La science du complotisme : éclairage de Pascal Wagner-Egger
À propos du livre de Pascal Wagner-Egger « Psychologie des croyances aux théories du complot »
Présentation
Alors que l’année 2020 a été extrêmement riche en théories du complot, le livre de Pascal Wagner-Egger tombe à point nommé. L’auteur, chercheur à l’Université de Fribourg en Suisse, étudie le complotisme depuis presque 20 ans sous l’angle de la psychologie sociale et cognitive, et a réalisé à travers cet ouvrage un travail salutaire de synthèse de toute la littérature scientifique sur le sujet. Incroyablement dense, sourcé et documenté, ce livre permet d’appréhender le phénomène complotiste à travers toutes ses facettes en quelques heures. La lecture est très agréable et fluide, même pour le novice. Après quelques définitions et méthodes de classification du degré d’adhésion aux théories du complot (TC), l’auteur présente les différents facteurs (sociaux, politiques, psychologiques) pouvant faciliter la conversion complotiste et dresse le portrait type du complotiste, notamment son fonctionnement mental et les erreurs de raisonnement courantes qu’il commet. Vous apprendrez ce que sont les rasoirs d’Ockham et d’Hanlon, différents biais cognitifs et comment vous adresser à un complotiste. Ce livre semble par ailleurs très instructif et pédagogique pour les complotistes mêmes, afin qu’ils prennent conscience des égarements de leur pensée paradoxalement à la fois ultra-critique (envers la version officielle, VO) et extraordinairement crédule (concernant les TC auxquelles ils adhèrent).
Résumé
- Quelques définitions
Un complot est une action concertée d’un groupe agissant en secret dans le but de nuire à des individus ou à la population dans son ensemble. Si l’histoire recèle de véritables complots (réalisés par des services secrets par exemple), y compris récemment (comme ce fut le cas dans une loge franc-maçonne où un projet d’assassinat a été monté[i], ou également par l’industrie du tabac, des énergies fossiles et de certains pesticides[ii]), le complotiste quant à lui est une personne croyant à l’existence de complots sans preuve suffisante. Une théorie du complot (TC) est une accusation extrêmement grave (qui peut donner lieu à un procès en diffamation, comme ce fût le cas très récemment, quand l’Institut Pasteur a obtenu la condamnation d’un complotiste qui l’accusait d’avoir créé le covid-19[iii]) qui repose sur des preuves fantaisistes. Ainsi, le complotiste qui explique le cours du monde par des complots, développe une vision paranoïaque du monde, puisque les intentions négatives supposées des comploteurs ne sont pas prouvées, et du fait que l’on peut imaginer des intentions négatives cachées derrière chaque parole ou acte. Une TC est donc un modèle explicatif bancal du monde. Les TC les plus populaires actuellement prétendent, par exemple, que Big Pharma cache les effets toxiques des vaccins, que Bill Gates veut éradiquer la population mondiale à partir de nanoparticules contenues dans les vaccins qui s’activent par la 5G ou qu’il existe une élite mondialiste pédocriminelle qui gouverne le monde (Deep State & QAnon). S’il est tout à fait légitime de douter (c’est d’ailleurs le moteur de la science), le doute doit s’accompagner d’une méthode : les TC sont en quelques sortes des mauvaises réponses à de bonnes questions. Les vrais complots nécessitent des enquêtes approfondies et sérieuses afin d’être révélés, qui n’ont rien à voir avec ce que font les complotistes.
- Quel est le portrait type du complotiste ?
Il existe des facteurs sociaux et politiques, psychosociaux (communication) ainsi que des facteurs psychologiques, susceptibles d’augmenter la tendance au complotisme. Nous avons décidé de regrouper les principaux dans le tableau suivant. Pour plus d’explications et les références bibliographiques, la lecture de l’ouvrage de Pascal Wagner-Egger est nécessaire.
