Les plantes ne sont pas là pour nous faire plaisir !
Chronique rédigée pour Podcast Science « Les plantes ne comptent pas pour des prunes » enregistré au Jardin Botanique Jean-Marie Pelt de Nancy, le 11 mai 2019.
Vous pouvez écouter la version audio de cette chronique sur le Soundcloud de Podcast Science.
« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » la phrase de Pangloss, maître à penser de Candide, est ironique sous la plume de Voltaire.
Elle se moque de Leibniz et des contournements que doit emprunter sa philosophie pour échapper au problème qu’il a lui-même nommé la Théodicée : comment expliquer que le mal existe sur Terre si Dieu est tout puissant et totalement bon ?
Depuis trois siècles la théodicée continue d’embarrasser les monothéistes, mais l’humain n’éprouve aucune peine à ne pas voir ce qui contredit ses croyances, et nous avons tous, de par notre culture, et peut-être par une forme d’atavisme biologique obscur, une tendance à regarder le monde comme s’il était à notre disposition. Nous avons une lecture fonctionnelle de notre environnement. Dit comme ça ce n’est pas romantique, mais cela revient à la pensée panglossienne que j’évoquais au début, celle qui nous fait dire « la nature fait bien les choses ». On l’entend souvent, on le croit volontiers, on le croit d’autant mieux que c’est profondément rassurant.
Dans un monde pollué, défiguré par les abus de nos sociétés voraces, la fibre écologique en nous crie qu’il faut revenir à des activités moins impactantes –et ce n’est pas idiot, revenir à un mode de vie plus proche de la nature car elle seule peut nous combler… Et là il se pourrait bien qu’on s’illusionne un petit peu et qu’on attende de la nature des choses qu’elle ne nous a jamais promises. C’est de cette illusion dont je voudrais vous parler.
En 1784, Bernardin de Saint-Pierre écrivait, à propos des fruits : « Il y en a beaucoup qui sont taillés pour la bouche de l’homme, comme les cerises et les prunes ; d’autres pour sa main, comme les poires et les pommes ; d’autres beaucoup plus gros comme les melons, sont divisés par côtes et semblent destinés à être mangés en famille (…). La nature paraît avoir suivi les mêmes proportions dans les diverses grosseurs des fruits destinés à nourrir l’homme, que dans la grandeur des feuilles qui devaient lui donner de l’ombre dans les pays chauds ; car elle y en a taillé pour abriter une seule personne, une famille entière, et tous les habitants du même hameau. » (Études de la nature, ch. XI, sec. Harmonies végétales des plantes avec l’homme, 1784).
Alors entendons-nous bien, un jardin est un endroit magnifique. Lieu de ravissement, d’étonnement et de poésie, ses couleurs et ses parfums nous enchantent, et c’est tout à fait normal puisque nos jardins actuels sont remplis d’espèces complètement trafiquées pour correspondre à nos envies, à nos désirs, à nos fantasmes. Rien n’est plus monstrueux qu’une rose aux pétales démultipliés, invraisemblable débauche à laquelle aucune plante naturelle ne s’adonnerait sans risquer l’extinction pure et simple. Enfin si, peut-être un chou-fleur, créature boursoufflée aux bourgeons floraux démesurés, ou peut-être une banane… Les bananes que nous mangeons ne contiennent aucune graine. Vérifiez chez vous. Une plante qui produit des fruits (de belle taille) sans graine, il faut que la nature soit diablement généreuse, ou bien que l’humain ait habilement abusé d’elle. Les épis de maïs dans la nature ont la taille de votre petit doigt, qui n‘est pas très gros. Les plantes avec lesquelles nous vivons aujourd’hui sont l’aboutissement provisoire de longs travaux de transformation par nos ancêtres, à l’instar de certains loups devenus bichons, pékinois, yorkshires ou chihuahuas.
Les plantes que nous aimons ne nous ont pas été fournies par la nature dans un grand élan d’amour, il nous a fallu, à nous les humains, les domestiquer à grand coups de serpe et de binette et de croisement forcés, puis de mutagenèse dirigée… jusqu’à la transgénèse aujourd’hui tant décriée alors qu’elle ne fait que poursuivre un vieux travail de façonnement du vivant. Je ne dis pas que ce processus est bien ni qu’il est mauvais, mais je veux par-là souligner comme nous avons une étrange appréhension de ce que nous appelons « naturel ».
