Physiopathie – droit de réponse de Loïc Chaigneau

Droit de réponse à l’article « la physiopathie TM » du site La menace théoriste

 

En vertu de la loi sur la liberté de la presse du 29 Juillet 1881 et la loi pour la confiance dans l’économie numérique de 2007, je fais valoir par ce texte mon droit de réponse à votre article sur la physiopathie (paru à cette adresse : https://menace-theoriste.fr/physiopathie/) la et vous remercie de bien vouloir le diffuser de la même manière qu’a été diffusé votre article sur votre blog et les réseaux sociaux.

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Acermendax.


Avant-Propos :

Ce n’est d’abord pas sans étonnement que je découvre votre article le mercredi 27 septembre 2017. Soit, quatre jours après la parution de ma vidéo traitant de la zététique (https://www.youtube.com/watch?v=lmJO-t6z3WA&t=896s). Celle-ci apparaît en ligne quatre jours aussi après vos propos (alias « la tronche en biais ») à mon encontre sur Twitter. Vous jugez mon propos « stupide, stérile et arrogant ».

 

Pourtant, il me semblait avoir été tout à fait courtois dans cette vidéo et ne m’en être pris à aucune personne physique. Au contraire, si je soulevais des « critiques » (poser les limites) possibles de la zététique mais aussi de la logique et de la philosophie formelle, ce n’était pas dans une vaine opposition mais en étant ouvert en retour à d’autres propositions. Je n’ai fait qu’émettre des hypothèses de travail et de recherches. La vidéo se voulait être une brève esquisse et introduction comme cela a bien été stipulé, pas une thèse.

En guise de réponse, vous avez préféré prendre un biais détourné, plus facile, plus sensible : celui de vous en prendre, sans aucune preuve réelle, à mon activité, et ce qui en dérive. Je laisse vos lecteurs juger de l’honnêteté de votre critique.

Par ailleurs, j’ai été encore plus étonné du fait que votre article à mon encontre ressemble davantage à un amas de supputations dans lequel le dénigrement aurait pu prendre le dessus à celui de la diffamation publique si vous n’aviez pas commis l’erreur de me citer nommément. En somme, j’ai été stupéfait de voir que vous étiez près à vous en prendre personnellement à quelqu’un plutôt que de tenir un débat de fond[1], et plus encore avec les mêmes méthodes que celles que vous semblent décrier à longueur de temps. De plus, il est étonnant que vous n’ayez pas d’autres chats à fouetter, et que vous me preniez à partie alors même que parmi ceux qui ont pu vous critiquer je suis sûrement l’un des seuls qui a mis en avant la qualité du travail et la nécessité du travail de la zététique, pour un temps et dans un cadre particulier[2].

 

Je terminerai cet avant-propos en rappelant brièvement que vous avez longuement insisté, sans aucune preuve sur « l’entreprise lucrative » que représentait la « physiopathie ». J’exerce en profession libérale sous le régime de la micro-entreprise, le cas échéant il est donc tout à fait possible d’avoir accès à mon Chiffre d’affaire annuel. Là-encore, peu de « mystère », contrairement à ce que vous laissez penser à vos lecteurs puisque mon C.A de 2017 ne dépasse même pas les 1000euros. De plus, j’occupe un emploi « alimentaire » à mi-temps pour couvrir les besoins de ma famille.

Vous être ici en pleine supposition à caractère volontairement diffamatoire. Nous pourrions de la même manière nous pencher sur votre rémunération et vos activités et en fonction de cela déterminé qui est le plus à blâmer, puisqu’il semble, à vous lire, que ce soit un point d’ancrage à même de mesurer la falsifiabilité d’un propos…

 

Plutôt que de m’étendre davantage sur ce point, puisque la suite des évènements, y compris juridiques, suffira à montrer ce qui relève ou non de la malhonnêteté, j’ai choisi de m’attarder sur chacun des points que vous abordez dans votre article (« de fond » ?) à mon encontre.

 

1. INPI : Ni scientifique, ni journaliste.

 

Votre première interrogation porte sur la marque déposée à l’INPI. Il en ressort que le nom déposé n’est pas « physiopathie », mais « physiopaphie », ce qui vous amuse. On peut le comprendre. Vous, d’un ton sarcastique, vous « ne prétendez pas comprendre ce mystère ». Si mystère il y a, c’est sans doutes sur votre capacité à faire une recherche correcte. En effet, cette erreur est liée à un problème administratif de la part de l’INPI, qui a très vite été corrigé (d’où l’erratum stipulé en dessous de la marque).

