Suite à la vidéo « Fausse expertise chez les anti-complotisme » publiée le 9 aout, j’ai d’abord reçu une mise en demeure exigeant le retrait sous 24 heures de la vidéo de la part d’une avocate « pantoise ». J’ai gentiment répondu à ce courrier le jour même. Puis est arrivée une « mise au point » le vendredi 12 aout dans la soirée, consistant en un droit de réponse préparé par une impressionnante (?) phalange d’avocats, auquel j’accorde évidemment toute mon attention, même si je déplore que la réponse se résume à « je suis experte car on m’invite dans les médias, j’ai écrit une tribune et je publie des livres » à quoi s’ajoute la carte de la victimisation sexiste tout en oblitérant totalement le harcèlement de deux contributrices de la sphère rationaliste qui est à l’origine de l’existence de ladite vidéo (invisibiliser les femmes ne fait pas partie de notre projet.)
Après cela, vous pourrez lire le courrier que j’avais moi-même adressé à Marie PELTIER le 5 aout, pendant la préparation de la vidéo, afin qu’elle puisse apporter des réponses qui m’eurent évité de proférer d’éventuels propos incorrects ou trompeurs.
Ainsi, vous allez pouvoir découvrir la correspondance dans son intégralité et vous faire un avis sur l’honnêteté de ma démarche et de celle de Marie PELTIER.
Je rappelle que la vidéo concernait également Stéphanie LAMY, laquelle a d’abord choisi de ne pas réagir publiquement avant de publier abondamment des propos agressifs sur les réseaux, sans toutefois me communiquer un droit de réponse. Et je précise enfin que Madame PELTIER qui annonçait partout quitter les réseaux au moment de la sortie de la vidéo n’en a rien fait, y écrit beaucoup, et like encore des messages d’injures et de menaces.
Elle a même trouvé pertinent de déclarer qu’elle ne se « vengerait pas » des chercheurs/chercheuses ayant témoigné anonymement dans la vidéo, le genre de déclaration qui semble dire qu’elle serait en mesure et en droit de le faire. J’ignore si une vengeance est de mise contre le chercheur Pascal Wagner-Egger qui a témoigné non anonymement.
1. La vidéo (9 aout)
2. Courrier de mise en demeure (10 aout)
« C’est en ma qualité de conseil de Madame Marie PELTIER que je vous adresse la présente lettre de mise en demeure.
Vous avez publié sur votre chaîne YouTube, ce 9 août 2023, une vidéo qui porte gravement atteinte à l’honneur et à la considération de ma cliente.
En effet, vous y traitez ma cliente de « parasite » et vous y soutenez qu’elle est une fausse experte (<< Nous parlons de faux experts qui passent dans les médias de manière assez massive, qui se font un nom et qui prennent la place de celles et ceux qui travaillent »; « Le premier devoir de celui qui veut qu’on l’écoute, c’est d’éviter de se faire passer pour ce qu’il n’est pas « chercheuse« , « experte« , « universitaire » »).
Vous tentez également de jeter le discrédit sur son travail («< Elle s’est faite connaitre comme experte sur la Syrie sans parler la langue du pays »; « Il y a certainement de vrais experts [sur la Syrie] qui n’ont jamais pu parler dans les médias parce que la place était prise ») de manière gratuite et non fondée, allant même jusqu’à affirmer que ma cliente, spécialiste reconnue de l’anti–complotisme, appliquerait (avec Madame LAMY) « les méthodes d’un manuel de radicalisation et de dérive complotiste en ligne »).
Ces affirmations sont purement mensongères et l’agressivité de vos propos révèlent une flagrante intention de nuire à ma cliente.
Ces faits sont constitutifs d’infractions pénales graves tant en droit belge qu’en droit français (injures, calomnie et diffamation, harcèlement notamment) et causent un grave préjudice à ma cliente, lequel ouvre un droit à l’obtention de dommages et intérêts (responsabilité quasi–délictuelle).
