Les Neuromythes – TenL#52
Enregistré le 4 Octobre 2017 Au G.E.C. Nancy
Invité : Bruno Della Chiesa
Editorial
S’il y a bien un organe qui excite notre imagination, suscite rumeurs et exagération, affole, fascine et passionne, c’est le cerveau. Rappelons les évidences, il est le siège de la conscience, de notre personnalité, le grand organisateur de nos actes, de nos pensées, de nos intuitions et de nos réflexions, il est le champion de l’apprentissage, de l’adaptabilité, et nous ne l’échangerions contre aucun autre cerveau du monde animal… ce qui n’est pas le cas de tous nos organes, avouons-le !
Nous sommes tous équipés d’un cerveau, ce qui nous donne parfois l’illusion que nous sommes aptes à parler des capacités de cet organe sans besoin pour cela d’être neurobiologiste ou psychologue, ni curieux de l’état des connaissances dans les domaines de ces spécialités.
Bien sûr, chacun a le droit d’avoir son avis, même bizarre, sur le fonctionnement de son corps, et de donner foi à des hypothèses spirituelles, baroques à base de corps énergétique, de corps astral ou éthéré. Chacun est même libre de partager librement ces idées où il le veut, à condition d’accepter que d’autres jouissent du même droit, et notamment de celui de questionner ces thèses et les raisons pour lesquelles on pourrait les défendre.
Redisons-le, chacun doit pouvoir continuer à penser librement ce qu’il veut penser. Mais la liberté ce n’est pas la tyrannie de l’égo, le soliloque de l’amour propre qui se mure à l’abri de la contradiction. Et surtout cette liberté s’accompagne d’une responsabilité. Quand on est un média national, cette responsabilité est grande, c’est celle de la valeur accordée à la connaissance commune, la connaissance qui repose sur des preuves, que l’on peut discuter, réfuter et faire évoluer au rythme des découvertes.
Or, continuellement, on nous inflige des idioties. Du film Lucy aux ouvrages des coachs de vie, on nous répète de veilles légendes sur ce que le cerveau serait capable de faire, sur les facultés que nous serions en mesure d’acquérir moyennant qu’on se plie à telle ou telle autorité intellectuelle. Ces idées, Bruno Della Chiesa les a appelées des neuromythes ; c’était avant que n’éclate la mode des neuro-choses et des neuro-trucs, la neurosagesse, la neuronaissances et le neurobaratin…
Avec le cerveau ce n’est pas la taille qui compte, c’est la réticulation, le nombre de connexion, et ce que nous faisons avec notre cerveau a un impact sur tout cela. Or dans notre société hyper compétitive on nous ferait croire n’importe quoi sous la promesse d’améliorer nos capacités cérébrales ou encore mieux, celles de notre progéniture. Si votre enfant réussit mal à l’école, il est tentant de se dire que c’est parce que, d’une certaine manière, il est trop intelligent. C’est la croyance qu’on vous encourage à nourrir, peut-être à tort, avec les concepts de surdoués, d’enfants indigo, de Haut potentiel, de zèbres que l’on oppose peut-être un peu vite aux autres, les imbéciles lambda, les médiocres, ceux qui ne sont rien… Nous vous renvoyons vers le Tronche en Live #11 avec Nicolas Gauvrit, où déjà nous avions évoqué les discours non-scientifiques et les idées reçues autour de la douance.
Le sujet des neuromythes, toutefois, est vaste et nous allons apprendre beaucoup de choses sur ce que l’on croyait savoir à propos du cerveau grâce à notre invité qui nous rend spécialement visite depuis les États-Unis car il est très attaché au partage des connaissances et de la démarche scientifique, c’est le chercheur en neurosciences de Harvard : Bruno Della Chiesa.
Docteur Jekyll l’un des fondateur des neuroscience éducative
Mister Hyde l’expert en sociologie
Bonjour,
Comme beaucoup je prend la plume pour critiquer ce que je n’ai pas aimé alors que je me suis tu toutes les fois ou j’ai aimé.
