Est-il sage de douter du miracle de Fatima ? [Absinners répond à Archidiacre]
Article Invité
Quand le vidéaste Absinners a proposé que sa réponse à Archidiacre soit hébergée sur ce blog, j’ai accepté sans difficulté. Un petit récapitulatif pour comprendre le débat. Tout commence avec deux vidéos :
- Absinners « Le miracle de Fatima est bidon, voici pourquoi » (17 aout 2022)
- La Tronche en Biais « Les secrets du miracle de FATIMA » (5 octobre 2022 )
- Deux vidéos auxquelles Archidiacre répond par une vidéo également : « La Tronche en Biais DEBUNKED: rien de nouveau sous le soleil » (25 décembre 2022)
- À cette réponse, Absinners réagit en vidéo ; « Le miracle de Fatima est bidon, voici pourquoi : reloaded » (28 juillet 2023)
- Archidiacre répond sur son blog « Réponse à Absinners au sujet de Fatima«
D’un côté des critiques estimant que les éléments concernant l’histoire du miracle de 1917 ne sont pas de nature à prouver le surnaturel, et de l’autre la position exactement contraire. Nouvel acte : la réponse d’Absinners sous format texte pour celles et ceux qui auraient vu les épisodes précédents et désireraient savoir si Archidiacre tient une position convaincante.
Acermendax
Bonjour, je suis Absinners de la chaine du même nom et ceci est une réponse à un article paru sur le blog d’archidiacre le 28 janvier 2024. Tout d’abord je tenais à remercier Thomas de me laisser exercer mon droit de réponse sur son site.
Contexte : il y a bientôt deux ans (oui le temps passe à une vitesse affolante…). La tronche en Biais et moi-même avons publiés chacun une vidéo critique sur le miracle solaire de Fatima. Best-seller de l’argumentaire chrétien, le miracle du soleil serait une preuve incontestable que Dieu existe. L’après-midi du 13 Octobre 1917 à la Cova da Iria, au Portugal, le soleil aurait dansé devant une foule de plus ou moins 70 000 témoins abasourdis. Ce qui rend l’histoire du miracle solaire particulièrement impressionnante, c’est que trois enfants, Jacinta, Franscisco et Lucia auraient prédit la venue du miracle trois mois à l’avance, car un ange les aurait prévenus.
Nos vidéos avaient pour but de critiquer la vraisemblance de ce miracle. Archidiacre a répondu à La Tronche en biais dans une vidéo d’une heure. Et j’ai moi-même répondu à la vidéo d’archidiacre dans une vidéo publiée dans la foulée. Cette histoire va manifestement se finir à l’écrit, puisqu’archidiacre a décidé de répondre à ma vidéo par ce biais sur son blog.
On peut déjà dresser un sommaire des points essentiels qui vont être débattus :
- Combien de témoins ?
- La réalité est-elle forcément naturaliste ?
- Un témoignage est-il une preuve ?
- La danse solaire, un miracle réellement prédit ?
- La fausse annonce de la fin de la guerre ?
- Lucie mythomane ou prophète ?
Combien de témoignages ?
Pour commencer, à ma plus grande surprise, on est passé d’une doxa qui nous raconte partout que 70 000 personnes ont été témoins du miracle, à cette citation de l’article d’archidiacre :
« Notons que c’est un détail qui ne nous importe pas, et nous serions heureux de nous mettre d’accord sur plusieurs dizaines »
Surprenante déclaration. Quand vous regardez n’importe quel blogs/documentaire/livre et sites pro-miracles, vous trouvez des gens qui avancent l’idée que le miracle solaire de Fatima a été constaté, non pas par des dizaines de personnes, mais bien par des dizaines de milliers de témoins. C’est aussi ce gros chiffre qui fait le charme de l’histoire, « comment nier l’évidence face à autant de témoins ? » nous dit-on. Donc, force est de constater qu’on est passé de 70 000 témoins unanimes à quelques dizaines, à quoi s’ajoutent un certain de gens qui n’ont rien vu du tout (comme expliqué dans ma vidéo). Impossible de ne pas relever qu’on a fait un saut quantitatif et qualitatif assez significatif.