Je constate de surcroît que vous vous permettez d’affirmer connaître mon propre point de vue sur la situation de ma cliente… tout en discréditant mon propre travail, ce qui me laisse pantoise (« Je pense que l’avocate de Madame Peltier est d’accord avec moi car dans un de ses courriers que j’ai pu lire, qui est une mise en demeure, l’avocate ne mentionne aucun propos incriminant […] Donc c’est du bluff, de l’intimidation judiciaire« ). Ces affirmations, à nouveau mensongères et sans fondement, sont révélatrices de votre arrogance et du peu de sérieux de votre démarche. Permettez–moi, pour le bon ordre, de vous confirmer que le harcèlement dont a été victime Madame PELTIER fait actuellement l’objet de poursuites pénales.
Je dois encore constater que vous diffusez, consciemment et volontairement, des extraits de vidéo de conférence privées tenues par ma cliente et pourtant couverts par la confidentialité, laquelle est clairement annoncée avant le début des conférences (« Elle en parle dans des vidéo–conférences payantes auxquelles le public n’a pas accès mais que j’ai pu voir ») à ce sujet, la ou les personne.s vous ayant transmis ces vidéos ont ainsi violé cette confidentialité et la législation sur les droits d’auteur, ce qui pourrait justifier également des procédures judiciaires, outre votre implication personnelle.
Votre intention de nuire à ma cliente et de discréditer son travail et son expertise est éclatante et ne souffre ainsi aucune contestation possible.
Ceci alors même que ma cliente (à l’instar d’autres personnes de son entourage) vous a instamment demandé, en insistant sur son état de grossesse actuel et sa fragilité, de ne pas diffuser cette vidéo en l’état et à l’heure actuelle.
Votre acharnement à son encontre sur ce point laisse sans voix et justifie par lui–même une demande d’indemnisation en raison du préjudice subi.
Dès lors, par la présente, je vous somme et vous mets en demeure de retirer immédiatement et au plus tard sous 24 heures la vidéo en question.
A défaut, ma cliente agira par la voie judiciaire et notamment celle de la procédure d’urgence du référé civil, pour obtenir votre condamnation au retrait de cette vidéo, ceci outre des éventuelles procédures pénales, tant en France qu’en Belgique.
J’ose encore espérer que nous ne devrons pas en arriver là.
Je vous informe enfin que, au vu du caractère public de vos accusations, ma cliente se réserve le droit de diffuser publiquement la présente lettre.
Olivia Venet
Avocate »
3. Ma réponse à la mise en demeure (10 aout)
Bonjour Madame,
Merci pour votre très gentil message.
Comme je l’ai déjà dit dans la vidéo que vous avez vue, je propose évidemment à Madame Peltier de lui octroyer un droit de réponse afin de rétablir des faits que j’aurais présentés d’une façon qui lui semblerait erronée ou trompeuse, comme il convient, particulièrement dans une situation de désaccord scientifique.Bien cordialement,Thomas C. Durand
4. Le « droit de réponse » intitulé « Mise au point concernant une vidéo de la Tronche en Biais » (12 aout)
« Monsieur,
Je fais suite à votre courriel de ce 10 août 2023.
Je vous informe que j’interviens à présent en cette cause aux côtés de Mes Emmanuel Daoud et Agathe Quinio, avocats au Barreau de Paris, qui me lisent en cc tout comme ma collaboratrice Me Chloé Licata.
Vous trouverez en annexe la mise au point rédigée par notre cliente Mme Marie Peltier, en réponse aux affirmations inexactes tenues dans votre vidéo.
Nous vous demandons d’en assurer une diffusion équivalente à celle de la vidéo litigieuse.
Bien cordialement,
Mise au point concernant une vidéo de la Tronche en Biais
« Dans un contexte déjà lourd, marqué par un harcèlement constant de la part d’un groupe restreint, contre lequel des actions en justice sont déjà engagées, je tiens à réagir suite à la récente publication
vidéo de la Tronche en Biais. Depuis novembre 2022, j’ai fait l’objet d’attaques répétées consécutives à mon positionnement sur l’affaire « Facts and Furious ». Après une brève mention de cette affaire en juin dernier sur Twitter, implorant qu’on me laisse enfin en paix avec cette histoire, je pensais le sujet clos.