Sentiment d’impuissance et de perte de contrôle sur le monde | Anxiété à l’égard de, et méconnaissance des technologies (OGM, 5G, nucléaire…) |
Période d’anxiété et incertitude (crise) | Liens avec le racisme, l’antisémitisme et les stéréotypes |
Faible niveau d’éducation | Pensée intuitive plutôt qu’analytique |
Mauvaises connaissances du corpus de connaissance scientifique | Non maîtrise de la démarche scientifique et du fonctionnement de la science |
Réceptivité aux sophismes et arguments fallacieux | Mauvaises connaissances en statistiques et probabilité |
Croyance aux pseudosciences et médecines alternatives (FakeMed) : astrologie, homéopathie… | Extrême politique (notamment extrême droite conservatrice) |
Personnalité schyzotypique ou paranoïaque | Méfiance envers les politiques, scientifiques, médias, institutions etc. |
Confusion coïncidence et causalité | Confusion corrélation et causalité |
Rigidité mentale (dogmatisme) : ne se remet pas en question avec des nouveaux éléments | Biais cognitifs (proportionnalité, intentionnalité, conjonction, confirmation) |
Posture antisystème | Anomie |
Faible estime de soi | Inégalités économiques |
Pays à fort indice de corruption | Pays pauvres et à taux de chômage élevé |
Besoin d’unicité | Insécurité |
Structure du web qui favorise l’entre-soi via des bulles de filtrage (suivre des individus qui sont d’accord avec ses idées) | Référencement des contenus par Google, FNAC, Facebook, YouTube ou Amazon qui favorise souvent désinformation ou pseudosciences (antivax, FakeMed) |
Se renseignent sur les réseaux sociaux et les sites de réinformation alternatifs | Mauvaise interprétation des signes et des évènements aléatoires |
Paresseux pour vérifier les infos | Évènement traumatique |
Fonctionnement dérégulé du web | Tendance à l’ennui |
Les sondages menés en France ou dans d’autres pays montrent que l’adhésion de la population aux TC, aux phénomènes paranormaux ou aux médecines alternatives est assez importante, alors même que l’avènement du web permet d’accéder en quelques clics à des informations d’excellente qualité. L’adhésion aux TC est particulièrement forte parmi les Gilets Jaunes et leurs sympathisants, ainsi que parmi les sympathisants de Didier Raoult.
Il existe par ailleurs une « mentalité complotiste» puisque croire en une théorie du complot est l’un des facteurs prédictifs les plus puissants d’une adhésion à d’autres théories du complot. Les TC sont principalement dirigées contre des minorités (Juifs, franc-maçon etc.) ou contre le « système ».
Les TC offrent à ceux qui y adhèrent un modèle simplifié de la complexité du monde (une sorte d’effet de dévoilement) : il y aurait des victimes, nous (les gentils) et eux (les méchants) en accentuant les stéréotypes. Ils créent des récits cohérents qui donnent du sens aux évènements. Les complotistes ont ainsi l’impression de comprendre le monde mieux que tout le monde (qu’ils appellent les « moutons ») : ils se considèrent comme des « éveillés », lanceurs d’alerte autoproclamés qui « pensent par eux-mêmes » et prennent part à une mission pour avertir tout le monde que des complots en cours. S’ils ont l’impression d’être plus intelligents que les autres, les études montrent qu’ils ont de médiocres aptitudes d’esprit critique (c’est ce qu’on appelle l’effet Dunning-Kruger). Ils ont pourtant une basse estime d’eux-mêmes, et un besoin de se sentir unique[iv]. Ils se prennent pour des savants sauveurs persécutés (comme l’était Galilée, selon le fameux syndrome qui porte son nom) car ils dérangeraient l’establishment et la pensée unique diffusée par les médias mainstream.
Les TC sont en réalité un « prêt-à-penser pseudo-rebelle » (il est en effet courant en ce moment de constater l’existence de groupuscules complotistes se considérant comme des « résistants » contre la « dictature sanitaire ») et la radicalisation complotiste est comparable à l’embrigadement sectaire. En effet, durant l’année 2020, lors de la pandémie, nous avons pu voir fleurir des groupuscules mêlant pseudosciences, extrême droite, malscience (de la science de mauvaise qualité, biaisée ou inexploitable), New Age et FakeMed, avec à la tête de ces communautés, principalement virtuelles (YouTube, Facebook, Twitter), des gourous bien connus des instances de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui confirme la porosité entre tous ces mondes. Ces groupes ont très une très forte audience avec des millions du « vues » cumulées. La sphère conspirationniste peut être considérée aujourd’hui comme une force politique. Une ribambelle d’associations[v] et de communautés (avec même en leur sein des élus ou médecins) ont vu le jour (« Bon Sens », « Laissons-les prescrire », « Réinfo Covid », « Réaction 19 » etc.) et ont organisé des campagnes de désinformation à grand échelle, tout en gagnant une grande audience, par exemple grâce à la complaisance de certains « médias » (Sud Radio, CNews, France Soir[vi] etc.).