Mais effectivement, ce n’est qu’un détail. Par défaut un témoignage dans le cadre d’un événement dit « extraordinaire », ne constitue pas une preuve, mille témoignages non plus (le pourquoi du comment est développé dans le prochain paragraphe). Cependant, au regard du pouvoir persuasif de ce récit formidable, les chiffres ont une importance séductrice considérable. Pour les sceptiques, ce n’est qu’un détail, certes, mais en s’attaquant aux chiffres, on s’attaque surtout à l’appareil de propagande religieux, on démontre à quel point il ne résiste pas à une analyse poussée des faits avancés péremptoirement.
La réalité est-elle forcément naturaliste ?
Contexte : Dans sa vidéo, archidiacre prétend que nier par principe le miracle solaire serait un « biais naturaliste ». Dire qu’il y a une réalité naturaliste, ce qui est ma position, serait, selon Archidiacre une « pétition de principe ». Dit autrement, quand on présume que seule la réalité naturaliste existe, on affirme gratuitement quelque chose d’infondé.
Selon Archidiacre, les deux propositions : 1) seul le naturel existe a priori, 2) le surnaturel existe, seraient tout aussi justifiées ou injustifiées l’une que l’autre, et il nous reviendrait de prouver que le surnaturel n’existe pas.
Ceci viole le principe de parcimonie et le concept de charge de la preuve. Toute affirmation extraordinaire nécessite des preuves extraordinaires. Le « miracle solaire » tel que raconté est une chose clairement extraordinaire ; je suis étonné de devoir le rappeler. Ce n’est pas à moi de démontrer que le soleil n’a pas dansé le 13 octobre ou n’importe quel autre jour au Portugal ou ailleurs, et chacun le sait. Comme chacun sait que je n’ai pas à prouver que le père noël ne peut pas déposer des cadeaux de noël dans chaque maison du monde en l’espace d’une nuit, parce que les implications d’une telle croyances violent ce qu’on sait de la réalité, tout simplement.
Si un évènement surnaturel survient, nous pourrons tous l’admettre après qu’il aura été prouvé. En religion, on nous demande de renoncer à toute démonstration pour s’en référer à la confiance due aux témoins (mais cela implique d’accepter que sont tout aussi prouvés la télékinésie, le complot reptilien, les histoires de Raël ou l’astrologie)
Pour croire aux miracles de Fatima, il faut impérativement faire confiance aux témoins. Pour s’en remettre au naturalisme, il suffit d’ouvrir les yeux. Ces deux postures ne font pas la même économie dans les hypothèses.
Un témoignage est-il une preuve ?
Une confusion assez problématique qu’on peut relever dans le texte d’archidiacre, c’est l’absence de distinction entre les faits avérés : des milliers de pèlerins qui se rendent dans un lieu-dit pour assister à un événement, et la danse solaire en elle-même : « il faut rappeler que l’on parle d’un évènement historique public ici. » Nous dit-il.
Bien évidemment personne ne conteste que des gens se soient réunis ce jour-là. En revanche, et ce n’est guère compliqué à comprendre, nous doutons du miracle.
Ceci étant clarifié, passons à l’autre affirmation, celle de la valeur stricto sensu d’un témoignage. On peut lire dans l’article :
« On ne s’étendra pas non plus sur sa comparaison entre l’évènement miraculeux devant la foule et les témoignages de crimes parfois erronés, qui n’est évidemment pas du tout juste et équitable. » On me reproche aussi d’« affirmer nonchalamment que les témoignages positifs à Fatima doivent être similaires à des témoignages erronés en procès »
En réalité je dis littéralement l’inverse dans ma vidéo : « aussi horrible qu’il soit, le crime ne transgresse pas toute nos conceptions de la réalité. Au-delà d’établir la culpabilité d’untel, le corps de la victime est en soi la preuve que l’homicide a eu lieu. Dans le cadre d’un phénomène extraordinaire, on n’a aucun degré de certitude qui s’en approche de près ou de loin ». Donc oui, comparer un phénomène extraordinaire (danse solaire) avec un phénomène ordinaire (un meurtre), n’est juste pas tenable épistémologiquement parlant. On est d’accord puisque c’est littéralement le propos de ma vidéo.
