Que vaut l’analyse d’Idriss Aberkane sur l’Arabie Saoudite ?

Par Alexis Seydoux, historien

 

Dans sa dernière vidéo Idriss Aberkane propose une analyse géopolitique visionnée plus de 320 mille fois. Même si l’on sait que l’individu ment effrontément sur son parcours, ses accomplissement, ses compétences (etc.), il pourrait malgré tout rester un analyste pertinent et utile. Hélas, quand un historien se penche sur ce travail, rien de subsiste.

Acermendax

 

Nous avons regardé Idriss Aberkane, titulaire d’un PhD en géopolitique (non reconnu par l’Etat français) nous faire ses prédictions sur l’Arabie Saoudite. Dans une vidéo de moins de vingt-cinq minutes (Bientôt un coup d’état en Arabie Saoudite ? publiée le 28 novembre 2022), il nous explique que l’Arabie Saoudite tente de changer de camp et que les États-Unis ne vont pas se laisser faire et vont provoquer un coup d’état à Ryad au rythme de la CIA[1]. Prévision révolutionnaire qui s’appuie sur une lecture de l’histoire de l’Arabie saoudite et des relations extérieures des États-Unis.

 

Nous allons ici décrypter les arguments historiques de monsieur Aberkane, en suivant le fil de sa vidéo. Nous cherchons à montrer la pertinence de ses arguments.

 

L’idée générale de la vidéo, c’est la perte de puissance des États-Unis, et notamment de la présence du dollar. Monsieur Aberkane met en avant l’argument qu’on perçoit la perte de puissance d’un état par sa tolérance aux contestations de son pouvoir (20 premières secondes de la vidéo)[2]. Et de nous mettre en parallèle la récupération des aigles perdus par Crassus à Carrae par Agrippa, après un accord politique avec les Parthes[3]. On ne voit pas ici le rapport avec la perte de puissance, au contraire ; c’est bien une marque de la puissance romaine qui est déployée. Ajoutons un “n’importe quoi” : les survivants des légions de Crassus auraient des descendants jusqu’en Chine. On a ici une lecture historique datant du XIXe siècle, totalement inutile (à part à faire étalage d’anecdotes qui font « cultivé »)[4].

 

L’hypothèse posée veut que l’Empire américain accepte le début de la fin du dollar[5]. Là, Aberkane nous lance une tirade sur ce qui arrive classiquement aux pays qui refusent d’accepter le paiement en dollars sur le marché des hydrocarbures. Il nous donne trois exemples de pays que les États-Unis ont menacé ou attaqué pour ne pas avoir joué le jeu : le Venezuela, la Libye et la Syrie[6].

Le Venezuela a toujours vendu son pétrole en dollars[7]. La rupture avec Washington est liée à la Révolution bolivarienne mise en place par le président Hugo Chavez, qui entend s’opposer à la domination nord-américaine, et par sa volonté de fédérer les états d’Amérique du Sud contre le géant états-uniens[8]. Concernant la Libye, son affrontement avec les États-Unis date des années 1980 ; elle est liée aux actions terroristes pilotées par Tripoli, comme l’attentat de Lockerbie ou l’attentat de Berlin[9]. Quant à la Syrie, elle n’a pas tourné le dos à la politique américaine sur la question des hydrocarbures. D’une part, elle est depuis les années 1950 une alliée de la Russie Soviétique et fait partie de longue date du camp anti-américain[10]. Et si Damas s’est rapproché un moment de Washington durant la Guerre du Golfe en 1991, la Syrie s’est de nouveau tournée vers Moscou dès le début de la Guerre civile. D’autre part, la Syrie n’est qu’un tout petit producteur de pétrole, avec moins de 0,5 % de la production mondiale en 2010 et environ 5,5 millions de barils en 2018[11]. Donc, les trois exemples donnés par Idriss Aberkane pour montrer qui les États-Unis punissent en cas de sortie du système du dollars dans la vente des hydrocarbures sont tous faux.