La galaxie complotiste, et notamment les fans de Didier Raoult (lui-même climatosceptique, profondément narcissique et désavoué par ses pairs, avec une conception très particulière de la théorie de l’évolution, de la philosophie des sciences[vii] et de la méthode scientifique… et aux multiples prédictions totalement fausses), a harcelé de nombreux chercheurs[viii] et vulgarisateurs pour la simple raison qu’ils défendaient l’état des connaissances scientifiques. C’est la raison pour laquelle, l’auteur et l’hébergeur de cet article ainsi que l’auteur de ce livre sont tous les 3 signataires d’une tribune parue dans Libération, alertant sur le sort de ceux qui luttent contre la désinformation[ix].
Il est par ailleurs amusant de voir que plusieurs TC concernant un même évènement coexistent : des complotistes niaient l’existence du coronavirus, tandis que d’autres étaient certains qu’il s’agissait d’un virus créé par l’Institut Pasteur. De plus, lorsque le stock de masques était insuffisant pour que la population générale puisse en porter, les complotistes étaient les premiers à crier au scandale (avec raison), et depuis qu’ils sont obligatoires, ils sont les premiers à affirmer qu’ils ne servent à rien et qu’ils sont même toxiques… Plus ironique encore, les complotistes considèrent toute preuve contredisant leur théorie comme étant une preuve même d’un complot !
Les complotistes ont pour habitude de faire usage du mille-feuille argumentatif (terme de Gérald Bronner). Il s’agit d’un ensemble d’arguments bombardés qui sont individuellement très faibles voire fantaisistes, mais qui par accumulation, donnent l’impression que la TC est bien établie. Les fact-checkers doivent multiplier les efforts devant cette multiplicité, ce qui participe de l’asymétrie de Brandolini, (il faut bien plus de temps pour débunker le bullshit, que pour le produire).
- Quelles sont les conséquences des théories du complot ?
L’adhésion aux TC peut perturber les relations familiales et sociales et mener à un isolement ou un rejet. Le complotiste est par ailleurs plus anxieux que la moyenne. C’est logique dans la mesure où croire en l’existence de complots pouvant nous nuire n’est absolument pas rassurant. Une radicalisation complotiste fait également encourir des risques pour soi-même (rejet des traitements efficaces de la médecine conventionnelle, de la vaccination, non application des mesures sanitaires barrières suite à la négation de l’existence de virus, comme le VIH et le coronavirus) et pour les autres (immunité de groupe non satisfaisante en raison d’une couverture vaccinale insuffisante, non adoption de comportements écoresponsables en cas de négation de la crise climatique etc.). Adhérer à des TC peut augmenter les comportements discriminatoires (envers les exogroupes) en raison d’une intensification des stéréotypes, mais également nuire à la cohésion sociale. Par ailleurs, le complotisme peut être un mobile d’action violente, comme on l’a vu avec l’assaut du Capitole. Plus globalement, le complotisme brise les fondements de la société démocratique, qui repose sur la confiance et la division du travail. Alors qu’il est impossible d’être à la fois épidémiologiste, infectiologue, astrophysicien et biochimiste, le complotiste pense souvent être en mesure d’être tout cela à la fois en quelques heures de recherche sur des sites internet alternatifs de « réinformation » (c’est par exemple le cas de l’imposteur de l’anthropologie Jean Dominique Michel[x] ou bien encore de Silvano Trotta qui est une source quotidienne de désinformation sanitaire mais aussi le théoricien de la Lune creuse). Le complotisme conduit également au vote populiste. De simples observations et analyses qualitatives sur Twitter, YouTube et Facebook démontrent à quel point la part de complotistes parmi les sympathisants de Nicolas Dupont-Aignan ou Florian Philippot (eux-mêmes diffuseurs réguliers de théories farfelues) est importante.
- Comment lutter contre le complotisme ?
Raisonner un complotiste n’est pas une mince affaire, mais prévenir le complotisme semble une chose plus aisée.