Mais admettons que j’aie prétendu qu’il faille comparer meurtre et miracle solaire. Jouons le jeu. Archidiacre nous propose une petite comparaison de son cru :
« Il serait déjà plus raisonnable et honnête d’avancer un exemple où il n’y eut aucun crime public tout court en dépit des nombreux témoins. Par exemple un fait public, éloquent, devant une foule de gens, comme le cambriolage d’un magasin, mais qui ne serait en fait jamais arrivé et serait le fruit de l’imagination de dizaines de personnes indépendantes sur les lieux. Enfin, là aussi la ressemblance avec les témoins à Fatima et leurs dispositions à se tromper serait limitée (pas de sceptiques des cambriolages par exemple) »
Oui effectivement, il n’y a pas de sceptique des cambriolages, puisque le cambriolage est un acte qui ne viole pas notre savoir empirique sur le monde. On en revient à ce qui a été dit précédemment. En poussant un peu la comparaison, on peut aussi relever le fait qu’absolument aucun juge ne statuerait sur une affaire aussi bizarre, puisqu’il n’y aurait pas d’affaire en premier lieu, puisque pas d’objet cambriolé à signaler, donc pas de délit. Donc l’affaire serait par définition nulle et non avenue. Ce qui est une conclusion relativement satisfaisante pour le sceptique, j’en conviens.
Un miracle réellement prédit ?
Dans ma précédente vidéo, j’ai démontré qu’il n’y avait aucune mention de cette fameuse prédiction du miracle par la sœur Lucia et ses deux cousins dans la presse portugaise précédant le 13 octobre 1917. Pire encore, quand on lit cette même presse, on apprend que les miracles étaient annoncés pour chaque mois, de mai à octobre. On a plusieurs preuves directes de cette prétention :
Le journal O século du 23 juillet 1917 nous dit que, le 13 du même mois, des gens s’étaient rendus à la Cova da Iria pour « assister au miracle annoncé » que « le 13, qui a été désigné pour l’apparition de notre dame ». On peut en conclure que le miracle a été annoncé pour cette date. Plus étonnant, le 13 septembre le même genre d’article de presse décrit exactement la même situation, je cite la Semana Alcobacense du 16 septembre 1917 : « Notre-Dame a promis de continuer à y rencontrer ses fidèles » « des milliers de personnes ont quitté leurs terres et leurs maisons pour aller à Fatima afin de voir Notre-Dame » ils finissent leur article en concluant que « et vous voyez le visage de tous ces gens pensant à l’argent dépensé et à la fatigue endurée pour, finalement, tomber dans l’escroquerie la plus ignoble qui ait été inventé ».
Ces articles nous montrent que le miracle n’a pas été prédit davantage pour le 13 octobre que pour une autre date. Le bon sens nous hurle que si c’était le cas, on n’aurait pas des témoignages antérieurs de journalistes qui reviennent des autres cérémonies[1] des trois enfants en nous racontant que tout le monde attendait déjà la venue de la vierge, chaque mois, bien avant le 13 octobre et non pas spécifiquement pour le 13 octobre, comme le prétend pourtant la légende. Archidiacre insiste qu’il est dit dans les journaux que le miracle avait été prédit pour octobre :
« Cela n’empêche pas le même journal de confirmer l’existence d’une autre annonce de miracle au 13 octobre, comme on l’a prouvé (« sinal visível anunciado », signe visible annoncé, cf. Doc 13; cf. aussi d’autres témoignages d’une annonce pour octobre aux Doc 31, 32, 35). »
Et en effet on peut lire dans l’articles de presse d’O século qui relate la journée du 13 octobre 1917 que le miracle avait effectivement été annoncé pour cette même date. Pourtant, comme spécifié dans la vidéo, l’explication de la prédiction du 13 octobre découle d’elle-même, forcément : si chaque mois le miracle était annoncé, comme on l’a vu, évidemment que ça allait aussi être le cas pour le 13 octobre. Une prédiction au sens stricte du terme, ça aurait été de dire chaque mois, « le 13 octobre quelque chose d’extraordinaire va arriver ». Or ce n’est pas ce que l’on constate.
