« Ce n’est quand même pas du hasard ! »

Dans le documentaire « La Révélation des Pyramides », nous assistons à une fantastique démonstration de numérologie : la narratrice nous dévoile la présence de nombreuses coïncidences numériques. Par exemple, on retrouverait dans les dimensions de la pyramide des approximations de pi, du nombre d’or, ou de la longueur en mètres de la coudée égyptienne (plus de détails ici).

 Le documentaire défend l’idée qu’il s’agit d’une volonté des constructeurs de la pyramide – qui essaieraient ainsi de délivrer un message caché. Beau joueur, le réalisateur donne tout de même la parole à un scientifique, qui explique que ces coïncidences n’ont rien de surprenant : « Si vous prenez un tabouret de cuisine, s’il est bien proportionné, vous trouverez sans doute aussi des valeurs intéressantes ». Ce que la narratrice résume par « Autrement dit, (encore) le hasard ».

Et là, je dis « non ». Mais pour comprendre pourquoi, il faut revenir un peu en arrière.

Hasard, mot mirage.

Il arrive que l’être humain soit confronté à des phénomènes intrigants, trop complexes pour être dus au hasard, mais dont les causes nous dépassent. Dans ce cas, la réaction naïve est de penser que ces phénomènes ne peuvent qu’être dus à une volonté consciente : une main qui guide les éclairs, une colère qui provoque les tempêtes, un architecte qui prévoit volontairement les coïncidences numériques.

 Le travail scientifique consiste à chercher les causes de ces phénomènes – et leurs explications, souvent, mettent fin à ces croyances en l’anthropomorphisme de l’univers : si les choses sont comme elles sont, ce n’est pas forcément parce que quelqu’un l’a voulu, c’est peut-être tout simplement la conséquence logique d’un enchaînement de causalités. C’est ainsi que la météorologie a tué l’idée d’une volonté divine cachée derrière le beau ou le mauvais temps.

 meteorologie

Quelle déception.

Cette lourde tâche d’explication du monde est souvent contrariée par la déception qu’elle engendre chez l’homme, ruinant le mythe d’un monde conçu pour lui par des êtres qui lui sont similaires. Il est infiniment plus gratifiant de penser, par exemple, que les saisons ont été faites pour permettre à l’humain de faire des récoltes une fois par an, plutôt  que de se rendre compte qu’il s’agit de simples conséquences de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. Alors, au début, l’ego humain s’insurge : « Quoi ? Ce n’est pas quelqu’un qui a mis en place les saisons ? Ce n’est donc que du hasard ? », commettant ainsi un contresens en confondant l’absence de volonté consciente et le hasard. Car la régularité des saisons n’est pas, nous le savons tous, due au hasard.

Mais, au final, après avoir cramé un Galilée ou deux, la raison finit par l’emporter. Cependant, les saisons expliquées, la vision anthropomorphique s’en trouve souvent, non pas anéantie, mais simplement déplacée : si c’est l’inclinaison de la Terre qui crée les saisons, alors c’est que quelqu’un l’a incliné exprès pour nous – pour pouvoir faire des saisons. Parce que bon, « les saisons, c’est quand même pas du hasard ». Et ça, chers amis, ça s’appelle du créationnisme (version « Intelligent Design »).

Le désir d’une causalité simple.

Mais revenons à nos pyramides. Le problème de la numérologie, c’est que l’explication scientifique n’est pas décevante seulement pour l’ego : elle est aussi décevante pour l’esprit humain rationnel. Car l’explication n’est pas « il y a une cause, et la voici » mais « il n’y a pas vraiment besoin de cause, car ça arrive tout le temps ». En effet, ce que montre Acermendax ici, c’est que si  ces coïncidences se produisent, c’est qu’il est quasi certain que, purement par déterminisme statistique, elles finissent par se produire. Si l’on prend une pyramide au hasard, ce qui serait très surprenant serait de ne pas trouver plein de valeurs pouvant évoquer pi. Si les théories des numérologues prospèrent, c’est que les numérologues croient, ou font semblant de croire, que l’explication des mathématiciens fait appel au hasard, et que l’homme de la rue ne fait pas la différence entre déterminisme statistique et hasard. C’est l’absence d’explication scientifique bien comprise qui permet à l’idée d’une volonté extérieure de subsister.

Ainsi donc, l’argument « pas-du-hasard » est un élément récurrent dans les argumentaires contre l’explication scientifique du monde, parfois accompagné d’une revendication de « vraie scientificité » : c’est les scientifiques qui ne font pas de la bonne science, à insister pour dire que les révélations des numérologues sont dues au hasard (ce que, si vous avez suivi, ils ne disent pas)…

 De la même manière, dans La Révélation des Pyramides, cet argument du hasard revient souvent, par exemple, pour parler des points communs entre les civilisations maya et égyptienne. « Est-ce vraiment un hasard ? » – non, vous répond la communauté scientifique, c’est du déterminisme anthropologique, et il existe toute une discipline (l’ethnologie) qui étudie ces déterminismes.

 cartebro

Pour terminer, une mise en application : vous avez remarqué que tous les dessins d’enfant se ressemblent ? Même des groupes d’enfants qui n’ont jamais communiqué entre eux, même indirectement, font des dessins similaires. Comment est-ce possible ?

1 –  C’est du pur hasard.

2 –  C’est orchestré par des gens mystérieux avec une technologie avancée, appelés « les gribouilleurs ».

3 –  C’est un déterminisme cognitif : leur cerveau se construit plus ou moins de la même manière.

A vous de voir ce qui vous semble le plus rationnel et le plus crédible. En tout cas, maintenant, vous savez : non, ce n’est tout de même pas du hasard.

hasard_v
20 réponses
  1. Morkh
    Morkh dit :

    Article très intéressant car il permet de mettre des mots sur des phénomènes courants auxquels on ne réfléchit pas vraiment. Je pense notamment au déterminisme cognitif pour les dessins d’enfants : par habitude, j’aurais moi aussi dit qu’ils se ressemblent par hasard (sans volonté d’amalgamer ou autre). C’est juste que le « hasard » ( le terme) fait parti de notre quotidien en quelque sorte.

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  2. courtois christophe
    courtois christophe dit :

    l’information est un concept ayant plusieurs sens.il est étroitement lié aux notions de contraintes,communications,controles,données,formulaire,instructions,connaissances,significations,perceptions et représentations.au sens étymologique,l’information est ce qui donne forme à l’esprit.elle vient du latin informare qui signifie donner forme à ou se former une idée de.l’information désigne à la fois le message à communiquer et les symboles utilisés pour l’écrire,elle utilise un code de signes porteurs de sens tel qu’un alphabet de lettres,une base de chiffre,des idéogrammes et pictogrammes.hors contexte,elle représente le véhicule des données comme dans la théorie de l’information,et hors support,elle représent un facteur d’organisation.on touche là à un sens fondamental où l’information est liée à un projet,il peut etre construit comme un programme informatique ou auto-construit comme la matière.la désignation de l’informationou traitement de l’information existe pour que l’information puisse etre utilisé par les etres humains avec efficience et efficacité.l’information une fois désignée permet de traduire l’information de façon claire et direct la liant à un regroupement pertinant d’informaton la désignant.
    la nomination et la détermination de tout ce qui existe est effectué par le système de traitement d’informations de la cognition comme le nom univers et le nom cognition lui-meme.à partir du moment où une information de notre cognition est différente ou manquante de la réalité R,les notions de l’information de la réalité R sont tranformées.il existe de ce fait autant de réalités que d’etres vivants pour une réalité concrete R:c’est la réalité individuelle.je dirai que cela vient de l’autisme naturel ou universel car l’autisme est un dysfonctionnement du traitement d’informations:si une information inscrite dans l’équation traitée par la cognition n’est pas une information de la réalité R alors ce traitement restra faux tant que l’information apportée à la cognition le reste.
    le traitement d’informations est l’intéraction autrement dit l’agissement et le comportement d’une information avec une autre information dans le temps l’amenant au résultat cognitif R ou r suivant la réalité meme de l’information.au minimum pour qu’il y ai une interaction ,il faut deux informations:posons donc l’équation simplifiée amenant un résultat cognitif R: X+Y=R c’est la première équation possible ,le + étant l’agissment et le comportement des informations dans le temps.
    cette réalité est également celle de notre univers,pour qu’il y ai une transformation,une information avec une autre information au minimum doivent rentrer en intéraction dans le temps.la cognition est la représentation opératoire de la réalité R mais si l’information univers est le résultat cognitif d’une cognition alors sa réalité peut etre différente de la réalité R.sans remettre en cause tout ce qui est,il est possible d’en avoir une perception différente.
    si nous voulons tout exprimer que ce soit l’inerte et l’organique nous devons l’exprimer par la métaphysique et par la philosophie cartésienne qui nous permet de considérer tout ce que nous sommes par la somme des sommes en somme (enfin en somme hihi)…par la somme de l’inerte et de l’organique.or pour considérer l’ensemble de notre univers comme étant homogène,il y manque l’inscription du temps:
    je pense,j’existe donc je suis dans le temps
    rien ne se perds tout ce transforme dans le temps
    tout dans le temps ce transforme dans son environnement subit
    la dissociation de l’inerte et de l’organique ce fait par le fait que nous considérons l’environnement externe nommé et déterminé comme univers différent de l’environnement interne nommé et déerminé comme Vie.cette différence set aux spécificités de la science qui est une réunification d’informations qui nomme et détermine tout ce qui est.or si une information de cette réunification d’informations est fausse ou manquante ,la réalité R peut etre fausse ou faussée: univers =Réalité=réunification d’ informations
    tout nait de l’energie noire tojours au fondement de tout mais toujours en mouvement.chacun de nous a en sa cognition sa propre venue au monde,comme celle de l’univers,de la galaxie et de la Terre et chacun héberge sa propre fin.ce qui nous améne à déterminer l’univers de façon cognitive(consciement et inconsciement)allant meme à dire que que clui ci est vivant ,tout comme la Terre.
    l’équation simplifiée amenant au big bang créateur de notre environnement univers (R)est une equation identique dans la différence de celle de la cognition où une information X avec une information Y au minimum rentrent en interaction dans le temps amenant à notre réalité concrete R.le fait d’apprendre à connaitre la réalité R de façon scientifique est un apport d’informations à notre réalité individuelle qui redétermine notre réalité R en réalité R.
    la science est la réalité universel;nous pourrions donc dire que: univers=Réalité=réunification d’informations =cognition universel
    de plus chaque intéraction d’informations est lien de Vie car chacune d’entre elles intéragissent dans la vie de tout ce qui est:la théorie de charles Darwin(métaphysique)est la pragmatisation de l’interaction des informations amenant à la transformation de la Vie dans le temps.or nous savons que l’inerte ce transforme aussi dans le temps par l’intéraction des informations et à sa propre existence.l’identique dans la différence amène à penser que cette dissociation peut etre réunifiée et elle l’est métaphysiquement par la simplification de tout ce qui est et par son inscription dans le temps;je pose donc:
    X+Y=univers=Réalité=réunification d’informations=cognition universel=Vie
    l’ensemble Vie étant l’ensemble de tout les ensembles où toutes informations est lien de Vie nées et entrantes en intéraction par l’énergie noire(la cognitivité)qui créée le mouvement à notre réalité R l’amenant à notre réalité R à cet instant t.
    c’est une matrice d’informations
    tout est vie ,la vie c’est tout,la vie avant tout.
    matière inerte non…….matière constitutive:ce qui établit juridiquement un droit,qui appartient à la nature meme des choses courtois christophe de nantes

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      Pour le confort de tous, merci d’utiliser des majuscules en début de phrase.
      Il serait également appréciable que vos propos aient du sens.
      En l’état, je crains de n’avoir vraiment rien à répondre à ça, parce que je suis pas convaincu qu’il y ait quoi que ce soit à y comprendre.

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      • Monsieur Felouin
        Monsieur Felouin dit :

        Joli kamoulox en effet, Albert. Si je voulais tenter de faire un résumé de ce que j’ai compris, malgré la géométrie variable des paragraphes et la très claire volonté séparatiste de la ponctuation, je dirais que 2+2 font 4, donc dieu existe et seules la philosophie et la métaphysique peuvent nous aider à comprendre l’univers.
        En bref, abandonner toutes les théories physiques, quantiques, et astrophysiques et se remettre à faire de la cosmogonie divinatoire…

        Répondre
        • peterwolf
          peterwolf dit :

          ce qui est beau c’est qu’en cherchant rapidement un bout du texte sur internet (au hasard « X+Y=univers=Réalité=réunification d’informations=cognition universel=Vie »), on tombe exactement sur le même paragraphe copié collé en réponse à :
          – un article de à du Programme des Nations Unies pour l’Environnement – UNEP sur Facebook
          – un livre intitulé « Nous sommes tous des autistes » sur le site books.fr

          Serait-ce du hasard ?
          J’en suis pantois

          Répondre
          • Clement Charpentier
            Clement Charpentier dit :

            Ah non mais mieux : tout le début d’article est un copié/collé de la page Wikipedia de « Information ».
            Personnellement je considère ça comme du spam plus que comme un véritable commentaire.

  3. Amanite
    Amanite dit :

    petit pinaillage :
    « C’est ainsi que que la météorologie »
    Il y a deux fois le mot « que » ^^
    *mode pinaillage désactivé*

    Répondre
  4. MIke59
    MIke59 dit :

    J’ai lu le livre des Bogdanov, « la fin du hasard ». Le livre est pas mal écris(dans le sens agréable à lire), et nous présente des anecdotes historiques assez intéressantes. Le sujet du livre que je ne suis pas sur d’avoir compris, serais que l’univers est déterministe. Le livre présente des faits (sans doute vrai) et en tire des conclusions, qui me semble vraiment perché, pour prouver que rien n’est due au hasard, mais ne parle pas d’une volonté consciente d’arriver à un but, ce qui fait qu’au final, j’ai pas compris où il voulais en venir. Bon j’essais de mettre ce livre en perspective avec votre article, mais je n’y arrive pas, si quelqu’un a lue le livre peut être pourrait il m’aider

    Répondre
  5. Curieux
    Curieux dit :

    Il serait intéressant de savoir ce que vous voulez dire par « purement par déterminisme statistique » : le déterminisme statistique est une cause en soi? c’est une façon de parler (dans ce cas, que voulez-vous dire?)? c’est une phrase qui n’a pas de sens? c’est une tautologie?