L’humain dans son environnement « naturel » meure avant quarante ans, perd la moitié de ses enfants en bas âge, craint la moindre infection, et doit subir une charge parasitaire considérable. La nature n’a pas que des mots tendres, des cerises et des coquelicots à nous offrir. Mais ne vous méprenez pas, on peut dire tout cela et rester admiratif des merveilles d’inventivité et de l’extraordinaire variété des formes du vivant et des plantes en particulier. Car c’est bien connu : les plantes nous guérissent. C’est une réalité, et on pourrait bien avoir le sentiment que cela contredit tout ce que je viens de dire, que cela prouve combien je me suis montré méchant et ingrat envers la nature. Avant de me condamner, toutefois, regardons-y de plus prêt.
La pharmacopée « naturelle » consiste pour nous, à tirer profit du super talent des plantes, leurs métabolismes secondaires.
Les plantes ont un métabolisme primaire, qui, schématiquement, est commun à toutes les plantes ; elles font de la photosynthèse, produisent des sucres, de la cellulose, parfois de la lignine, bref, ça pousse ça grandit, c’est vert. Mais, comme le disent certains éminents économistes, il n’y a pas que la croissance dans la vie.
Les plantes doivent gérer de nombreuses interactions avec leur environnement, et en particulier avec les pathogènes ou les conditions extrêmes comme la sécheresse. Les plantes n’ont pas pour habitude de fuir le danger, elles s’accrochent et elles doivent résister là où elles sont. Elles sont donc devenues, par la force des choses, du simple fait que celles qui n’y arrivaient ont été anéanties, maîtresses dans l’art de synthétiser des molécules pour répondre à leurs besoins. La nicotine est un insecticide qui permet au tabac d’être moins brouté ou sucé que d’autres plantes, et donc de survivre.
La pénicilline (certes, ne provient pas d’une plante, mais d’une moisissure, donc un champignon) est sécrétée pour tuer les bactéries qui sans cela pulluleraient autour des délicats filaments du pénicillium ; elle est devenue notre premier antibiotique.
Les molécules que l’humain trouve si formidables qu’il les emploie pour soigner ses maladies sont pour la plupart, en réalité, des poisons végétaux. La Pervenche de Madagascar produit des toxines très puissantes qui la rendent dangereuse à manger. Ces toxines sont des alcaloïdes, la vincristine et la vinblastine, qui entrent dans la composition de médicaments contre les cancers (du sein ou du poumon par exemple).
C’est formidable de trouver dans les plantes des outils moléculaires pour répondre à nos besoins, surtout quand cela soigne des maladies graves, et l’on en revient à cette envie de lire dans la nature une bienveillance profonde qui serait antinomique avec la souillure humaine et la méchante chimie (ma pharmacienne distingue les médicaments naturels et les médicaments chimiques, et je n’ai pas ici le temps de développer combien cela me navre). Nous n’avons aucun effort à fournir pour imaginer un monde rassurant où il suffirait d’être gentil avec les papillons et les fleurs pour que la nature nous rende la pareille, car ce mode de pensée nous fournit l’occasion de croire que nous pouvons provoquer cette bienveillance, d’une certaine manière l’attirer. Cette forme de superstition est la mauvaise manière de justifier nos décisions écologiques par ailleurs indispensables et elle fait de nous les victimes toutes désignées des slogans publicitaires où le mot naturel nous décapsule les neurones et le porte-monnaie.
Nous savons trouver dans les plantes une richesse incroyable de composés capable de sauver des vies, uniquement parce que nous disposons des bonnes méthodes et des bons outils pour ça, il ne suffit pas de compter sur la providence, il faut travailler, faire des études, faire de la science !