Quand archidiacre nous dit que : « le youtubeur confond aussi une annonce pour le 13 juillet avec l’annonce pour le 13 octobre, en prétendant que c’était la première qui avait vraiment annoncé « le » miracle. » Il faut bien comprendre que non, je ne confonds rien du tout, je dis simplement que chaque mois c’était le même manège comme j’en ai apporté la preuve : il suffit de lire les articles de presse.
Il suffit d’ailleurs de lire Archidiacre lui-même : « les enfants ont aussi eu une apparition de la vierge le 13 juillet, et c’était ça le « miracle » annoncé dont parlait le journaliste d’O Seculo dans l’article de juillet ». On voit bien ici qu’on peut appeler miracle absolument tout ce qui nous arrange, ce qui rend toute annonce concernant le 13 octobre profondément banale.
La fausse annonce de la fin de la guerre
Honnêtement, je ne pensais pas qu’Archidiacre aurait l’audace de nous critiquer sur ce terrain, tant les preuves sont abondantes, mais un petit rappel est de mise. Nous disposons d’ au moins quatre preuves que Lucia a faussement prophétisé la fin de la guerre :
1) Le 19 août 1917 le journal O Mondo corrobore le fait qu’elle a faussement prophétisé la fin de la guerre pour le 13 octobre de façon relativement éloquente : « Le 13 octobre, elle descendrait du ciel sur terre pour la dernière fois afin de faire la paix dans le monde et de mettre fin à la guerre »
2) Dans un article de l’historien Rui Ramos publié le 12 Octobre 2017, ce dernier nous dit que « le curé de Porto de Mós informe le patriarche que la foi s’est « refroidie », en raison de la poursuite de la guerre, dont Lúcia avait annoncé la fin le 13 octobre. »
3) Le compte rendu du prêtre Manuel Nunes Formigão qui a interrogé la voyante Lucie est sans équivoque, voici ce que dit son rapport sur les déclarations de l’ange : « Il leur a également dit qu’en octobre saint joseph viendrait également avec l’enfant jésus pour donner la paix au monde et divin fils pour bénir le peuple. » « 6eme apparition le 13 octobre : je leur ai dit qu’elle était notre dame du rosaire : que la guerre a pris fin ce jour-là ; que nos soldats viendraient bientôt » Toutes ces choses sont écrites noir sur blanc, mais pour une raison que j’ignore, archidiacre qui cite pourtant abondamment ce document, ce coup-ci, ne se semble pas s’inquiéter de cette incohérence.
4) Dans ses mémoires Lucie avoue d’elle-même qu’elle s’est trompée : « C’est peut-être parce que j’étais préoccupée de me rappeler les innombrables grâces que j’avais à demander à notre dame, que j’ai fait l’erreur de comprendre que la guerre finissait le jour même du 13. »
Et pourtant, dans son article, archidiacre nous dit que : « En fait notre vidéo la cite explicitement [la phrase de Lucia] à partir de 53:15, donc pourquoi nous la ressortir triomphalement comme si elle nous réfutait ? Soit ce militant n’a pas compris le passage de notre vidéo, soit il le détourne pour ses spectateurs, soit il l’a raté par inattention puisque nous citons justement cette phrase du mémoire à ce sujet »
A présent je cite ma vidéo : « ma question est simple : comment est-ce qu’on peut dire dans la même phrase qu’une personne n’a jamais dit de date, en montrant un extrait ou cette même personne reconnait avoir fait l’erreur de comprendre cette même date »
Je vous laisse juger de la réponse apportée à cette question.
Lucia : mythomane ou prophète ?