C’était sans compter, outre une importante vague d’attaques renouvelées durant le mois de juillet, sur un courrier reçu le 5 août, en plein milieu de mes vacances et alors que je traverse une période particulièrement délicate de ma grossesse. Une demande « urgente » de réponses à des questions orientées dont le ton malveillant était évident, rappelant par ailleurs une nouvelle fois l’affaire « Facts and Furious ». Nous avons aussitôt prévenu la Tronche en Biais des conséquences judiciaires qu’entraînerait une telle diffusion, étant donné le contexte. Deux témoins ont même pris la peine de contacter Thomas Durand à titre privé pour souligner l’inapproprié de cette démarche vis-à-vis de ma situation personnelle.
Je ne souhaite pas m’attarder sur chaque point avancé dans cette vidéo tant les imprécisions, les mensonges et surtout l’intention de nuire y sont flagrants. Personne ne devrait avoir à répondre à de telles accusations, visant clairement le discrédit professionnel. Mais je tiens à rectifier trois points majeurs :
1. Sur mes « titres »
Ma transparence concernant mon parcours a toujours été de mise. Le titre de « chercheuse » ne m’a pas été attribué de ma propre initiative, même si mon travail en centres de recherche en Belgique a été reconnu. Bien souvent, les médias et organisations accueillantes m’ont associée à ce titre en raison de mes ouvrages sur le complotisme. Cependant, je m’en distancie volontiers quand la question m’est posée. Mon expertise repose sur la reconnaissance de mon travail et non une auto-proclamation. Si le but est de discréditer, alors ôtez-moi tout titre. Je préfère être jugée sur la qualité de mon travail – et je n’estime pas que Twitter est mon lieu de travail.
A cet égard, je renvoie à mes deux ouvrages : « L’ère du complotisme. La maladie d’une société fracturée » (2016, réédition 2021) et « Obsessions. Dans les coulisses du récit complotiste » (2018). Un troisième ouvrage est en cours de rédaction et sa parution est prévue l’an prochain. Je renvoie aussi à de plus récents entretiens, qui témoignent particulièrement de cette transparence sur mon parcours, à l’instar de la série en 5 épisodes sur le complotisme chez « Méta de Choc » diffusée en juin 2022 ou encore mon témoignage dans le podcast « Eloquentes » en mars dernier. Je pense par ailleurs, en termes de
reconnaissance de mon travail, à mon entretien en mars 2023 dans La Revue Défense Nationale (2023/3 – N° 858) sur le sujet : « Propagande et complotisme : la Russie peut-elle
gagner la guerre des narratifs ? » ou à ma participation en juin dernier au podcast « Sources Diplomatiques » de la Diplomatie Française sur le thème « Une société saturée par l’image et
l’impact sur la diplomatie ? ». Rappelons enfin que mon activité principale est une activité d’enseignement en Histoire à l’Institut Supérieur de Pédagogie de Bruxelles (rebaptisé
désormais Ephec Education).
2. Sur mon expertise
Il a été notamment mentionné que j’évoquais mon expertise sur la Syrie malgré mon absence de maîtrise de la langue arabe, un point que je ne cesse de rappeler moi-même. Mon travail se concentre sur la manière dont les démocraties occidentales perçoivent et reçoivent la propagande des dictatures, un sujet qui m’a conduit à me pencher sur le complotisme. Une simple étude de mes ouvrages aurait montré la vacuité de cet angle d’attaque. Pour un aperçu rapide, je renvoie à une tribune rédigée pour le quotidien Le Monde le 14 décembre 2016 intitulée « La chute d’Alep, c’est la victoire de la propagande complotiste », qui témoigne de cette étude conjointe au long cours de la propagande des dictatures et du phénomène complotiste au sein des pays occidentaux.
3. Divulgation d’informations confidentielles
La publication d’extraits vidéo issus d’une conférence privée sans mon consentement constitue une grave violation de mes droits d’auteur et de la confidentialité. L’obtention de ces vidéos par des moyens qui interrogent m’amène à questionner les méthodes de la Tronche en Biais.