J’ai été déçu par cette émission et plus particulièrement par les digressions de l’invité, dans la seconde partie (j’avoue être allez me coucher plutôt que de regarder la 3iem). Globalement on était, me semble t il, hors sujet ce qui en soit n’est pas grave. Mais le hors sujet m’a paru exposé avec moins de rigueur que le sujet principal.
En voyant cette émission j’ai vraiment eu le sentiment d’être confronté à Jekyll et Hide.
Dans la première partie de l’entretien votre invité est tout en humilité sur la recherche. Il dit ce qu’on sait et ne sait pas de l’art. Il parle de ses recherches mais quand c’est des sujet où il n’a pas lui même mené des recherches (comme la dyslexie) il le dit et précise que ça parole est limitée. Et quand il exprime sa conviction sur un sujet comme l’inné et l’acquis il précise qu’il y a débat et que ce n’est que sa conviction.
Pour résumer j’ai vu quelqu’un de respectueux fasse au savoir tout en en ayant beaucoup.
Sur la seconde partie le scientifique est remplacé par un militant. Il le dit lui même à un moment « ce n’est pas un devoir de scientifique mais de citoyen » de dénoncer le pourquoi de la persistance des neuromythe. A partir de là plus de doute plus de nuance il n’y plus que des vérité que soit au choix :
On les ignore (exemple la masse des gents ignorent l’objectif réel de l’école : rendre la masse docile pour que la caste dominante reste au pouvoir)
On est trop bête pour les comprendre (exemple critiquer Freud dans un bouquin faut vraiment être un penseur de bistro),
On sait mais on profite (exemple : les journaliste et le système médiatique a la bote des puissant).
En plus il a dit que Besson était pas un artiste et ça c’est pas vrai Besson a fait de très bon film, il y a longtemps mais il en a fait.
Pour résumer j’ai vue un détenteur de la Vérité. Ne s’imposant pas toutes la rigueur que par ailleurs il s’impose dans son domaine d’expertise.
En regardant l’émission j’ai eu l’impression que vous aviez plus ou moins les mêmes gènes que moi. Si oui en avez vous parlé avec l’invité. Et si non, quel a été votre ressenti sur cet entretien?
Je partage complètement votre avis, et pourtant j’ai tendance à adhérer à l’idéologie défendue par l’orateur.
Si « faire une conférence aux états-unis » c’est faire une conférence complètement chargée politiquement et qui s’écarte à tout va du sujet qui aurait dû être présenté, eh ben on n’a pas à rougir en france…
Il y a quand même eu des tas de choses intéressantes de dites, et même des choses en rapport avec l’édito, incroyable…
Néanmoins je désapprouve l’attitude que l’invité à eue, de consacrer une énorme partie de son temps de parole à parler du système éducatif alors que ça n’avait franchement que peu de rapport avec le scepticisme face aux neuromythes. C’est facile après de se plaindre qu’il n’y a pas assez de temps pour traiter le sujet, et qu’on fait comme à la télé ! Sans blagues !
Sinon, bon courage à la TeB
Je dois dire que j’ai eu du mal avec Della Chiesa, il a pas mal dérivé sur ses convictions sur le système éducatif notamment (mais sur plein d’autres trucs aussi). J’aurais voulu davantage qu’on reste sur le sujet et avec un esprit scientifique de surcroit 🙂
Je dirais plutôt que c’est un homme de convictions, avec une forte influence bourdieusienne (ce qui n’est pas pour me déplaire), qui s’exprime parfois maladroitement et avec beaucoup de raccourcis.
Je suis relativement en phase sur le propos, un peu moins sur la manière : n’étant pas chercheur en sciences sociales, il n’a pas la précision et l’argumentaire nécessaires. Pour autant, je ne pense pas que ce soit hors sujet, et ne suis pas surpris qu’il fasse systématiquement un lien entre neurosciences et problèmes de société/politiques.