Et tous ces efforts sont nécessaires parce que tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, parce que la Terre n’éprouve pas le besoin de se mettre au service des humains. Le changement climatique risque de nous le prouver dramatiquement. Ce qui est vrai de la Terre l’est aussi des plantes, des organismes résultant de centaines de millions d’années d’évolution dont l’histoire ne les destinait pas à être le garde-manger d’un primate assez mégalomane pour croire que la nature et les plantes veulent son bonheur et qu’il faut embrasser les chênes pour qu’ils nous transmettent leur énergie.
Notre amour des plantes ne doit pas se transformer en crédulité envers tous les énoncés qui nous vendent les bienfaits naturels d’un produit.
Par exemple, un article paru le 29 avril, il y a quelques jours, dans Journal of Clinical and Experimental Hepatology par Cyriac Philips et ses collaborateurs montre que le produit de régime Herbalife® provoque des insuffisances hépatiques aiguës (et mortelles), des intoxications aux métaux lourds, des contaminations bactériennes et contient même des agents psychotropes, en tout cas dans les produits vendus en Inde par le fabricant.
Conclusion : même quand il y a écrit Herbe et Life dessus, ce n’est pas forcément bon pour vous.
Référence
Cyriac Philips et al (2019) Slimming to the Death: Herbalife®-Associated Fatal Acute Liver Failure—Heavy Metals, Toxic Compounds, Bacterial Contaminants and Psychotropic Agents in Products Sold in India. Journal of Clinical and Experimental Hepatology. Volume 9, Issue 2, March–April 2019, Pages 268-272. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0973688318306546
La ciguë est parfaitement naturelle.
La tétrodotoxine aussi.
Et l’arsenic, l’ion cuivre, les métaux lourds… même la radioactivité est naturelle. Que la nature est belle !
C’est fou la facilité avec laquelle le courant zetetique est capable d’eluder la question ecologique, jusqu’a meme trouver de tres bon argumentaire pour continuer a consommer et detruire les ecolosystemes et deregler le climat….
ne pourrait-on pas essayer de temps de temps de chercher ce qu’on devrait diminuer sans pour autant penaliser la santé et le bien etre ?
Je vois ici en creux une sorte de diatribe anti-ecologique…
Je ne vois pas en quoi c’est une nouvelle que la nature ne nous veux pas du bien, on lutte contre elle depuis des milliers d’années. Les modes de vie ultra consumériste et destructeur pour la nature sont la preuve evidente qu’on ne la percoit pas comme vous le pensez …
Pour autant, s’arreter la sans evoquer la gravité des bouleversement que nous vivons et en eludant totalment l’idée de composer avec est consternant.
Aussi, personne ne semble s’emouvoir de l’inverse : si la nature n’est pas notre amie, l’humain n’est pas l’amie de la nature. Elle dit l’aimer, mais comme un parent violent aime sont enfant, trèèèèèèèèèèès maladroitement; et ca faudra que ca change.
Vu que je n’ai aucun argument d’autorité, je vais relayer un collègue a vous via son emission :
https://www.scepticisme-scientifique.com/episode-417-les-sceptiques-sont-ils-ecolos-theo-mathurin-science-pop/
La zetetique n’ets asp neutre et aprticipe d’un mouvement idéologique particulier et qui rassemble des gens d’un certain milieux social. Il y a aussi un effet de bulle et d’entresois.
S’attaquer a la chasse, c’est bien, mais dans l’absolu, ce sont nos modes de vie en generla qui sont responsables.
j’ose penser que, meem si je deteste la chasse (pro-vegan), il est evident que la mort des animaux en plus grand nombre sont d’abords le fait de la reduction de la biodiversité et des changements climatiques…
Enfin, quitte a s’attaquer a des theories fumeuses ou a des mensonge,s il serait bon de temps en temps de s’attaquer aux forts plutot qu’au faibles (comme le medef qui invite des pollueurs et des dictateurs :
https://www.bastamag.net/Medef-Bercy-Macron-Raoni-Bolsonaro-Forum-France-Bresil-Privatisation (a oui, mince, ce journal serait orienté oulalala … une surprise ;..)
https://www.bastamag.net/Medef-Bercy-Macron-Raoni-Bolsonaro-Forum-France-Bresil-Privatisation
http://multinationales.org/Le-Medef-et-plusieurs-grandes-entreprises-francaises-epingles-pour-leurs
Encore une fois, en s’attaquant a quelques rigolos pseu-ecolo et en eludant la question ecologique on fait le jeu des plus forts et on confortes les autres qu’il n’y a rien a faire pour changer cet etat de fait.