Il ajoute un exemple, celui de l’Iran qui aurait aussi voulu sortir du dollar et qui aurait été puni par les États-Unis et spécialement par la CIA. On est ici dans une totale confusion et dans des assertions fausses. Il cite l’exemple de Mossadegh, renversé en 1953 avec l’aide de la CIA et de la Révolution islamique de 1979 choisie par les États-Unis pour éviter la révolution marxiste. Dans le premier cas, le Premier ministre iranien, le docteur Mossadegh, allié au parti marxiste Tudeh, a nationalisé le pétrole iranien ; il est renversé lors d’un coup d’état orchestré par les Britanniques et les États-Unis, car ces deux états craignent leurs pertes d’influence respectives[12]. Dans le second cas, les États-Unis ne sont pas face à un choix entre l’islamisme – dont on ne connaît encore pas bien les contours, et le marxisme, mais face à la prise de pouvoir par les religieux chiites soutenus par les libéraux et les Moudjahidines du Peuple ; à cette date, le parti Tudeh et la gauche marxiste iranienne n’est que l’ombre de ce qu’elle était dans les années 1950[13]. Enfin, quand l’Iran sort du marché du pétrole, c’est du fait de l’embargo onusien, qui interdit à Téhéran de vendre ses hydrocarbures après la révélation de son programme nucléaire. On voit ici toute l’ignorance d’Idriss Aberkane sur ces questions.

 

Terminons sur les délires autour de l’Iran et de l’Arabie Saoudite. Depuis sa fondation dans les années 1920, l’Arabie Saoudite et l’Iran sont antagonistes , autant sur le plan politique que religieux. Le Wahhabisme saoudien a pour ennemi le chiisme, au nom du Tahwid, l’unicité de Dieu. Dans le même temps, Téhéran et Ryad sont adversaires pour le contrôle du Golfe. Seulement, l’Iran avec une population bien plus nombreuse et une armée plus importante, devient dans les années soixante-dix le gendarme du Golfe. L’Arabie Saoudite ne peut rivaliser. Les deux pays sont alliés des États-Unis, ce qui n’empêche pas Ryad et Téhéran d’être opposés[14].

Terminons sur les multiples erreurs risibles sur la fondation de l’Arabie Saoudite, qu’un élève de L1 n’aurait pas commises. D’abord, sur le Wahhabisme considéré comme une secte[15]. Fondé au début du XVIIIe siècle par Ibn Abd al-Wahhab, c’est au départ un mouvement fondamentaliste qui insiste l’unicité de Dieu et condamne les nouveautés[16]. Devenu la doctrine de la tribu des Saoud, dans le Nedjed, le Wahhabisme est marginalisé et considéré comme hétérodoxe, surtout après le pillage de La Mecque en 1803. En marge du sunnisme, le Wahhabisme est réintégré après la Congrès du Monde Musulman en 1926 ; qui se tient à La Mecque sous la direction du roi Abdul Aziz. Il n’est donc plus une secte contrairement aux affirmations d’Idriss Aberkane[17].

Le pire est à venir.

Pour Idriss Aberkane, l’Arabie Saoudite est une fondation britannique, plus précisément issue de la volonté de Winston Churchill. Selon notre YouTubeur, c’est ce dernier qui, après l’échec des Dardanelles, aurait mandaté Thomas Edward Lawrence, Lawrence d’Arabie, d’armer la meilleure tribu ennemie des Ottomans. C’est encore complètement faux. En fait, dès l’entrée en guerre de l’Empire ottoman contre l’Empire Britannique, en novembre 1914, le Foreign Office, le ministère britannique des Affaires étrangères, cherche des alliés parmi les groupes arabes de la péninsule. Cette mission est confiée au commissaire britannique en Égypte, sir Henry MacMahon, qui ouvre en juillet 1915 une correspondance avec les Hachémites, sheriff de La Mecque. Donc, ce n’est pas Churchill qui a l’idée de s’allier aux tribus de la péninsule arabique, et la correspondance n’est pas adressé au Saoud du Nedj, qui reste en dehors du conflit, mais aux Hachémites du Hedjaz.