La prétention à la neutralité/objectivité me paraît infiniment plus dogmatique qu’un discours idéologiquement solidement argumenté.
Merci pour cette émission.
Je veux vraiment vous encourager à continuer. J’ai découvert plein de choses avec vos vidéos, sur le raisonnement argumentatif, la psychanalyse, la pnl, l’astrologie, quelques gourous et leurs croyances ésotériques intangibles… Malheureusement dans cette vidéo, j’ai trouvé qu’il y avait trop d’approximations, d’arguments d’autorité (de la part de l’invité) et d’opinions trop peu argumentées.
Les neurones miroirs? Aucune explication de ce que c’est (un type de neurone? un mode de fonctionnement?), tout juste quelques exemples vagues, de quoi renforcer, hélas, les mythes à ce sujet. A la question « en quoi est-ce réfutable » BDC répond « C’est pas un mythe ». Quand Vled demande « est-ce que les neurones miroirs chez les animaux ont été étudiés? » BDC répond « j’ai du mal à croire qu’une arraignée soit empathique ». C’est nul comme réponse ; selon wikipedia on a observé des neurones miroirs chez des oiseaux, alors pourquoi pas des arraignées? Enfin une réponse sincère lorsque BDC annonce « mais sincèrement je ne sais pas, je ne suis absolument pas un spécialiste de ce domaine ». Ouf!
BDC : « Ceux qui sont exclus de la communauté scientifique pour malhonnêteté, en général, se retrouvent dans les médias ». Si c’était Idriss Aberkane ou Poisson Fécond qui avaient prononcé cette phrase, vous les auriez repris, je suppose. En tout cas vous auriez bien fait, car ce genre d’approximation fait le terreau des croyances populaires qui tendraient à supposer que tous les gens qui ont un peu de visibilité médiatique mainstream sont malhonnêtes.
BDC : « Ceux qui pensent, et ils sont très nombreux, notamment dans le domaine de l’éducation, que ça y est, on a découvert la vérité ultime, la panacée, et que les neurosciences vont répondre à toutes les questions qu’on se pose en matière éducative ». N’est-ce pas ce que vous appelez un homme de paille? On sent qu’il y a des considérations éthiques derrière les propos péremptoires de BDC, mais comme il ne les explicite pas, on ne peut pas savoir ce qu’il pense. C’est bête, il était là pour ça, il a manqué une occasion. Alors! C’est un beau-parleur ou un bonhomme qui a des vrais arguments à envoyer?
BDC : « Il faut dormir pour solidifier les apprentissages ». Super! On aimerait bien en savoir davantage, ça permettrait aussi de casser le mythe du « apprenez en dormant ».
Au sujet du mythe cerveau gauche/ cerveau droit, BDC déclare : « ça ne veut absolument rien dire ». Justement, si, ça veut dire quelque chose, peut-être quelque chose de faux, on aimerait en savoir davantage… mais c’est le beau-parleur qui a répondu.
BDC : « Pour ma part j’ai tendance à considérer que la part de l’inné est tellement faible (…) que c’est même pas la peine d’en parler ». C’est ridicule de dire ça alors que d’autres se lancent dans des études statistiques géantes des facteurs d’apparition de l’autisme, des hauts QI…
https://cloud.google.com/genomics/?hl=fr
https://www.vice.com/fr/article/8gyxw5/des-bebes-genies-chinois
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/21/les-chinois-prets-pour-le-dopage-du-qi-in-utero_4765853_1650684.html
BDC : « Par contre, l’environnement joue un rôle absolument colossal, ça on le sait ». … Alerte au biais de confirmation!
Bref j’ai eu le sentiment tout au long de l’émission que vous avez été trop gentils avec lui, et que vous ne l’auriez pas été si ça avait été Idriss Aberkane, Poisson Fécond ou Luc Montagnier. Votre chaine et vos invités ont tout à gagner à ce que vous ne laissiez passer aucun argument d’autorité, à ce que vous soyez considérés comme très exigeants sur le contenu. En tout cas moi c’est pour ça que je vous apprécie.