Je suis persuadée que de telles attaques n’auraient pas été dirigées contre des collègues masculins travaillant sur les mêmes questions, ayant pourtant pour certains une notoriété similaire ou
supérieure, et un parcours vis-à-vis duquel je n’aurais pas à rougir. Cette entreprise de discrédit semble plus aisée à mener contre une femme engagée dans le débat public. Espérons que, lorsque la
situation s’apaisera, nous pourrons enfin nous recentrer sur l’essentiel, à savoir la lutte contre la désinformation et le complotisme, dans une perspective éthique commune redéfinie.
J’ai inlassablement, ces derniers mois, ramené les « querelles » et « attaques » au sein de nos milieux à des enjeux et des questions de fond. Le débat de fond peut être confrontant et inconfortable. Mais
je le privilégierai toujours aux procès en disqualification et aux règlements de compte personnels. Je vous informe que consécutivement à la diffusion de cette vidéo, j’ai donné mandat à Me Olivia Venet,
avocate au barreau de Bruxelles, et Me Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris, pour intenter toute action de nature à préserver mes droits.
Marie PELTIER
Je me permets un commentaire
Vous verrez ci-dessous toutes les questions esquivées par Marie PELTIER, je ne peux réagir qu’à ce qu’elle écrit et pas à ce qu’elle n’écrit pas. Je m’arrête sur une seule phrase : « Le titre de « chercheuse » ne m’a pas été attribué de ma propre initiative« . Et je l’accuse, c’est bien triste, d’être un mensonge.
La tribune ci-dessous signée Marie PELTIER dans Libération n’a pas pu être écrite, ni présenter son autrice comme « Chercheuse (Syrie, complotisme, questions interculturelles) et enseignante à Bruxelles » sans que l’autrice en soit pleinement responsable.
- Dans cette conférence, à la 45e seconde, Marie PELTIER parle de sa « casquette de chercheuse sur le racisme »
En de maintes occasions, Marie PELTIER est présentée dans la presse en tant que chercheuse, ce qui apparait désormais comme une fausse information. Selon la « mise au point », il faudrait croire à l’incompétence générale des journalistes de presse écrite. D’accord, mais…
- En 2016, sur la RTS, l’animateur présente « Marie Peltier. Vous êtes chercheuse et enseignante à Bruxelles. Vous travaillez sur la narration du conflit Syrien. » Marie PELTIER approuve
- https://www.rts.ch/audio-podcast/2016/audio/l-action-en-syrie-de-la-russie-est-elle-diabolisee-25732777.html
- En 2020, sur la RTS l’animateur de l’émission Geo Politis la présente « Historienne, essayiste chercheuse, professeur » ; Marie PELTIER ne le corrige pas.
- https://www.rts.ch/play/tv/geopolitis/video/marie-peltier-le-complotisme-est-une-arme-politique?urn=urn:rts:video:11811499
- En 2021 sur France Inter « Vous êtes historienne, chercheuse et enseignante (…) vos travaux font foi dès qu’il s’agit d’aborder la question du complotisme« …. Marie PELTIER acquiesce
- La fiche de son livre de 2018 « Obsession » est identique à celle de son livre « l’ère du complotisme » de 2021, chez un autre éditeur : « Marie Peltier est historienne, chercheuse et enseignante à Bruxelles. » A-t-elle pu échapper à sa vigilance ? L’incompétence en série frappe-t-elle aussi les éditeurs ?
- Ajout le 27 aout 2023. Le blog personnel de Marie Peltier sur Médiapart la présente ainsi : « Enseignante et chercheuse »
- Etc.
Le débunkage de la moindre phrase nous met face à l’asymétrie de Brandolini… Mais le verdict, dont je vous laisse juge, me semble très clair. Un expert, c’est quelqu’un qui ne nous oblige pas à passer des heures à tout revérifier en raison de son habitude au mensonge.
5. Le courrier adressé à Marie PELTIER (5 aout)
Madame PELTIER,
Je m’intéresse à votre activité en ligne, notamment aux propos que vous tenez au sujet des « fact-checkers ». Je cherche à vérifier quelques informations ainsi qu’à bien cerner certains de vos propos afin de ne pas les dénaturer dans le script que je prépare pour analyser vos positions et formuler une critique que j’espère utile au public.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me répondre dans les tous prochains jours, la publication étant imminente. Naturellement, je serai attentif à vous accorder un droit de réponse si vous en désirez un.