À cette erreur initiale s’en ajoute une seconde. Selon notre géopoliticien en herbe, les Britanniques reconnaissent l’état arabe et le donnent aux Saoud à la fin de la guerre[18]. C’est toujours faux. À la fin de la guerre, les interlocuteurs des alliés sont les hachémites, et spécialement le roi Hussein. Les Britanniques et les Français, ont déjà discuté de leurs intérêts respectifs et divisés la région en zones d’influence. Alors que les Hachémites veulent former un royaume Arabe comprenant la péninsule arabique, la Syrie et les territoires mésopotamiens, les Britanniques et les Français divisent la région en trois, créant Irak, la Syrie et la Palestine. La seule partie indépendante est l’Arabie, confiée à Hussein.

Donc, contrairement aux affirmations d’Idriss Aberkane, les Anglais ne donnent pas à la secte wahhabite les lieux saints et d’énormes ressources. Les Saoud prennent le pouvoir tout seul, obligeant le souverain Hachémite à abdiquer le 3 octobre 1924 ; quelques jours plus tard, ibn Saoud entre dans La Mecque[19]. À cette date, l’Arabie n’est pas encore une terre productrice de pétrole. Les premières prospections commencent dans les années 1930 et l’exploitation n’est réellement lancée qu’après la guerre. Quant à la conférence du Quincy, le 14 février 1945, entre le président Roosevelt et le roi Saoud, elle a d’abord pour objet l’acceptation par le roi saoudien de l’entrée en Palestine des Juifs survivants des camps de la mort[20]. La véritable alliance entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis intervient encore plus tard, lors de l’adoption le 9 mars 1957 par le Congrès de la Doctrine Eisenhower[21].

 

À partir de 09 :39, Aberkane se lance dans des prédictions saupoudrées d’erreurs ou d’hypothèses plus qu’hasardeuses, indiquant par exemple que même si Joe Biden est le président des États-Unis, c’est en fait l’ex-président Obama qui est aux manettes. Ou encore affirmant que Enrico Mattei, dirigeant de la compagnie pétrolière italienne ENI, mort dans l’accident de son avion ; aurait bien été assassiné à l’instigation de la CIA, alors que cette hypothèse n’est pas assurée[22]. Les dernières minutes ne sont que des conjectures et des prévisions qui ne s’appuient sur aucune donnée tangible, mais ressemblent plus à des conclusions numérologiques qu’à une analyse politique.

 

Que dire en conclusion ? Idriss Aberkane ne connait pas le sujet qu’il traite. Au mieux, il fournit des analyses de comptoirs ; en général, il débite des banalités truffées d’erreurs factuelles ; au pire, il délire dans une vision complotiste digne d’un abonné de Q-Anon.

 

Alexis Seydoux

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REFERENCES

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :23 :09, consulté le 29 novembre 2022

[2] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :00 :20, consulté le 29 novembre 2022

[3] Claude BRIAND-PONSART et Frédéric HURLET, L’Empire romain d’Auguste à Domitien, Paris, Armand Colin, 2001, page 64 ; Michel CHRISTOL, Pierre COSME, Frédéric HURLET, Jan-Michel RODDAZ, Histoire romaine, tome 2, D’Auguste à Constantin, Paris, Fayard, 2021.

[4] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :01 :09, consulté le 29 novembre 2022.

[5] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :01 :32, consulté le 29 novembre 2022.

[6] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :02 :52, consulté le 29 novembre 2022.

[7] https://www.letemps.ch/monde/venezuela-pret-approvisionner-marche-mondial-petrole-assure-nicolas-maduro, consulté le 29 novembre 2022.

