Vous êtes sous influences

Nous rencontrons quotidiennement des mots et des images par milliers. Nous entretenons d’innombrables interactions avec d’autres organismes, souvent humains, émettons des jugements et prenons des décisions qui auront des conséquences sur de futurs jugements et de futures décisions… sans que nous en ayons conscience. Baignés dans le bouillon effervescent d’une société codifiée, exigeante, et désormais ultraconnectée, nous avons plutôt intérêt à prendre conscience qu’il est impossible de se soustraire complètement aux influences que nous subissons en permanence.

Nous préférerions nous imaginer libres, autonomes, seuls aux commandes de nos goûts, de nos valeurs et de nos actes, mais tout au fond vous savez bien que si vous étiez né il y a mille ans de cela, vous n’auriez pas les mêmes avis sur un très grand nombre de sujets. Se réfugier dans l’illusion de la liberté est peut-être la pire manière de s’asservir… Bref, comme nous, vous êtes sous influences.

 


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4 réponses
  1. Stemy
    Stemy dit :

    Ça m’intéresserait de savoir sur quoi vous vous basez pour dire que la société est de moins en moins violente, parce que je suis plutôt ceptique sur ce point-là.

    En effet, il y a de nombreux domanies dans lesquels une recrudescence de violence a bel et bien été enregistrée: lgbtphobie, islamophobie, violences virtuelles sous des prétextes de plus en plus futiles (c’est vrai qu’on n’a jamais raison d’être violent, mais certains déclencheurs sont plus ridicules que d’autres: acteurs qui jouent/ont joué un personnage méchant, divergence d’opinion, particularité physique, performance artistique jugée médiocre), harcèlement scolaire, adhésion présumée à un prétendu complot (#pizzagate), situation déjà tendue qui s’aggrave (tensions communautaires en Belgique, conflit nord-irlandais), etc… J’ajouterais également que certains experts estiment qu’une guerre nucléaire nous pend au nez et que les idées politiques oppressives et liberticides gagnent du terrain un peu partout.

    Alors oui, je veux bien admettre que la perception de la violence peut être biaisée, mais j’ai du mal à comprendre qu’on puisse affirmer que la violence baisse alors que les chiffres disent le contraire.

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        • Stemy
          Stemy dit :

          Ça m’intéresse vraiment de savoir si vous n’avez pas des références plus récentes. Son ouvrage date de 2011, soit bien avant les vagues d’attentats en Europe, les escalades de violence qu’elles ont engendré, la montée en flèche de l’extrême-droite et l’explosion de cyberviolence.

          Je sais que mon regard est biaisé, mais quand je vois les proportions prises par le cyberharcèlement et la décomplexion de l’insulte due à son usage massif par le monde politique, j’ai du mal à croire que son discours soit encore d’actualité.

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