    🙂

    Répondre
    • Clement Charpentier
      Clement Charpentier dit :

      Sans doute l’article d’Acermendax auquel je renvoie dans cette phrase pourrait vous aider à mieux comprendre ce qu’est le déterminisme statistique. C’est un concept qui est à la fois assez intuitif et difficile à appréhender rigoureusement, principalement parce qu’il est à la charnière entre les notions concurrentes de probabilité et de causalité.

      Pour vous donner un exemple : si vous prenez quarante personnes aux hasard dans l’annuaire et que vous les appelez pour leur demander si elles portent des lunettes, il y a de grandes chances qu’au moins une réponde oui. Si jamais, effectivement, au moins une personne répond oui, il y a plusieurs manières d’interpréter ce fait en terme de causalité, mais la manière la plus intuitive c’est de dire « c’est arrivé parce que c’était vraiment très probable », et c’est ça que j’appelle le déterminisme statistique.

      Je vous renvoie à l’article suivant de Mariane Belis, dans lequel elle parle de tout ça mais en des termes différents.
      http://intellectica.org/SiteArchives/archives/n21/21_11_Belis.pdf

      Elle parle de « causalité statistique », principalement parce qu’elle l’oppose à la « causalité déterministe ». Des termes très appropriés pour parler en tant qu’informaticienne à des informaticiens. Dans cet article, j’ai fait le choix de nommer « déterminisme » tout système de causalité ne faisant pas intervenir une volonté extérieure, faisant de la science l’étude des déterminismes au sens large, pour l’opposer au « volontarisme » qui caractérise la majorité des discours religieux, complotistes ou révisionnistes.

      Répondre
      • Curieux
        Curieux dit :

        Merci pour votre réponse, mais qui me laisse quand même perplexe. 🙂

        J’ai parcouru l’article, mais une question demeure. Si vous dites que les choses « peuvent arriver » parce que « c’était vraiment très probable », je doute de l’utilité d’une formule par rapport à une autre. Soit ce qui arrive peut arriver (condition suffisante mais non nécessaire) en vertu du système dans lequel cela se trouve (par exemple, vous ne pouvez vous casser une jambe que si vous avez une jambe), dans ce cas le pouvoir explicatif est lié à ce à quoi se rapporte le système; soit c’est une tautologie (c’est arrivé parce que c’était vraiment très probable : on le vérifie parce que c’est arrivé). Ultimement, faire appel à la mention « au hasard » me rend encore plus confus (hasard statistique? épistémique? ontologique?). J’ai l’impression d’une vision circulaire (« l’opium fait dormir en vertu de ses fonctions dormitives »). Appliquer une telle formule au réel me semble… curieux. D’où ma question.
        Concernant votre distinction, je demeure circonspect également : vous semblez mélanger les notions de « déterminisme régional » et de « déterminisme universel » d’un côté, et . Je ne sais pas s’il y a confusion entre « causalité » et « déterminisme », mais il serait peut-être préférable de parler de « déterminisme causal », « probabilisme causal » et « volontarisme causal ».

        Répondre
        • Clement Charpentier
          Clement Charpentier dit :

          Non, pas du tout. Dans mon exemple, la probabilité précède l’expérience.

          Je prends un autre exemple. Vous lancez mille dés bien équilibrés. Si plusieurs dés indiquent 1, et que vous cherchez « les causes », non pas du fait que ces dés-là aient indiqué 1, mais que plusieurs dés, n’importe lesquels, aient indiqué 1, quelles sont-elles, ces causes, à part « ben, c’était quand même très probable ».
          Ce n’est pas le fait que ça arrive qui fait que c’était probable – c’était probable d’avoir des 1 bien avant le lancer.
          Donc il n’y a pas de tautologie.

          Quant à la notion de hasard, il s’agit justement de répondre à son mésusage dans les discours conspirationnistes ou littéralistes religieux, je ne saurai pas dire si les gens qui prétendent que « la vie est possible sur Terre, ce n’est quand même pas par hasard » veulent parler de hasard statistique, épistémique, ou ontologique, et à mon avis ils ne se sont vraiment pas posé la question. C’est aussi pour ça que je ne fais pas la distinction entre déterminisme régional et universel, qui n’est pas pertinente par rapport à mon propos.

          Je ne vois pas ce que serait votre « probabilisme causal », en revanche.

          Répondre

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