Pour s’adresser à un proche complotiste il n’y a pas de méthode consensuelle qui se dégage. En revanche, la confrontation d’arguments, surtout si elle est faite de manière virulente, aura probablement pour conséquence de radicaliser et polariser sa position. Pratiquer l’entretien épistémique et essayer de comprendre la façon avec laquelle le complotiste construit ses certitudes pourrait être une solution. L’idéal est que la discussion soit conduite de manière à ce que le complotiste comprenne de lui-même ses erreurs de raisonnement, et reconnaisse ses erreurs factuelles. Si l’humour et la moquerie (sur l’absurdité de la TC et non celle de la personne) peuvent être de bons ingrédients, la bienveillance et l’empathie le sont aussi. Lui demander pourquoi tel agent (gouvernement, entreprise, exogroupes etc.) a intérêt à réaliser ce complot peut lui permettre d’amorcer un doute sur la plausibilité d’un complot. Plusieurs interventions, comme l’initiation au fonctionnement de la science, à sa méthode, à son corpus de connaissance ainsi qu’aux sophismes et biais cognitifs, mais également à la zététique et à l’esprit critique, peuvent être très performantes tant pour déradicaliser que pour prévenir l’adhésion. L’idée est d’acquérir une certaine attitude prudentielle qu’on pourrait désigner comme de la « vigilance épistémique ». L’acquisition d’une autonomie pour juger la fiabilité d’un site ou d’un article est souhaitable, et ce, dès l’école primaire ou secondaire. Comprendre que même un médecin, chercheur ou professeur d’université peut avoir sombré dans la pseudoscience et ne plus être fiable (c’est-à-dire n’être plus reconnu par ses pairs comme étant un expert) est nécessaire car l’argument d’autorité est très fréquemment utilisé pour désinformer ou vendre des produits miracles. Il est également important de ne pas partager un article dont on ignore la fiabilité ou que l’on n’a pas lu.
Outre les aptitudes intellectuelles, il est également nécessaire pour un regain de confiance auprès de la population, que les médias se dotent d’une charte éthique de bonne conduite, les scientifiques exposent leurs conflits d’intérêts et que le monde politique s’assainisse (corruption, transparence…). Les contrepouvoirs comme la presse, la justice, la science, les autorités de contrôles, doivent être forts, fiables, indépendants et transparents. Les services de fact-checking (comme ceux de Libération, de France TV, du Monde ou de l’AFP) sont des outils utiles pour limiter la virulence des fake-news. En revanche, ils ne touchent que très peu les complotistes puisque ceux-ci sont souvent dans des bulles informationnelles alternatives.
Par ailleurs, il est nécessaire que les GAFAM prennent leurs responsabilités afin de ne plus, via leurs algorithmes, favoriser les contenus complotistes et pseudoscientifiques. Il existe également nombre de TC qui sont lancées par des sites dont les administrateurs ne sont absolument pas complotistes, mais des businessmen dont l’objectif est tout simplement mercantile (revenu publicitaire via l’affluence de leur site).
Au niveau social, il est évidemment bien plus difficile d’intervenir, mais il semble au niveau politique que la limitation des inégalités socio-économiques doit être renforcée. Certaines études montrent que plus les inégalités de salaires sont fortes dans un pays, plus le degré de complotisme est élevé. La montée des extrêmes politiques depuis une bonne quarantaine d’années en Europe est sans doute en partie due à ce sentiment de privation relative d’une partie de la population comme les Gilets Jaunes. Par ailleurs, pour limiter l’anxiété technologique et éviter des accidents, une application raisonnable du principe de précaution peut être intéressante, le temps d’avoir davantage de données sur la technologie en question. Cette expertise devra être réalisée par des spécialistes indépendants. Cette application ne devra pas en revanche être abusive car elle pourrait alors risquer de ne pas faire profiter la population d’un intérêt largement supérieur aux risques présumés ou non établis.
Mathieu Repiquet
Le livre de Pascal Wagner-Egger « Psychologie des croyances aux théories du complot », paru en mai 2021 aux Presses Universitaires de Grenoble et préfacé par Gérald Bronner, est disponible en libraire, sur les sites de vente de livres habituels ou sur le site de l’éditeur que voici : https://www.pug.fr/produit/1917/9782706149825/psychologie-des-croyances-aux-theories-du-complot
Si vous souhaitez approfondir le sujet, voici une liste d’autres chercheurs travaillant sur les théories du complot : Kenzo Nera, Olivier Klein, Gérald Bronner, Sylvain Delouvée, Sébastian Dieguez, Paul Bertin, Nicolas Gauvrit, Adrian Bangerter, Karen Douglas, Sander Van der Linden, Stefan Lewandosky, Daniel Jolley, Antony Lantian, Pia Lamberty, Roland Imhoff, Gordon Pennycook, Viren Swami, Jan-Willem Van Prooijen & Tristan Mendes-France.