Bonjour,
Suite à ce live, j’ai réécouté celui avec Nicolas Gauvrit sur les surdoués.
Sans vouloir comparer la qualité des 2 interventions, on y trouve bien, sur des sujets similaires, la différence de discours chargé ou non politiquement comme évoqué dans un commentaire précédemment.
Par ailleurs, les points de vue sur la notion/utilité/pertinence du QI me paraissent radicalement différents entre les 2 intervenants.
Du coup, il me semblerais super intéressant d’organiser une discussion entre Bruno et Nicolas.
En tout cas, merci pour ces 2 émissions (et les autres!)
Pfff un des pires épisodes jusqu’à présent.. alors que le CV de l’invité laissait présager une intervention de qualité. Par la suite j’ai fini par comprendre que Della Chiesa est linguiste et pas neurobiologiste, ce qui rend la faiblesse de sa prestation un peu plus compréhensible.
L’intro sur les balbutiements des neurosciences est passionnante. Mais après, bon. On apprend pas grand chose sur les « neuromythes » et leur réfutation, les digressions sont tellement prépondérantes que le coeur du sujet est totalement vide de contenu. Ensuite j’ai arrêté vers 1h20 / 1h25 quand il part en roue libre. Déjà ça commençait fort : les filières sélectives sélectionnent par les maths parce que c’est « pas dangereux » pour le « pouvoir en place » -_-‘ puis il réinvente l’eau chaude en découvrant le problèmes des inégalités sociales qui se perpétuent de génération en génération. Et ensuite ça dégueule de la théorie sub complotiste sur la reproduction des zélites.
Franchement le mec vient parler du cerveau et on se retrouve avec une bouillie sub complotiste d’extrême gauche sur la reproduction des « zélites » qui serait voulue par le « pouvoir en place ». J’étais très déçu.
Donc, j’ai fini par terminer l’émission, et je confirme : cet épisode était une vaste mascarade.
Premièrement l’invité passe 10% de son temps à parler du sujet, préférant consacrer le reste à nous abreuver de sa vision de la société, en mode PMU. D’ailleurs il a l’air sympa, plein de tchatche, c’est vrai qu’on boirait volontiers une bière avec lui, pour l’écouter discourir, mais là dans la tronche en live c’est pas à ce niveau de réflexion qu’on nous avait habitué.
Mais en plus, à chaque fois qu’il aborde le sujet, c’est pour aligner les contre vérités. L’émission contient bien plus de « neuromythes » qu’elle n’en démonte. Je vais donc faire le boulot de l’invité et dézinguer quelques unes des énormités qui ont été proférées dans cette vidéo.
– Sur le QI, BDC affirme, péremptoire, que « du point de vue scientifique le QI ça ne vaut rien, DU TOUT ». Cette affirmation ne repose sur RIEN, BDC n’a simplement pas les bases les plus ELEMENTAIRES de psychométrie. Je n’ai pas besoin de faire le point sur la pertinence, la validité et l’utilité du concept de QI, tant sur le plan clinique que d’un point de vue scientifique. A ce sujet je renvoie à votre propre émission avec Nicolas Gauvrit (TenL 11) où il explique dès le début de la vidéo (vers 9min) en quoi le QI est pertinent, et en quoi il propose une très bonne mesure de « l’intelligence ».
– Toujours sur le QI il dit explicitement que ça n’est qu’une mesure à l’instant T, et que le cerveau se « reconfigure à toute seconde de votre vie » donc ça peut changer. Or, précisément, le QI est remarquablement stable à partir de l’adolescence, tout au long de la vie. Ceux qui croient qu’on peut avoir 85 à 15 ans mais 120 à 30 ans, je suis désolé de les décevoir mais c’est faux.