- Vous êtes parfois présentée comme enseignante-chercheuse[1]. Je voudrais savoir quelle université vous a recrutée avec ce titre ou s’il s’agit d’erreurs ?
- À d’autres moments c’est simplement le terme chercheuse que vous employez (souvent en disant « enseignante et chercheuse », ce qui peut prêter à confusion, vous l’avouerez). Ce titre n’est pas protégé, mais il reste inhabituel de se dire chercheur sans avoir un doctorat. Pouvez-vous justifier de l’emploi de ce titre ?
- Vous vous présentez comme une « spécialiste de la Syrie »[2] dont vous ne parlez pourtant pas la langue. Quels sont vos travaux scientifiques sur le pays qui permettent de dire que vous avez une expertise ?
- En 2015, dans une tribune sur Libération vous vous présentez ainsi : « Chercheuse (Syrie, complotisme, questions interculturelles) et enseignante à Bruxelles »[3] Quels étaient alors vos travaux de recherches ?
- À partir de 2017, vous vous présentez comme historienne[4]. Sur quoi cela repose-t-il ?
- À partir de 2021, vous vous présentez dans les médias comme une spécialiste de la propagande[5]. Quels travaux permettent-ils de dire que vous avez cette expertise ?
- À partir de 2023, vous êtes « historienne spécialiste de la mise en récit des questions étrangères et de la manipulation des médias »[6]. Sur la base de quels travaux ?
Mes recherches ne m’ont permis de trouver aucune publication scientifique à votre nom en dehors de votre mémoire de master. Mais je peux avoir raté quelque chose.
J’ai également des questions plus circonstanciées :
- Quelles informations vous ont-elles permis de traiter Antoine Daoust « d’agresseur » le 29/11/2022 dans « l’affaire Fact n Furious » ? Vous l’avez publiquement comparé au meurtrier Bertrand Cantat, pouvez-vous m’en expliquer la raison ?
- Votre engagement pour le féminisme ne vous a pas conduit à condamner les vicieuses attaques misogynes de France Soir à l’adresse de Yogina, nouvelle compagne d’Antoine Daoust, visée par une campagne de diffamation durant des mois, alors même que vous avez tweeté quotidiennement sur cette affaire. Pourquoi ?
- Pourquoi avoir choisi d’empêcher que quiconque puisse répondre sous vos tweets ? Cette stratégie ne risque-t-elle pas d’accroitre les QRT que vous accusez d’être une pratique de harcèlement ?
- Quelle est votre position sur le doxxing ? Est-il normal d’utiliser un étudiant en stage pour qu’il « organise les données » récoltées en vue de démontrer que vous êtes victime de harcèlement sur Twitter ? L’institut Galilée valide-t-il ce genre de mission pour les étudiants placés en stage auprès de ses enseignantes(-chercheuses) ?
N’hésitez pas à me faire part de vos questions si jamais les miennes n’étaient pas suffisamment claires.
Bien cordialement
Thomas C. Durand, PhD
__________________
Notes
[1] Par exemple ici : « Père Paolo, la Syrie et l’Europe », Migrations Société, 2018/4 (N° 174), p. 91-95. DOI : 10.3917/migra.174.0091. URL : https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2018-4-page-91.htm
[2] Marie Peltier 🔜🐘 on Twitter: « Et quand en sus on y ajoute la dégueulasserie de m’attaquer sur le sujet de la propagande en Syrie, qui est non seulement mon domaine d’expertise mais aussi et surtout celui pour lequel j’ai donné toute mon énergie depuis plus de 10 ans, on révèle bien ce qu’on est devenu(s). » / X
[3] https://www.liberation.fr/debats/2015/09/02/terrorisme-complotisme-drame-des-migrants-et-si-l-europe-perdait-le-sens_1374430/
[4] https://www.youtube.com/watch?v=y-7s_luKXjg
[5] https://www.rtbf.be/article/sputnik-cite-dans-une-epreuve-du-ce1d-francais-inadmissible-caroline-desir-interpelle-son-administration-11015109
[6] https://www.podcastics.com/podcast/episode/table-ronde-la-photo-tout-un-monde-22-242626/