Finalement, bien peu de mystère… Quel dommage.

A la suite de quoi vous écrivez : « Le dépôt de marque est une pratique que l’on retrouve notamment chez ceux qui cherchent à tirer profit de l’invention d’un concept qu’ils prétendent scientifique. Par exemple, la synergologie™. Personne n’a jamais déposé la marque « chirurgie » ou « oncologie » ou encore « gynécologie », « gériatrie », « pédiatrie », « endocrinologie », etc. »

Or, c’est prendre vos lecteurs pour des idiots et inverser complètement et le problème législatif face auquel nous nous trouvons en plus de commettre une erreur de raisonnement. Si « chirurgie » n’a jamais été déposé, ce n’est pas seulement parce que c’est une pratique qui, selon les cas, peut s’avérer efficace et nécessaire mais bien parce qu’il y a un cadre juridique et étatique à même de gérer cette et ces pratiques.

Dans le cas des  dites « médecines alternatives » nous sommes face à un vide juridique dont beaucoup de praticiens aimeraient d’ailleurs qu’il soit comblé. Déposer une marque est le seul moyen de ne pas voir des hypothèses de travail, des propositions, des techniques etc. prendre tout et n’importe quelle forme. Or, c’est ce qui s’est produit avec la naturopathie ou l’ostéopathie un temps, car aucun cadre ni juridique ni formel n’a été institué laissant ainsi la possibilité à n’importe qui de faire n’importe quoi…

 

2 – Une formation non – scientifique.

Faisons l’impasse sur le fait que vous ayez volontairement retiré de votre capture d’écran la mention qui stipulé que je suis diplômé en philosophie et qu’au cours de ce cursus j’ai notamment reçu de nombreux cours en épistémologie et philosophie des sciences.  J’admets d’ailleurs que cela ne fait pas de moi un scientifique au sens d’un biologiste (comme vous l’êtes), d’un chimiste ou d’un chercheur en sciences et je ne le revendique d’ailleurs nulle part et à aucun moment. Cela montre néanmoins les choix que vous opérez dans votre démarche qui se veut pourtant « objective », me semble-t-il, sans quoi elle apparaît ouvertement comme diffamatoire, en omettant tout ou partie des informations mises à disposition.

 

 

Mais, là où le bas blesse plus encore c’est que vous parlez à mon propos d’une formation « non-scientifique » et de la naturopathie comme une « pseudo-médecine ». Certes, mais à aucun moment je n’ai prétendu sur mon site ou dans mes intervention, dire le contraire. Jamais, je n’ai fait état de mon « parcours scientifique » pour m’en servir d’argument d’autorité et à aucun moment la naturopathie ou même les hypothèses de travail que j’énonce sous le terme de « physiopathie », ne se revendiquent comme apparent à la médecine conventionnelle. D’ailleurs, à aucun moment je ne me prétends médecin, ni docteur en médecine générale ou spécialisée. De même, à aucun moment je n’ai énoncé de diagnostic à aucune personne que ce soit. Enfin, jamais je n’ai privé quelqu’un de traitement ou lui en ait administré un… Ce qui au passage lève le voile sur les attaques de vos lecteurs qui prétendaient me poursuivre pour exercice illégal de la médecine.

Par ailleurs, les groupes de zététiciens ne cessent de différencier les médecins des scientifiques, pourquoi donc continuer d’assimiler ces deux fonctions ?

Etant en plein déménagement, je ne peux pas fournir ici les certificats et attestation nécessaires validant mes dires. Mais là-encore, le cas échéant, ceux-là sont tout à fait accessibles.

 

Je rappelle aussi que le « rapport  Collins », accepté au parlement européen depuis Mai 1997 reconnaît la pratique naturopathique.

 

3. P.N.L et Hypnose

Vous me décrivez comme un « fervent pratiquant » de la P.N.L, mais d’abord, qu’en savez-vous ? De quelles preuves disposez-vous pour affirmer cela ?

De plus, et là-encore, vous extrayez une partie, celle qui vous arrange, à un tout.  Vous ciblez la P.N.L, en omettant de parler de l’Hypnose qui est aux origines de la P.N.L. Cela ne fait pas de la P.N.L une science, mais là-encore, ai-je dit le contraire à un moment ? Et, sous prétexte que quelque chose n’est pas une science, devons-nous nécessairement ne pas y avoir recours ? Que faites-vous de l’amour, de la musique, de la littérature etc. ? Ce ne sont pas des sciences et cela rend pourtant beaucoup de personnes heureuses.  J’imagine que pour vous ce propos est un non-sens, mais laissons nos lecteurs respectifs en juger.

Ce n’est pas là un argument fallacieux, cela le serait si et seulement si encore une fois j’avais affirmé être un « fervent pratiquant » de la P.N.L et avais présenté celle-ci comme une science.  Là-encore vous ne faites que projeter un argument calqué sur le prisme à partir duquel vous appréhender le réel. C’est une vision du monde, mais d’autres choses existent et ont le droit d’exister, ne vous en déplaise. Si vos réflexions relevaient d’un scepticisme rigoureux et méthodique, nous tomberions aisément d’accord ou du moins nous pourrions dialoguer, malheureusement il semble que cela relève davantage d’une pratique dogmatique.

Quant à l’Hypnose, même la revue science et pseudosciences ne va pas jusqu’à décrire Cette pratique comme du charlatanisme : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2530

 

4. Rappel sur la naturopathie

Une fois n’est pas coutume, vous écrivez : « Par opposition à la médecine, la naturopathie ne fonde pas la grande majorité de ses pratiques sur l’expérimentation scientifique ». Premièrement, si cela est vrai ce n’est pas « par opposition à la médecine », ce qui sous-entendrait un caractère volontaire d’opposition sur ce terrain là. Ensuite, vous omettez une fois de plus de dire ce qu’il en va dans les faits des possibilités de mettre à l’épreuve de la démarche scientifique des pratiques dites « non conventionnelles », quand aucun budget n’y est alloué…

De plus, la direction que je donne au travers de mes quelques articles sur la physiopathie, vise justement à orienter les pratiques telle que la naturopathie, vers ce qui est appelé à l’international une « médecine intégrative ». Contrairement à bien des praticiens j’ai souhaité prendre mes distances vis à vis d’une pratique très idéaliste au sens philosophique. La médecine n’étant pas une science exacte et le but originel étant la santé du patient, je pense que ma démarche qui ne vise à exclure aucune pratique mais à les combiner est plutôt rationnelle et justifiée.

5. La « magnetologie »

Là-encore, nous tomberons tout à fait d’accord sur le fait que l’appellation de « magnetologie » se réfère à quelque chose qui à défaut d’être une « pseudo-science », n’est en tout cas pas une science et ne le revendique pas comme telle. D’ailleurs, si la médecine devenait une science exacte c’est que nous aurions fait le tour de la question concernant ce qu’est l’être humain et son environnement, cela semble un peu douteux. A moins, encore une fois de ne fonctionner que sur des abstractions générales et de ne pas tenir compte de la santé d’un individu existant réellement dans un instant T.
Par ailleurs, l’article sur lequel vous vous appuyez se veut être un inventaire des techniques potentiellement utilisé en naturopathie, ce qui ne signifie pas nécessairement une adhésion. D’autant plus qu’en vous renseignant sur mes travaux, vous trouverez assez peu de contenu spiritualiste et même idéaliste, chose que je pointais d’ailleurs dans une certaine vidéo dont j’ai fait état plus haut.

6. Séances guidées.

Oui… En effet, des séances au format mp3 sont distribuées aux personnes intéressées. Je rappellerai d’abord que sur ma chaîne, d’autres sont en libre accès totalement et ce depuis des années, sans que cela ne m’ait rapporté le moindre centime.  Ensuite, de quel droit est-ce qu’il est interdit de vendre ces séances audios ? Mon activité est déclarée et je suis en règle. Ce même type d’audio est d’ailleurs utilisé par des anesthésistes dans le milieu médical et par certains chirurgiens dentistes. L’hypnose étant une compétence qui ne relève pas de la médecine et soumise à aucun cadre juridique particulier, rien ne dispense quiconque d’apprendre et de pratiquer. Par ailleurs et une nouvelle fois, à aucun moment je n’ai revendiqué être médecin, pratiquer la médecine, faire un diagnostic de maladie, préconiser ou ordonner quoi que ce soit à qui que ce soit. Bien au contraire même, et vous le remarquez, plusieurs avertissements apparaissent sur mon site.

 

7. Le projet de naissance

Une fois de plus vous usez de la mystification et de la supposition faute de preuve. Cela invite donc vos lecteurs (pourtant, a priori, pourvu d’esprit critique) à toutes les suppositions extravagante quant à des prétentions que je n’ai pas et n’ai jamais eu (Cf. image ci-dessus). Dans ce document il ne s’agît nullement pour moi de remplacer un gynécologue ou une sage-femme, que d’ailleurs mon entourage proche consulte et a consulté, mais cela relève de la vie privée. Au contraire,  le fichier aide à plusieurs choses : d’abord à construire un projet de naissance, comme son nom l’indique, ce qui est une pratique reconnue dans les maternités. Il s’agit d’énoncer les soins que l’on aimerait avoir et ceux que l’on préfèrerait éviter tant que possible (exemple : touché vaginale à répétition). Néanmoins plusieurs mises en garde sont faites quant à la nécessité de laisser procéder les médecins et aides soignants dans les cas d’urgence ou de nécéssité. Par ailleurs, il rappelle plusieurs choses relevant du droit comme la loi dite Kouchner de 2002 qui rappelle que tout patient a droit de refuser un acte médical mais surtout qu’il est en droit de savoir ce qui lui est administré et/ou ce qui est pratiqué lorsque cela le concerne. Tout simplement. On peut encore y trouver des rappels important sur ce que dit la Haute Autorité de Santé (est-elle complotiste ??) quant à la gestation normale et au cas d’urgence nécessitant ou non un déclenchement. Le document propose de retrouver plusieurs études issues de l’Université d’Oxford et notamment de la revue « Human reproduction ».

Bref, autant de choses qui me semblent davantage aller dans la démarche de l’esprit critique, de l’éducation, et de l’information que l’article que vous faites à mon encontre.

 

8. Une pseudo critique caractérisée.

Vous dites que l’anecdote personnelle remplace mon C.V. Cela serait vrai si une fois de plus il ne s’agissait pas tout simplement d’une présentation plutôt que d’un C.V. Ensuite, cette « anecdote » n’est pas une preuve et ne se présente pas comme telle. Il est évident qu’un chirurgien qui présenterait sa pratique comme efficace parce qu’il se serait retiré de lui-même plusieurs organes, perdrait un peu de son sens. Mais ici l’enjeux est juste d’entrevoir que si encore une fois la santé et la médecine ne sont pas des sciences exactes, il existe une part de probabilité de trouver une porte de sortie dans la maladie, et cela sans qu’il soit nécessaire de rejeter la médecine conventionnelle.

9. Youtubeur…

Vous prenez le temps de remarquer la mise en ligne de « plus de 160 » vidéos. Je me questionne : est-ce un argument ? Et si oui, que défend-t-il ?

Quant à « la franc-maçonnerie, la politique ou les philosophes », je ne donne pas des « conseils ». Qui donne d’ailleurs des « conseils sur la franc-maçonnerie » ?
Au contraire, je propose une démarche critique vis à vis d’elle et tente de faire taire les théories complotistes tandis que de votre côté vous usez de cette référence afin de laisser croire qu’à l’inverse je me complais à rependre des théories du complot… Cela ne semble pas relevé d’une très grande rigueur intellectuelle…

 

10. Stages, « formations », Conférences.

Décidemment, vous n’êtes pas avare d’approximation et de supposition douteuses.

D’abord, je ne vends aucune « formation » a l’heure actuelle et surtout dans le domaine qui nous intéresse. Ensuite, j’ai proposé depuis la rentrée scolaire de cette année, des stages et des conférences. Aucun stage n’a été donné à ce jour.
De plus, certaines des conférences ont vocation à être donnée soit avec des spécialistes (biologistes, microbiologistes, psychothérapeutes) soit même sans ma participation. Mais comme vous vous êtes empressés et n’avez pas souhaité vous renseigner davantage, une fois de plus vous formulez des suppositions qui ne reposent sur absolument rien.

 

Vous écrivez : « Il faut nécessairement être en présence d’un génie très impressionnant ou d’un fabuleux prétentieux. »

Nous pouvons aussi imaginer sortir de cette logique binaire et proposer autre chose, comme par exemple une simple capacité de travail qui consiste à autre chose qu’à simplement produire une argumentation fallacieuse sur des individus en particulier. Puis, l’on peut aussi imaginer, qu’un travail d’investigation seulement journalistique un peu mieux mené aurait déjà conduit à lever bien des « mystères ».

11. Contrats et avertissement.

C’est peut-être le comble de votre article : vous formuler des hypothèses et suppositions à l’exacte inverse de ce que vous extrayez pour appuyer votre propos. L’article 8 de mon contrat d’accord vient expressément stipuler que je suis un « accompagnateur » et un « éducateur de santé », donc absolument pas un médecin. De plus, ce contrat est une preuve aussi pour le client de notre collaboration et il peut le rompre à tout moment comme cela est clairement stipulé.

Mince, de mince… tant de « mystères » qui s’éclaircissent après une simple lecture. Nous sommes là bien loin d’un exercice illégal de la médecine et pire d’un appareil sectaire… De plus, l’avertissement relevé par vos soins sur mon site, invite les personnes qui le consulte à vérifier les sources du site, il indique que ne sont présent sur le site que des hypothèses de travail, des synthèses personnelle etc. Drôle de secte, très peu lucrative et avec beaucoup d’avertissement pour un « charlatan ». C’est vous et vous seulement qui parlez de « médecine ». Pour ma part et tout au plus, j’ai évoqué la notion de « méthode » au sujet de la physiopathie, en plus d’avoir mis en garde sur le fait que je ne sois pas médecin.

12. Article 10 : les enregistrements.

Outre le fait que par désordre administratif aucun fichier d’enregistrement n’existe, vous insinuez que cela exerce une « pression » sur le client. Or, en réalité, ces enregistrements, s’ils devaient avoir lieu, sont plutôt une mise en garde à l’encontre de personnes ou groupes à même de faire des procès d’intention. De plus, le client étant informé de l’enregistrement et de l’absence de diffusion mais aussi du fait qu’il est en droit de ne pas signer le contrat… A priori, là-encore, peu de « mystère », mais beaucoup de sérieux, n’en déplaise.

 

13. Votre avertissement, votre affirmation.

Ainsi, et après une investigation dont on peut honnêtement douter du bien-fondé de la méthode, vous affirmez en votre nom propre que la physiopathie est une « pseudo-médecine ». Il vous aurez suffit de lire correctement le site pour n’avoir pas tant de peine à en venir à cette conclusion…

 

14. Fermeture du site.

Par un « nota bene », vous indiquez la fermeture du site après publication de votre article. Celle-ci a été liée au fait que des petits malins ont trouvé amusant d’appeler sur mon téléphone professionnel dont le numéro figurait sur le site…

Le site est d’ailleurs ré-ouvert et son objectif de présenter une direction de travail et des hypothèses toujours d’actualité.

 

 

En conclusion :

Votre article a pour motivation  de me porter délibérément atteinte. Je ne vois qu’une explication à votre pseudo-réponse, celle d’avoir réagi inconsidérément à la parution d’une de mes vidéos, celle où j’émettais une « critique », lors d’une « introduction », au sujet de la critique. Il aurait été plus honnête d’y répondre, d’autant que je reconnais aisément dans cette « esquisse » de critique en vidéo, des manques. Mon objectif était là-encore de proposer des hypothèses de travail, d’essayer de voir le réel sous d’autres aspects que ceux de l’unique démarche scientifique et de la philosophie formaliste. Contrairement à beaucoup des détracteurs de la zététique je ne m’en suis pris à aucune personne physique (et contrairement à vous) et j’ai été il me semble des plus courtois tout en insistant sur ce qui m’apparaît comme salvateur et bénéfique au sein du courant zététique.

En lieu et place d’une réponse ou d’une absence de réponse (qui m’aurait été) vous avez préféré une attaque personnelle, sur un champ dont il n’était pas question et dont les répercussions touchent aussi les membres de ma famille. En somme, vous n’avez fait que valider potentiellement une partie de mon propos de fin de vidéo.