[i] https://www.liberation.fr/societe/police-justice/cellule-criminelle-de-barbouzes-une-loge-franc-maconne-dissoute-20210213_A56BIVKQQJFPVF6RB4WZVUAECA/ ; https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/barbouzes-francs-macons-et-crimes-en-serie-plongee-dans-une-affaire-judiciaire-hors-normes_4605999.html
[ii] Lire sur le sujet les articles et livres de Stéphane Horel et de Stéphane Foucart, journalistes au Monde.
[iii] https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/covid-19-tribunal-correctionnel-senlis-condamne-diffamation-auteur-video-fake-news
[iv] Les complotistes semblent toutefois avoir une très grande confiance (overconfidence) en la qualité de leurs raisonnements.
[v] https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-19-5-choses-savoir-docteur-louis-fouche-nouvelle-star-anti-masques-rassuristes-1903370.html ; https://www.lavoixdunord.fr/934217/article/2021-02-11/reinfo-covid-l-ordre-des-medecins-saisit-les-autorites-sanitaires-propos-d-une ; https://www.liberation.fr/checknews/2020/10/13/qu-est-ce-que-l-association-bonsens-cofondee-par-la-deputee-martine-wonner-et-des-personnalites-pro-_1802128/
[vi] https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/france-soir-comment-ce-grand-titre-populaire-est-devenu-un-site-complotiste-25-01-2021-8421114.php ; https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/11/17/francesoir-le-nouveau-repaire-des-covid-sceptiques_6060038_823448.html ; https://www.franceculture.fr/medias/france-soir-grandeur-et-deliquescence-dun-journal-devenu-anti-journalistique ; https://www.liberation.fr/checknews/2021/01/23/des-anciens-de-france-soir-et-le-snj-lancent-une-petition-contre-la-derive-complotiste-du-site_1818212/ ; https://www.liberation.fr/checknews/2020/11/10/francesoir-ceci-n-est-plus-un-journal_1803644/
[vii] https://www.afis.org/Didier-Raoult-contre-la-methode-scientifique ; https://bonpote.com/didier-raoult-est-il-climatosceptique/ ; https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/des-didier-raoult-qui-contestent-ce-rechauffement-climatique-il-y-en-aura-toujours_2127963.html ; https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/20/d-ou-vient-cette-video-d-un-gala-des-internes-de-marseille-mettant-violemment-en-cause-didier-raoult_1785210/ ; https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/pascal-picq-depasser-darwin-l-etrange-evolution-du-professeur-raoult_2126877.html ; https://www.heidi.news/sciences/avec-l-emergence-de-la-figure-de-didier-raoult-l-opinion-se-polarise-de-facon-inedite ; https://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/10/07/hoax-sur-le-climat-1-le-rechauffement-s-est-arrete-en-1998_4784473_4527432.html ; https://www.franceinter.fr/didier-raoult-chercheur-disruptif ; https://medium.com/@florian.cova/l%C3%A9pist%C3%A9mologie-opportuniste-de-didier-raoult-7359ec4a3006 ; https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/didier-raoult-fait-dire-aux-philosophes-le-contraire-de-ce-qu-ils-ont-ecrit_2133662.html ; https://menace-theoriste.fr/lepistemologie-opportuniste-de-didier-raoult/
[viii] https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30944-0/fulltext ; https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30383-2/fulltext ; https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30866-5/fulltext
[ix] https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/la-lutte-contre-la-desinformation-en-ligne-est-en-danger-20210317_QDIMVXOJJBFNXDZ445QQFPSHWU/
[x] https://menace-theoriste.fr/jean-dominique-michel-imposteur-de-lanthropologie-medicale/ ; https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/covid-19-jean-dominique-michel-un-expert-autoproclame-en-guerre-contre-la-science_2128608.html ; https://www.heidi.news/sante/que-penser-des-interventions-de-jean-dominique-michel-sur-l-epidemie ; https://www.arretsurimages.net/articles/un-toutologue-suisse-envahit-les-medias-francais
Il vaudrait mieux éviter de prendre en référence les écrits de Stéphane Horel et de Stéphane Foucart, sachant qu’ils appliquent une rhétorique très proche du complotisme : https://www.afis.org/Journalisme-d-insinuation-apres-les-articles-le-livre
En résumé, selon eux, quiconque dit le contraire de ce qu’ils disent fait partie du complot.
Donc, d’après vous, quand quelqu’un dit des conneries sur une question donnée, il est préférable de ne pas citer écrits quand il dit quelque chose de vrai ? Horel et Foucart se fourvoieraient dans le complotisme, et pour les ramener dans le droit chemin il faudrait qu’on les discrédite y compris sur leurs thèses anticomplotistes ?