« Je vois ici en creux une sorte de diatribe anti-ecologique… »
Démonter le sophisme d’appel à la nature c’est lutter contre un argument de green-washing du capitalisme qui tend à nous mener dans l’impasse de la bonne conscience d’être écolo par l’achat de produits « naturel » au packaging vert. Je vois ici en creux une sorte de diatribe anti-capitaliste.
tom dit :
« Démonter le sophisme d’appel à la nature c’est lutter contre un argument de green-washing du capitalisme qui tend à nous mener dans l’impasse de la bonne conscience d’être écolo par l’achat de produits « naturel » au packaging vert. Je vois ici en creux une sorte de diatribe anti-capitaliste. »
Etonnament, j’ai droits aux memes arguments chez les pro-capitalistes, du coup, je pense qu’il serait bien de completer la critique.
Il y a trop peu d’element dans ce texte qui rappelle/martelle/assène l’absolue necessité de changer nos modes de vie.
On oublie jamais assez que quand on critique un aspect précis sans parler du contexte, ou que trop vaguement, on fait plus souvent le jeux du camp opposé.
je critique le greenwashing et les produits bio depuis deja fort longtemps et je n’oublie jamais de dire que c’est pas les projets ecolos qui sont attaqué ce faisant, mais bien ceux qui s’en servent comme caution capitaliste.
La critique anti-ecolo primaire se base essentiellement sur le fait que « la nature ne nous veux pas du bien », elle sous tend qu’il faut justement la dominer la combattre (c’est aussi tres relgiieux, ce dieu aurait faconné la nature pour que l’homme puisse en disposer) … dire aussi que sans technologie on ne vivra pas si longtemps (c’est vrai), devrait etre completé par le fait que dans le meme temps, a trop vouloir rendre nos vie plus que confortable (par rapports aux milliers d’années passée) risque de compromettre largement l’avenir de la méga-faune et meme d’organisme plus petits, au point de rendre la planete invivable.
ne pas appuyer sur la suite du discours laisse place a la récupération pour ceux qui ne voient pas d’un bon oeil toute actions ecologiques.
(oui, ll m’est souvent arrivé de voir des anti-ecolo brandir des argument de sceptiques pour se defendre).
encore une fois, dire une vérité hors contexte est un risque que je ne prendrais pas…
Mouarfff:
Je vois 2 possibilités: ou bien tu as répondu sur un sujet qui n’était pas celui duquel tu voulais parler (tu avais peut-être ouvert plusieurs pages, et comme moi précédemment, tu as répondu sur la mauvaise page?), ou bien tu fais un hareng fumé. Je pars donc du principe que tu t’es trompé de page (plutôt que d’arguementaire).
Même en considérant le sujet de la chasse, nul ne remet en question l’importance du changement à envisager, mais là, le sujet était la chasse. Point. Les sujets du climat et des extinctions sont traités ailleurs. Il est tout de même précisé que certaines espèces mal en point continuent d’être chassées…
@Romain
Considérant que je parle assez régulièrement avec des spécialistes compétent sans aucun probleme et que dans beaucoup de situation analogues je me fait tres bien comprendre, je vais supposer que tu as toi meme pas compris mon propos.
Je parlais de la chasse parce qu’on est pas sans savoir, connaissant la TEB, qu’il y a eu une émisison a ce sujet (que j’ai apprécié mais ce n’est pas la question).
au sujet de mon « ellipse » sur la chasse, ce que je voulais dire c’est qu’Il n’y’a eu malhaureusement pas autant de virulence envers nos comportement de consomateurs et nos mode de vie de pays riche qu’envers les chasseurs (ouais parce que je n’aime ni la chasse ni les chasseurs). Et que malheureusement, qu’on le veuille ou non, force est de constater que l’impact général de nos mode de vie est beaucoup plus grave en terme de dégats que la pratique de 1,1 milions de « psychopathes » aussi gerbants soient-ils.
