Les sciences du climat

Notre équipe a pu avoir accès aux locaux et au temps disponible de plusieurs chercheurs de l’Infrastructure Climeri-France, c’était sur le campus de l’université Pierre & Marie Curie. Nous voulions savoir comment travaillent les climatologues, comment ils construisent puis testent leurs modèles et ce qu’ils ont à répondre aux climatosceptiques (qu’on devrait sans doute appeler des climato-négationistes puisqu’ils nient les résultats d’un consensus scientifique).

Le résultat de cette opportunité, c’est une vidéo réalisée dans le cadre de la Fête de la Science qu’accompagnent les 3 entretiens complets, afin que vous ayez accès aux propos entiers des chercheurs plutôt qu’aux seuls morceaux choisis pour la réalisation du film.

La Terre, le climat et Homo sapiens

Les trois entretiens complets

 

 

 

Pour aller plus loin…

La chaîne Youtube du Réveilleur se penche sur le sujet du réchauffement climatique.

 

3 réponses
  1. tiesse di hoye
    tiesse di hoye dit :

    Je ne savais pas que la zététique était une nouvelle religion !
    Lorsque l’on interroge les tenants d’un dogme sans donner la parole à leurs contradicteurs, on s’inscrit bien dans le système de la « Congrégation de la doctrine de la foi ».

    Comment les zététiciens définissent-ils « le consensus scientifique » ? En quoi serait-il l’arbitre de la valeur d’une thèse ?

    Les « climatologues » interrogés dans les vidéos se gardent bien de répondre aux arguments les plus pertinents des climato-sceptiques :
    L’effet de serre du CO2 est quasiment saturé puisque la quasi-totalité des rayonnements que ce gaz peut capturer est intercepté dans les premières dizaines de mètres de l’atmosphère.
    L’effet indirect du soleil (par son champ magnétique) sur les nuages est très mal connu. Des expériences en cours au CERN montrent un effet étonnant des rayons cosmiques dans la formation des nuages: https://home.cern/fr/about/updates/2016/05/cloud-shows-pre-industrial-skies-cloudier-we-thought
    Les variations du CO2 suivent les variations climatiques et en sont donc la conséquence plutôt que la cause, et ce à diverses échelles de temps.
    Les « réchauffistes » récusent le plateau actuel des température comme objection à leur théorie en arguant qu’une quinzaine d’années n’est pas un délai suffisant pour juger des variations climatiques mais ne manquent pas de souligner n’importe quel « record de température » pour un mois donné comme une preuve supplémentaire de leur thèse. Les variations globales des températures, mesurées par satellite, ne montrent plus aucune tendance stable à l’augmentation depuis 20 ans, mais bien des variations diverses, dues aux alternances El Nino et El Nina. http://images.remss.com/msu/msu_time_series.html

    Les diverses manoeuvres « d’accommodation » des données et de censure des thèses adverses au « réchauffement climatiques d’origine humaine » sont pour moi une faiblesse de cette théorie puisque l’on a besoin de recourir à diverses manigances pour la protéger des arguments opposés. Jean Staune l’explique ici https://www.youtube.com/watch?v=ilh-dJRcBQk à partir de 42:50.

    tiesse di hoye

    Répondre
    • Acermendax
      Acermendax dit :

      Vous avez le droit de vous exprimer, et nous avons la liberté de rappeler que la communauté scientifique, celle des experts qui travaillent sur le sujet, n’est pas d’accord avec vos arguments.
      Bref, vous avez très certainement tort.

      M.

      Répondre
      • tiesse di hoye
        tiesse di hoye dit :

         » La zététique consiste à questionner les raisons pour lesquelles nous pensons que quelque chose est vrai. » À lire votre réponse, vous ne vous questionnez pas sur les raisons pour lesquelles vous rejetez les arguments des climato-sceptiques sans même prendre le temps d’entendre leurs arguments. Vous déclarez que « la communauté scientifique, celle des experts qui travaillent sur le sujet » n’est pas d’accord avec mes arguments.

        Les « carbocentristes » (comme les nomme le professeur Benoît Rittaud) clament que leurs opposants ne sont qu’une minorité de plus en plus faible et vous acceptez manifestement cet argument sans aucune vérification. C’est facile et terriblement dangereux. Il suffirait à l’avenir qu’une quelconque thèse scientifique ameute les médias et clame partout que ses adversaires sont en voie de disparition pour que l’on refuse désormais d’entendre les arguments de ceux-ci.

        Les « carbocentristes » n’ont jamais répondu à l’argument central du professeur François Gervais, à savoir que l’effet du CO2 est quasiment saturé à sa concentration actuelle et que son élévation ne pourra donc plus changer grand-chose.

        L’essentiel de l’argumentation des professionnels interrogés dans les vidéos que vous présentez, tourne autour des modélisations informatiques, de plus en plus performantes à leurs yeux. Or les professeurs Benoît Rittaud (mathématiques) et Philippe de Larminat (modélisation des processus) ont tous deux émis des objections très argumentées contre cette confiance envers les modèles climatiques du GIEC..

        Je terminerai par cette citation de Richard Feymann « la Science, c’est la croyance dans l’ignorance des experts ». La zététique, telle que vous la concevez serait-elle à l’opposée de la pensée du grand physicien ?

        Bien à vous,
        tiesse di hoye

        Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *