Es-tu complotiste ? Ce test simple te révèle tout !
Il existe des définitions du complotisme. Faites vos propres recherches ; on en trouve dans des articles scientifiques ; Wikipédia est votre ami. On ne va pas pouvoir tout faire à votre place. Merci.
MAIS c’est une chose d’avoir une définition et une autre d’avoir des critères de reconnaissance. Tout comme les notions de radin, vieux, progressiste ou extraverti (et leur contraires), la notion de complotisme n’est pas binaire, on peut l’être plus ou moins selon que l’on coche quelques cases, et voici une liste qui pourrait vous aider à vous situer (ou pas). Merci de vous munir de votre métacognition et d’un peu d’humour avant de vous aventurer plus loin.
Le Test
- Si quelqu’un du « camp d’en face » produit un énoncé qui me déplait… mais qui est vrai. Je le contredis quand même.
- Oui
- Non
- Je trouve que pouvoir citer UN expert à l’appui de ma thèse est un argument bien plus fort que les centaines d’experts / le consensus scientifique, qui appuient la thèse adverse.
- Oui
- Non
- Je partage souvent des informations choquantes, qui montrent que mes ennemis sont odieux, qu’ils ont torts, mais je n’estime pas très important que ces infos soient véridiques.
- Oui
- Non
- J’estime d’emblée que ceux qui me contredisent ont des intérêts cachés ou qu’ils sont stupides et téléguidés par des manipulateurs.
- Oui
- Non
- Il me suffit souvent de « faire mes propres recherches » pour avoir la preuve, dans une vidéo ou un blog, que la version diffusée par les scientifiques ou les journalistes est mensongère.
- Oui
- Non
- Je trouve que les autres sont terriblement crédules, manipulables et/ou lâches. Il n’y a de courage que chez ceux qui défendent mes idées.
- Oui
- Non
- Une version officielle est toujours un mensonge.
- Oui
- Non
- Ceux qui répondent « Non » à la question 7 pensent que les versions officielles sont toujours vraies.
- Oui
- Non
- La Lune est creuse. La Terre est plate. Mme Macron est un homme. Les vaccins tuent plus de gens qu’ils n’en sauvent. Et « on » nous le cache.
- Oui
- Non
- Quand je croise une information qui décrit un évènement ou un fait que j’estime grave et dégoûtant, je juge préférable de m’offenser immédiatement et de réclamer qu’on punisse les coupables plutôt que de vérifier qu’on sait ce qu’il s’est passé.
- Oui
- Non
- On me fait souvent remarquer que je dérange, et je sais que c’est parce que la majorité des gens ont peur de regarder la vérité en face.
- Oui
- Non
- Je déteste les gens qui utilisent le mot complotiste.
- Oui
- Non
- Il est plus important de démolir le propos émanant d’une source que je n’aime pas que de me renseigner réellement sur le sujet.
- Oui
- Non
- J’estime que ce questionnaire est mal fichu car il a pour but de salir tout ceux qui ne sont pas sur la ligne macronienne des woke fascistes.
- Oui.
- Non
- Alors en fait oui, mais pas pour ces raisons là, et je vais vous dire en commentaire quelle question vous devriez changer ou lesquelles vous pourriez poser. En vous remerciant d’avance de l’attention que vous prêterez à ma critique.
Résultats
Vous avez répondu OUI :
- 0 fois. Ok. Rien à signaler. Sauf un éventuel biais d’autocomplaisance. La zététique peut aider.
- 1 à 3 fois. Vous êtes peut-être un zététicien chiant. Ou peut-être déjà sur une pente glissante vers l’hypercritique. La zététique peut aider.
- 4 fois ou plus. Il y a comme un problème dans votre rapport à la vérité et aux raisons pour lesquelles vous défendez les idées que vous défendez. Rappelez-vous que l’humain est une espèce collaborative où la confiance a toujours été déterminante. Les gens intelligents ont a priori tendance à faire confiance à autrui. La zététique peut aider.
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