[8] Michael MANN, The sources of Social Power, vol. 4, Globalization 1945-2011, Cambridge, CUP, 2013, page 289 ; Justin JENNINGS, Globalization and the Ancient World, Cambridge, CUP, 2011, page 149.

[9] Russel CRANDALL, America’s Dirty Wars, Irregular Warfare from 1776 to the War on Terror, Cambridge, CUP, 2014, pages 447 et suivantes ; Stefano MARCUZZI, The EU, NATO and the Libya conflict. Anatomy of a Failure, Londres, Routledge, 2022 ; ce livre analyse largement les relations entre la Libye et l’OTAN, dont les États-Unis.

[10] Sylvia CHIFFOLEAU, Le Moyen-Orient 1876-1980, Paris, Atlande, 2017, pages 201 et 202.

[11] https://d9-wret.s3.us-west-2.amazonaws.com/assets/palladium/production/atoms/files/myb3-2017-18-sy.pdf, consulté le 29 novembre 2022.

[12] Mohamed-Reza DJALILI et Thierry KELLER, Histoire de l’Iran contemporain, Paris, La Découverte, 2017 , page 58 ; Yann RICHARD, “L’islam politique en Iran”, in Politique étrangère, 2005, n°1, page 63.

[13] Yann RICHARD, “La prise de pouvoir de l’Ayatollah Khomeiny”, in L’Iran des Perses à Nos jours, L’Histoire, Paris, Fayard, 2010cité, page 191 ; Imane-Hélène CHAMES-EDDINE, Le Moyen-Orient, les années 1980, Paris Atlande, 2017, page 94

[14] Mohamed-Reza DJALILI et Thierry KELLER, Histoire de l’Iran contemporain, op. cité, page 69.

[15] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :04 :45, consulté le 29 novembre 2022.

[16] Henry LAURENS, L’Orient Arabe Arabisme et Islamisme 1798-1945, Paris, Armand Colin, 2000, page 46.

[17] Henry LAURENS, L’Orient Arabe Arabisme et Islamisme 1798-1945, , Paris, Armand Colin, 2000, page 251.

[18] https://www.youtube.com/watch?v=Rvsp8sba5AM, 00 :07 :16, consulté le 29 novembre 2022.

[19] Henry LAURENS, L’Orient Arabe Arabisme et Islamisme 1798-1945, op. cité, page 250.

[20] Charlie LADDERMAN, “The Rise of Modern Middle East”, in Brooke BLOWER et Andrew PRESTON (edit), The Cambridge History of America and the World, volume III, 1900-1945, Cambridge, CUP, page 242.

[21] VIncent CLOAREC et Henry LAURENS, Le Moyen-Orient au XXe siècle, Paris, Armand Colin, 2005, page 117.

[22] Christopher DUGGAN, A concise History of Italy, Cambridge, CUP, 2014, 2e edition, page 266 : l’affaire n’est pas close et il est possible que l’accident de l’avion qui transportait Enrico Mattei a été causé par une charge explosive ; en revanche, rien ne relie directement les États-Unis à cette mort.

 

10 réponses
  1. Goaaar
    Goaaar dit :

    Courage a la teb, c’est affligeant autant de haine dans les commentaires. J’espère que ces discours délirants et complotistes n’auront pas de répercussions dans le réel et que l’energie de chacun pourra se focaliser sur moins de choses stériles et conflictuelles.

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  2. ThomAbstract
    ThomAbstract dit :

    Merci pour cet éclairage.
    L’histoire et la géopolitique sont des domaines qui demandent de la précision.

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  3. Viviloh
    Viviloh dit :

    Sommes nous surpris·es ? Non. Le problème c’est qu’encore une fois, on se retrouve face à des dizaines de milliers de gens qui ne vont pas vérifier les informations données par les gens qu’iels écoutent. Alors oui effectivement c’est un peu laborieux d’aller systématiquement tout vérifier, mais déjà rien que voir si la personne qui parle donne ses sources, ou les preuves de ce qu’elle avance, ça évite beaucoup d’erreurs. Et malheureusement les gens n’ont pas ce réflexe.