Quand j’affirme que Lucie est une mythomane, j’avance quelques preuves, dont celles que la TEB a montré dans sa vidéo. L’une de ces preuves, c’est le fait que dans ses mémoires Lucie affirme qu’elle s’est privé d’eau pendant un mois, ce qui est physiquement impossible :
« Nous avions aussi l’habitude, de temps en temps, d’offrir à Dieu le sacrifice de passer neuf jours ou un mois sans boire. Une fois, nous fîmes ce sacrifice en plein mois d’août, alors que la chaleur était suffocante. »
Voici ce qu’en dit archidiacre : « on pourrait tout à fait penser que ce qu’elle dit sur le mois sans boire n’est pas à comprendre littéralement heure par heure. »
Voilà donc que l’esquive de la distance interprétative utilisée pour défendre la Bible s’applique également à ce que disent les gens. Il faut la croire, nous dit-on. Parfois elle dit des choses qui ne sont pas vraies, mais croyons-la. Chacun jugera que la méthode n’est pas raisonnable.
Pour finir archidiacre s’offusque qu’une pauvre personne âgée soit traitée de mythomane. Et pourtant Lucia était petite fille quand sa mère, déjà, l’accusait de mentir. Ironiquement, c’est Archidiacre qui instrumentalise l’âge avancé de la voyante. En prétendant qu’elle a dit des faussetés à cause de son âge, c’est lui qui fait passer les vieux pour des « gens séniles qui perdent la boule ». Quand ça l’arrange, du moins.
En résumé, que peut-on retenir de cette affaire ?
- Nous sommes passés d’un événement constaté par 70 000 témoins à quelques dizaines.
- Tous les témoignages sont loin d’être unanimes.
- Le miracle a été « prédit » à la condition qu’on fasse purement et simplement confiance à l’Église qui n’a rien publié à l’avance et qu’on oublie qu’un miracle était promis chaque mois.
- Tout repose sur la parole d’une personne manifestement mythomane qui prétend avoir des conversations avec différentes entités surnaturelles, dont Jésus. Nous possédons au minimum trois preuves formelles de mensonges : 1 la fausse prédiction de la fin de la guerre 2 l’histoire du mois sans boire de l’eau. 3 son récit invraisemblable sur Mikhaïl Gorbatchev qui se serait jeté aux pieds du pape pour demander pardon.
Malgré tout, certains veulent faire de cette histoire l’une des plus parlantes et indiscutables preuves de l’existence de Dieu. Par charité, on peut en convenir avec eux sans partager la conclusion qu’ils souhaitent en tirer.
Absinners
Sources :
- Témoins occulaires : https://innocenceproject.org/how-eyewitness-misidentification-can-send-innocent-people-to-prison/
- Rui Ramos, l’historien : https://observador.pt/especiais/fatima-100-anos-de-uma-historia-mal-contada/?cache_bust=1700811578924
- Manuel nunes Formigao (Page 52 du pdf ou page 50 du texte brut.) : https://www.fatima.pt/files/upload/fontes/F001_DCF_selecao.pdf
- Un mois sans boire p109/108, fausse prophétie de la fin de la guerre p190/189 : http://www.lesconfins.com/FATIMALUCIE..pdf
- L’article du 19 aout 1917 d’O mondo, p427, la Semana Alcobacense de septembre 1917 p428 : https://islamvictime.com/wp-content/uploads/2021/12/Dieu-la-science-les-preuves-by-Michel-Yves-Bollore%CC%81-Olivier-Bonnassies-zlib.org_.epub_.pdf
- L’article d’O Seculo de juillet 1917 : https://ionline.sapo.pt/artigo/562414/aparicoes-especulacao-ou-milagre-?seccao=Portugal_i
[1] Les « cérémonies » sont des rendez-vous mensuels que les trois voyants ont donné à la population tous les 13 des mois de mai jusqu’à octobre 1917. De mois en mois, de plus en plus de pèlerins venaient prier auprès des trois enfants qui entraient en contact avec « l’ange » durant lesdites cérémonies.
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