 

Par ailleurs, et plusieurs de mes travaux écrits et vidéos font de moi un défenseur ardent (à défaut d’un « fervent pratiquant ») de la sécurité sociale et du système de santé français. Etrange pour un charlatan, dont l’objectif est de se remplir les poches… Quant à vous, que faites-vous pour la sauvegarde de ces conquêtes sociales ? Vous attaquez des personnes physiques comme moi ?…

 

Enfin, et contrairement à bien de simples attaques régulières et laisser sans réponses à votre encontre ; je rappellerai que mes « critiques » (poser des limites..), ne consistaient absolument pas en une pure opposition entre « philosophie et science », comme vous le maintenez et je l’ai d’ailleurs reprécisé dans une vidéo intitulé « la philosophie comme science objective. » Nos conceptions divergent sans doutes, mais vous aussi vous faites dans l’Homme de paille… Au contraire, mes critiques portaient sur la part encore trop idéaliste et spiritiste qui recouvre le champ scientifique à partir du modèle logique sur lequel il repose. Jouer contre moi la carte de l’usurpateur spiritualiste est donc un comble.

 

En vous remerciant d’avoir publié ce droit de réponse

Loïc Chaigneau

 

 

[1] Je rappelle, encore une fois, que je n’ai demandé aucune réponse de votre part à mes travaux, et que je n’en n’ai que peu à faire. Mais quitte à répondre, autant le faire sur le sujet dont il est vraiment question.

[2] Je vous invite à revoir la vidéo.

 

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Suivez ce lien pour lire ma réponse à ce droit de réponse.
Acermendax.

 

 

6 réponses
  1. Moizi
    Moizi dit :

    En gros il tortille un peu du cul pour dire « oui mais je suis pas médecin, je n’ai jamais prétendu l’être, mais mon truc guérit sans la science… » comment vendre un placebo et se faire passer pour une victime.

    Répondre
  2. Youcef Bentounes
    Youcef Bentounes dit :

    Encore un fumeur d’herbe qui a trop eu la flemme de faire médecine… Par contre, de part le succès grandissant de ce genre de pratiques, et après une amanese serieuse auprès de sa clientèle, nous pourrons identifier les problèmes au sein de cette science appliquée qui a peut-être du mal à gerer des demandes en mutation constante, il faut que ce monsieur, s’il est honnête accepte de collaborer en identifiant à travers des questionnaires ciblés le profil de ces gens qui se ruent vers des médecines parallèles, mieux comprendre son malade implique forcément un soin de meilleur qualité, plus adapté au besoin parfois psychologique, voir psychiatrique. La médecine moderne doit faire de ces variables des constantes à travers l’étude sérieuse et non pas l’érection de mur set de barrières, empêchant le malade de revenir vers elle après passage chez un paralleliste ( cas constaté sur terrain).

    Répondre
  3. Zénon de Kiki
    Zénon de Kiki dit :

    Monsieur Chaigneau : « diplômé en philosophie et sciences sociales » : quel diplôme, dans quelle université ?

    Répondre
  4. Fanny S.
    Fanny S. dit :

    J’apprécie au plus haut point le travail de Loïc Chaigneau concernant la question du marxisme et du matérialisme dialectique.

    Néanmoins, lorsque je parcours la section physiopathie de son site internet, j’ai le sentiment de me retrouver nez à nez avec un pot de miel dont le sucre s’avère extrêmement appétissant pour tous les malades chez qui la médecine conventionnelle échoue ou effraie.

    Aujourd’hui, je ne cache pas ma déception. J’espère seulement que cette affaire ne viendra pas ternir l’autre aspect du travail de Loïc, à savoir celui qui n’a rien à voir avec sa volonté de guérir des gens.

    (Malgré tout, j’ai trouvé l’article de Mendax légèrement brute de décoffrage. De ce fait, quelques points de la réponse de son détracteur sont pertinents, notamment le 9.)

    Répondre
  5. L'amant d'Ragore
    L'amant d'Ragore dit :

    Je sais que c’est un peu facile, mais quand même… Formation hypokhâgne / Khâgne et fautes en tous genres (les plus basiques, en l’espèce : grammaire, orthographe, conjugaison…), est-ce compatible ?
    Ça nourrit le doute…

    Répondre

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