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  4. Michel hairy
    Michel hairy dit :

    Je souhaite que tous les scientifiques de ce pays ( Descartes), s’unissent pour dénoncer la mauvaise foie de l' » hyperdocteur »!!!
    Merci a vous tous.

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  5. Raphaël
    Raphaël dit :

    Le plus affligeant, c’est que les grands escrocs, les Madoff, Tapie, Abagnale restent dans les livres d’histoire… Ce monsieur Aberkane à ses chances… Et il se pourrait même qu’il soit étudié par les générations futures… l’Enfer! … Et si c’était prémédité? je ne fais que poser la question…

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  6. DeusLord
    DeusLord dit :

    Bon… Que dire ?
    Après avoir lu l’article j’ai vérifié deux infos au pifomètre (toujours croiser les sources) : le fait que le Vénézuela ait toujours vendu son pétrole en dollars (lien !7) et que les Saouds aient pris le pouvoir touts seuls sans aide des Britanniques (lien!18)

    Vénézuéla: aucune mention dans l’article de http://www.letemps.ch que le Vénézuela ait toujours vendu son pétrole en dollars (en tout cas je ne vois rien) du coup je suis tombé sur ça : https://www.lepoint.fr/economie/venezuela-maduro-veut-vendre-du-petrole-en-devises-autres-que-le-dollar-09-09-2017-2155590_28.php

    Les Saouds: ayant entendu parler de l’histoire de Philby auparavant et de ces liens avec les Saouds, cette assertion que les Saouds prennent le pouvoir seuls sans intervention des Brits m’a fait tiqué.
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/histoire-de-la-collusion-entre-le-196233

    Bon je laisse ça là pour vérification mais franchement autant IA dit de la *** autant le debunkage de Mr Seydoux historien de surcroît, qui se fait sauter en 2 vérifications au pifomètre, ça ne fait pas sérieux !
    Bonne journée quand-même

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    • Alexis Seydoux
      Alexis Seydoux dit :

      Bonjour

      Sur la vente du pétrole vénézuélien en une devise autre que le dollar, l’article indique la volonté du président d’utiliser une autre devise que le dollar dans les transactions internationales. Caracas a d’ailleurs essayé de créer une crypto-monnaie, le Petro, mais sans succès. Aujourd’hui, le Venezuela vend toujours son pétrole en dollar, même si Caracas a libellé en 2017 le prix du but en Yuan.

      L’article que vous citez sur la collusion des Britanniques et des Wahhabites est bien léger. Il ne cite pas grand chose et ne parle que d’officiers ayant eu un contact avec les Wahhabites, pas de soutien de Londres aux Saoud. Les Saoud sont payés par les Britanniques pendant la Révolution arabe non pas pour prendre le pouvoir, mais pour rester neutre. En août 1918, Ibn Saoud indique à Philby qu’il a rendu service aux Britanniques en n’entrant pas en guerre contre les Hachémites (LAURENS, 2000, pages 128 et suivantes notamment pour vérification).
      Ce n’est d’ailleurs pas ce qui se passe en 1922 lorsque les Saoud renverse les Hachémites.

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  7. Pasquier
    Pasquier dit :

    Sur le sujet de la mort d’Enrico Mattei, l’excellente émission de Patrick Pesnot « Rendez -vous avez X » du 7 aout 1999 (France Inter) appuyait déjà la thèse de l’assassinat piloté par les USA, thèse reprise par Aberkane. En revanche leur analyse exclut l’hypothèse d’un explosif dans l’avion (votre source 22) au profit d’un sabotage des balises de guidage au sol. A réécouter car c’est éclairant : http://rendezvousavecmrx.free.fr/page/detail_emission.php?cle_emission=72

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