plaisir.

11min « Actuellement on a Néodarwinisme avec deux tendances. Les vitalistes ( !) qui affirment l’existence d’une force de complexification (!!) et les « mécanistes ». Ca rappelle Anaxagore et Démocrite, c’est exactement la même erreur que ces grecs. »

 

Là c’est très intéressant car quand on recherche dans la littérature scientifique des concepts « vitalistes », c’est-à-dire liés à une force  vitale, à un principe organisateur du vivant qui dirigerait l’évolution… Eh bien on ne trouve rien. Parce que c’est pas du tout un concept scientifique !

Le monsieur est sans doute diplômé en philosophie, mais il lui faudrait lire un peu les travaux des biologistes… ou même simplement les manuels qu’il critique pour s’aviser que nulle parton ne trouve le présupposé d’une force vitale, puisque ça c’est précisément un concept spirituel, voire religieux, c’est sa vision du monde a lui qui réclame l’existence d’un tel principe. On a une expression facile pour décrire ce à quoi nous assistons : « Prendre son cas pour une généralité ».

« Donc voilà pour l’origine de cette théorie de l’évolution… »

Et pour la suite, je vous donne rendez-vous dans une prochaine vidéo. D’ici là, prenez-soin de votre esprit critique.

3. Regarder la vidéo. Discours créationniste Chrétien – Tronche de Fake #1 (Abbé Frament)

 

 


 

Références

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_pens%C3%A9e_%C3%A9volutionniste

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Micro%C3%A9volution_et_macro%C3%A9volution#Origine_des_termes

[3] Cf. la critique de ce cas d’école par Christian Le Guillou https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwi9hffU5brJAhWGPRoKHeayAI0QFggwMAI&url=http%3A%2F%2Fwww.svt.ac-aix-marseille.fr%2Fancien_site%2Fexpoconf%2Fdarwin%2Fla_phalene_du_bouleau.pdf&usg=AFQjCNFX5qKFQta4RdBMZkkrnzBm5t6yTQ&sig2=66xtZm9uO_3VvO2gQBlPnQ

4 réponses
  1. Mike59
    Mike59 dit :

    Vous pourriez expliquer en quoi ça consiste une école hors contrat. Est ce une école où, le contenue des cours est à la liberté de l’établissement ? Ils peuvent décidé, des vérités scientifique, historique etc. Ca me semble tellement hallucinant, des discourt comme celui là, ça ressemble à un sketch des inconnue.

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      J’ignore le fonctionnement réel de ce type d’établissement.
      En France l’instruction est obligatoire, et elle répond à certains critères… Mais les établissements sous contrat ne sont sans doute pas contraints par le programme scolaire d’une manière aussi étroite que les autres.
      Si qqn a une réponse…

      Répondre
  2. Pale
    Pale dit :

    J’apporte une réponse tardive et incomplète, mais ça me semble mieux que rien :
    Les établissements les plus nombreux sont les établissement publics : financés par l’Etat (en gros), ils suivent le programme de l’éducation nationale, ne choisissent pas le personnels.
    Les établissements sous contrats ne sont que partiellement financés par l’Etat, les frais de scolarités y sont plus élevés, il me semble qu’ils ont une plus grande liberté dans le « choix » du personnel. En revanche, ils ont obligation de suivre le programme de l’éducation nationale.
    Viennent ensuite les établissements privés hors contrat. Ceux-là sont les moins nombreux, et en gros c’y est la fête du slip. En revanche, ce sont les seuls établissement qui ne délivrent AUCUN diplôme d’Etat (même pas le brevet des collèges par exemple).

    Personnellement, j’ai fréquenté des établissements privé sous contrat. Après discussion avec des camarades de facs qui avaient été dans le public, la grosse différence c’était que moi j’avais du cathé (logique, dans des établissements catholiques), et que mes frais de scolarité étaient plus élevés (ce qui m’a permis semble-t-il d’avoir du meilleur matériel).

    En tout cas, la remise en question de la théorie de l’évolution ne me semble pas légale dans un établissement sous contrat, privé ou public.Et le Lycée Saint Bernard de Bailly est bien un établissement HORS contrat (ceux là c’est le mal.).

    Répondre
  3. Caecilia
    Caecilia dit :

    Bonjour,
    J’ignore si vous lisez encore les réponses sur les entrées aussi anciennes mais pour les types d’écoles, ce que j’en sais (en tant qu’enseignante) c’est qu’il existe 3 types d’établissements en fonction du mode de recrutement principal des enseignants :
    – le public où nous sommes recrutés sur concours, nommés sur nos postes par le rectorat de notre académie, payés par le trésor public, appliquant les programmes du ministère (avec les fonds que nous donnent les collectivités territoriales)
    – le privé sous contrat d’association : professeurs recrutés sur concours dont les épreuves sont les mêmes que le public (les jurys ne savent pas le concours préparé par les candidats), la barre d’admission est celle du public (donc si le privé n’a pas recruté assez de candidats, il faudra recourir à des contractuels), rémunérés par le trésor public sur la même grille que le public mais avec les prélèvements sociaux du secteur privé ; ils sont tenus d’appliquer les programmes du ministère, avec les dotations des collectivités territoriales et les contributions des parents ;
    – le privé hors contrat qui recrute qui il veut et exécute les cours qu’il désire, éventuellement en tenant compte des programmes s’il souhaite que les élèves se présentent aux examens en candidats libres et avec des financements entièrement privés.
    Le hors contrat peut demander à signer un contrat d’association après 5 ans d’existence, si ma mémoire est bonne. Ils peuvent être contrôlés par l’Education nationale, comme des enfants instruits à domicile.

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