– Il déclare que le concept de surdoué ne veut rien dire et n’est qu’une mode pour flatter l’ego des parents. N’importe quoi. Là encore je renvoie à la TenL avec Nicolas Gauvrit.
– Sur les différences entre les hommes et les femmes il proclame que les différences innées existent, mais sont tellement faibles que ce n’est même pas la peine d’en parler. FAUX là encore. Sur ce sujet des mythes à débunker il y en avait dans les deux sens (entre ceux qui pensent qu’il n’y a pas de différence H/F et ceux qui pensent que la femme est par nature l’inférieure de l’homme) mais Della Chiesa ne dénonce que les mythes innéistes. Il existe bel et bien des différences significatives entre les deux sexes. Le dimorphisme sexuel s’observe à peu près chez toutes les espèces sexuées, pourquoi l’humain en présentant seulement des différences d’origine sociale ? Quelques éléments de réflexion :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2349
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2351
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2354
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/e/espace-numerique-detail.php?art_id=22627&num=5
Par ailleurs je m’élève en faux contre l’idée qui dit que les positions qui laissent une place non négligeable à l’innée seraient plus « confortables » que celles qui privilégient les explications acquises et sociales. Je ne vois pas en quoi c’est ‘confortable ». Je pourrais vous opposer que c’est même l’inverse. L’idée que l’humain est significativement contraint par sa biologie va à l’encontre d’un certain nombre de principes qui nous sont chers. Cela bride la liberté, les potentialités, les possibilités d’être pleinement acteur de son existence. Les explications innéistes rappelle l’Humain à une condition de vulgaire sac de cellules, là où les explications sociales donnent un statut plus élevé, plus noble, à l’être humain.
En ce sens c’est plus confortable de penser que c’est l’acquis qui prime. D’ailleurs en effet, quand BDC explique, au sujet du QI, que rien n’est jamais figé, que rien n’est écrit à l’avance, que tout homme a toujours plein potentiel, les gens sur le plateau n’ont pas l’air de trouver ça trop inconfortable. Vled regrette même de ne pouvoir clôturer l’émission là-dessus tellement il trouve ça magnifique.
Et enfin je voudrais m’attarder sur une partie du discours de BDC qui est à mon sens la pire. Quand il promet le tribunal à ceux qui disent à des enfants « toi tu n’es pas fait pour les études ». Qui déjà ? Qui est visé ? Qui prive ainsi les enfants de leur destinée en leur foutant volontairement la tête sous l’eau ? On aimerait savoir de qui il parle. Des professeurs ?
Je trouve ce passage particulièrement obscène. Parce que si BDC connait une méthode pour prendre un enfant, en échec scolaire depuis la primaire, qui coule au collège, et l’envoyer à l’X ou l’ENS, alors qu’il en fasse profiter le monde ! Qu’il n’attende pas ! Parce que si il détient cette méthode mais qu’il la tient secrète, alors c’est lui le criminel. Ou alors il n’en sait foutre rien, et à ce moment-là qu’il se calme un peu. Oui en effet, au jour d’aujourd’hui, un enfant qui n’arrive pas à suivre en classe on fait tout pour l’aider, on essaie de le mettre au travail, on lui propose des cours de soutien, et puis quand l’échec scolaire devient chronique on a pas d’autre de choix que de l’envoyer dans un cursus où les exigences académiques sont moins élevées. Si vous avez la formule magique pour éviter ça, faites la partager à nos amis de l’éducation nationale, ça vaudra mieux que de balancer des accusations facile du haut de son perchoir moral.
Pour conclure je voudrais rappeler que j’aime énormément ce que vous faites, la Tronche en Biais est une émission de salubrité publique et j’en suis très admiratif. Sinon j’aurais jamais pris le temps d’écrire ce pavé =D
BISOUS
Rien à ajouter 100% d’accord.
Merci pour ce commentaire. Ça m’évite de le faire… en moins bien !