On peut tres bien manger tout les jours de la viande rouge polluante et venant d’etre abatus dans des conditions innomables et s’eriger en defenseur de la cause animal en luttant contre le chasse.
On peut malheureusement tres bien se dire vegan/ecolo mais avoir un mode de vie de citadin d’une classe sociale aisée (en france on cette chance de bien profiter de tout ca), prenant l’avion regulièrement, achetant les dernier joujou technos et etre sur internet 12/24, avoir un 4X4 SUV bien polluant (a oui, le dieselgate …)… etre pour les projets comme NDDL, les autoroutes etc etc
Par contre, passer son temps a critiquer l’appel a la nature sans rarement mettre en avant les problemes ecologiques lié a nos mode de vie, c’est dommage. pourtant, il y aurait matière, car il y a un déni, il ya des climatosceptique, il y a des gens qui n’arrivent pas a prendre ces problématiques en main, il y a plein de gens qui savent mais font l’autruche … il y a les « cout irrécupérables » (reell et redoutés)
si j’ai mis en avant le podcast de jm-abbrassart c’est pas pour rien, c’est a mon sens un des rares a avoir accepté de parler de ce sujet oublié des sceptiques (l’avez vous ecouté d’ailleurs ?)
là je te comprends, et ton point de vue est valide. Mais tu n’en es pas moins hors-sujet, et je pense que tu le sais.
Romain dit :
« là je te comprends, et ton point de vue est valide. »
Il n’est pas « absoluemnt » valide, c’est TOI qui le considère comme valide, selon tes propres critère et selon ton appréciation personnelle.
« Mais tu n’en es pas moins hors-sujet, et je pense que tu le sais. »
Oo
tu es professeur ?
sache que je ne suis pas ton eleve.
Il faudrait justifier/expliquer ton affirmation un minimum avant d’inférer que tu aurais absolument raison et qu’en plus je partagerais ton point de vue.
Je vois que tu récidives, aussi je ne te répondrai plus. J’ai décidé de ne plus nourrir le troll. Bonne digestion à toi.
et je pense aussi que tu te trompes de cible en t’attaquant à la TeB.
Romain dit :
« Je vois que tu récidives, aussi je ne te répondrai plus. J’ai décidé de ne plus nourrir le troll. Bonne digestion à toi. »
me qualifier de troll est le meilleur moyen de te sentir supérieur et de trouver une bonne raison de couper court a la conversation.
et parler de « recidive », comme si tu te sentais juge d’une situation, en dit long sur ta facon de percevoir les gens avec qui tu parles.
les mots on un sens.
Merci pour cet article
Je suis d’accord avec Mouarfff, il y a un vrai tropisme anti-écologie chez les zététiciens du Web, c’est une vraie plaie je trouve. C’est comme pour le bio où tout est mis à la poubelle et à l’index comme s’il n’y avait pas des aspects intéressants. La nécessité de protéger la faune sauvage n’est jamais évoquée par exemple. Je visite souvent des chaînes zététiciennes et souvent je tombe sur une ruade anti-écologie à charge sans dicernement et sans la nécessaire perspective et c’est bien dommage. Il y a certainement d’autres « cibles » plus importantes à « débunker » que ce qui tourne autour de l’écologie.
bonjour,
j’ai lu l’article et les commentaires.
les plantes ne nous veulent pas du bien , OK
mais:
les animaux, y compris vous et moi, ne survivent que grâce aux plantes,
se pourrait-il que nous n’ayons survécu, évoluer que parce qu’on s’est adapté aux plantes , métabolisme secondaire compris. Auquel cas, dire que ,
les plantes nous veulent du bien est exact,
la preuve:
les fleurs qui s’adaptent aux insectes et aux bec de certains est réel.
c’est gagnant gagnant , autant pour les pommes de terre que pour nous ..
Finalement on peut aussi dire que les plantes se sont adaptés au nouvel environnement , créer par l’avidité des humain autant que par le système digestif de certains herbivores .
En résumé, les plantes nourrissent tous les mammifères, même les chasseurs.
Si ça ce n’est pas vouloir notre bien, le sein maternel n’est pas n’ont plus là pour notre bien.